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- Économie | VDSA
Documentaire Ma Rolland, mon village Élément phare du développement économique et social de la région de Sainte-Adèle, l’usine Rolland – appelée à l’époque les Moulins du Nord – est fondée à 1902. Cette usine, qui vient combler la demande de papier fin qui est en forte croissance au tournant du siècle, fabrique du papier à partir de fibre de bois. En donnant naissance à une communauté et à une entreprise qui deviendra un pivot important de l'industrie canadienne des pâtes et papiers, l’usine est devenue au fil du temps l’emblème du village de Mont-Rolland. Le documentaire Ma Rolland, mon village : Mémoires des ouvriers de l’usine de pâtes et papiers de Mont-Rolland , raconte l’histoire vécue par des centaines de travailleurs ayant œuvré dans cette usine qui a joué un rôle déterminant dans le développement de Mont-Rolland. Une quinzaine d’ouvriers qui y ont travaillé, pour plusieurs de génération en génération et certains au-delà de 40 ans, y livrent leur témoignage en tant qu’acteurs et témoins privilégiés des grandes transformations technologiques, industrielles et sociales du Québec. Laissez-vous transporter vers une époque pas si lointaine, où une usine naît au beau milieu de la forêt, et donne naissance à un village qui deviendra un pivot important de l'industrie canadienne des pâtes et papiers. Équipe de production : Producteur : Ville de Sainte-Adèle Idée originale et production : Julie Champagne Réalisation et montage : Johanne Mercier Recherche : Christiane Brault Captation audio-visuelle : Alexis De Gheldere Mixage sonore : Roger Guérin
- Témoignages de nos citoyens | VDSA
Témoignages de nos citoyens Raconte-moi Sainte-Adèle Les 4 capsules vidéo Raconte-moi Sainte-Adèle visent à faire découvrir et à assurer la pérennité de joyaux de Sainte-Adèle aujourd’hui disparus, à travers le témoignage de personnes qui les ont fréquentés. Le thème commun aux 4 capsules est le plaisir qu’on a pu y avoir en skiant, mangeant, séjournant et dansant… ainsi que les souvenirs impérissables qu’en gardent ceux qui ont eu la chance de connaître cette époque. Souvenirs des Soirées Nostalgia Pour souligner les 20 ans des Soirées Nostalgia, 4 Adélois nous ont partagé des souvenirs et anecdotes en lien avec ces soirées mémorables. LOUIS DESJARDINS, propriétaire, restaurant Spago GUY GOYER, ancien directeur général, Chambre de commerce de Sainte-Adèle CHRISTIAN JASMIN, propriétaire, IGA Sainte-Adèle MARTIN JOLICOEUR, ancien propriétaire, Assurexperts Jolicoeur. Ça fait 100 ans qu’on Chante-au-vent! La réalisatrice Valérie Seers présente la série de balados Ça fait 100 ans qu’on Chante-au-vent, pour souligner le 100e anniversaire de l'école primaire Chante-au-vent. Ces balados immortalisent les témoignages de quatre aînés racontant à des enfants leurs études à l’école primaire dans les années 50. Parmi les thématiques abordées : le bâtiment, l’écriture, les tannants et les punitions, la religion, les récréations et le sport. De quoi plaire aux plus petites et aux plus grandes oreilles! Cliquez ici pour découvrir les balados.
- Gilles BÉDARD - Village d’antan | VDSA
VILLAGE D'ANTAN - 2008 Gilles Bédard Gilles Bédard est né à Québec en 1954. Il réside maintenant à Baie-Saint-Paul. Il peint d’après la nature et c’est l’intensité des couleurs qui prime. Les quatre années qu’il a passées sur les bateaux de la Garde côtière l’ont prédestiné à percevoir l’instant et la luminosité. Plusieurs de ses œuvres se retrouvent dans de nombreuses galeries à travers le Québec, l’Ontario et l’Ouest canadien. VILLAGE D’ANTAN - 2008 L’année 1855 voit la fondation de Sainte-Adèle. Le vainqueur de la première élection de cette même année est Isidore Legaut, constructeur de l’église. Les décisions du conseil sont à l’époque annoncées sur le perron de l’église par un crieur après la messe du dimanche. Près de 300 familles vivent alors sur le territoire de Sainte-Adèle. Au début du 20e siècle, le village se divise en deux, soit Sainte-Adèle-en-Bas et Sainte-Adèle-en- Haut. La démarcation entre village et paroisse est encore visible de nos jours sur les rues Blondin et Ouimet.
- La rue Saint-Charles | VDSA
La rue Saint-Charles 3026 et 3062, rue Saint-Charles La rue Saint-Charles compte plusieurs bâtiments d’intérêt, dont ces deux-ci. L’ancien site de la Caisse populaire de Mont-Rolland (1919) 3026, rue Saint-Charles Après une tentative infructueuse à Saint-Sauveur, la première Caisse populaire des Pays-d’en-Haut est fondée à Mont-Rolland en 1919. Autrefois, la Caisse était logée dans la maison du gérant. En 1959, les services devenant plus importants, on confie à l’entrepreneur Yves Lépine le soin de construire un nouveau bâtiment d’après les plans de l’architecte Jean-Guy Clément. L’édifice est béni et inauguré le 4 mai 1961. Les employés travaillent au rez-de-chaussée et les bureaux situés à l’étage sont loués. Le bâtiment est agrandi en 1979. Un guichet électronique avec imprimante est installé en 1993. Le bâtiment est acquis par l’étude de notaire Johanne Paquette en 2014. La maison de Polydore Raymond et d’Eugénie Cousineau (1926) 3062, rue Saint-Charles Polydore Raymond épouse Eugénie, fille de Joséphat Cousineau, journalier à la papeterie, à l’église du village en 1926. Eugénie occupe, avant son mariage, un poste de trieuse à la Rolland. Polydore Raymond ouvre une boucherie à l’arrière du bâtiment actuel. Le commerce y a pignon sur rue jusque dans les années 1960. La maison qui a été restaurée en 2020 est toujours occupée par les descendants de la famille Raymond. La caisse populaire de Mont-Rolland, 1961. Journal des Pays-d’en-Haut. Boucherie et maison de Polydore Raymond, vers 1930. Rachel Foisy et Pierre Perreault.
- Parcs et patrimoine naturel | VDSA
Parcs et patrimoine naturel Nos parcs, parcelles d’histoire La Ville de Sainte-Adèle compte 23 parcs et espaces verts. Parmi ceux-ci, 13 portent des noms qui évoquent des personnages historiques ou qui identifient un lieu significatif ayant contribué à l’émergence ou au développement de l’identité de la municipalité. Qu’a donc fait Zénon Alary pour qu’un parc lui soit dédié? Qui est ce Jean-Guy Caron, dont la plage porte le nom? Pourquoi les pentes 40-80? Le parc du Mont Loup-Garou; mythe ou réalité? Est-il risqué de s’y aventurer?
- Concours hippiques | VDSA
Concours hippiques Vous souvenez-vous des concours hippiques à sainte-adèle ? Si vous habitiez Sainte-Adèle dans les années 1980, vous avez sûrement assisté aux concours hippiques qui se déroulaient aux écuries McDuff, situées sur le chemin Sainte-Marguerite, comme on appelait alors le chemin Pierre-Péladeau. Les premiers concours hippiques se déroulent à Sainte-Adèle au début des années 1940. L’événement est présenté au Alpine Inn, où le magnat financier et propriétaire de l’auberge, Vernon Cardy, démontre une grande passion pour les chevaux. Certains événements sont ensuite présentés au Chalet Cochand, puis au Sun Valley Farm, où un manège est installé devant l’hôtel. Ceci n’a évidemment rien à voir avec l’arrivée du Cercle équestre de Sainte-Adèle, créé en 1975. Deux ans après sa fondation, l’organisme est sollicité pour participer aux festivités du 125e anniversaire de la paroisse de Sainte-Adèle. Le concours se transporte sur le site des magnifiques écuries de Robert et Micheline McDuff, où 200 cavaliers et leurs chevaux sont inscrits. C’est le début d’une tradition qui dure un peu plus d’une décennie. Des compétitions de plus en plus prestigieuses L’année suivante, on présente le concours hippique de la Coupe Brador. L’ex-président de Blue Bonnets, Raymond Legault, donne un coup de main à l’organisation et Maurice Custeau agit comme président honoraire. À cette occasion, Sainte-Adèle accueille 5 000 visiteurs à la ferme McDuff et la Gendarmerie Royale du Canada présente une démonstration de son célèbre carrousel. Cette année-là, Danielle McDuff remporte la première place dans la catégorie Medal Class, dans la classe junior, ce qui lui assure, pour la première fois, une participation au championnat canadien. En 1980, l’événement est régi par la Fédération équestre du Québec et Robert Jolicoeur en dessine le parcours. Architecte paysagiste de formation, reconnu internationalement à titre de chef de piste, planificateur et designer de multiples parcours hippiques, on lui doit notamment la réalisation de plusieurs parcours à travers le monde, dont l’aspect technique de conception et l’implantation d’obstacles lors des Jeux Olympiques de Montréal. Sainte-Adèle s’inscrit dans la lignée des grands événements avec la naissance d’un Circuit provincial, dont l’épreuve inaugurale se déroule à Sainte-Adèle. À cette occasion, naît également le premier concours junior qui permet aux vainqueurs de se tailler une place sur l’équipe du Québec. L’émergence d’un grand cavalier Quatre ans plus tard, le concours tient bon. Le jeune Mario Deslauriers, qui deviendra un grand champion, n’est âgé que de 17 ans lorsqu’il remporte le concours hippique Carlsberg Sainte-Adèle en 1981. En 1984, âgé de seulement 19 ans, il devient le premier Canadien et le plus jeune cavalier à remporter la finale de la Coupe du monde, record qu’il détient encore aujourd’hui. Il a participé aux Jeux Olympiques à quatre reprises dans l’épreuve du saut d’obstacles. En 1985, pour la première fois de son histoire, le concours hippique de Sainte-Adèle est inscrit au calendrier des épreuves de qualification de la Coupe du monde équestre. On s’attend donc à recevoir les meilleurs cavaliers qui souhaitent évoluer sur le circuit mondial. À la fin des années 1980, on n’en est plus à l’âge des rubans remis aux vainqueurs des années 1940. En 1986, les bourses remises aux vainqueurs de chacune des épreuves totalisent 75 000 $. Puis tranquillement, au fil des ans, Sainte-Adèle se retire des concours hippiques internationaux et les écuries McDuff retrouvent un peu de tranquillité. Ces grands événements auront toutefois laissé un souvenir tangible chez des milliers de personnes et écrit une page d’histoire sur le sport équestre chez nous. Christiane Brault, membre du comité patrimoine _____________ Sources : Archives de Gaston et Martin Jolicoeur Blanchard, Gilles, « Le deuxième Concours de Sainte-Adèle. Un grand concours hippique dans le cadre d’une grande fête populaire », La Presse, 21 juin 1978. Gagnon, Myriam, « Miroir : Robert Jolicoeur », Décormag, juillet 1988, p. 73 à 76. Poliquin, Gilles. « Grand Prix Brador au Cercle équestre de Sainte-Adèle », Journal Les Pays-d’en-Haut, 13 mai 1980. Un cavalier en action. Écho du nord, 18 juin 1980. Le grand gagnant du concours hippique de Sainte-Adèle, édition 1980, Bernie Traurig des Etats-Unis. Journal des Pays-d’en-Haut, 25 juin 1980. Maurice Custeau, confortablement assis. De gauche à droite, derrière Robert McDuff, Pierre Constantineau, Gilles Thinel, Raymond Lemay. 2e rangée : Jean-Guy Fleurant, Jean-Claude Bélair, M. le maire Marc Larose, Gaston Jolicoeur, président du club optimiste de Sainte-Adèle, Nelson Morin et Marcel Dulude. Journal des Pays-d’en-Haut, 13 février 1980. Journal des Pays-d’en-Haut, 29 juin 1978.
- Cinéma Pine | VDSA
Cinéma Pine Le cinéma Pine à travers le temps Y a-t-il un seul Adélois qui ne connaisse pas le fameux cinéma Pine?!??! Qui n’ait pas déjà « été aux vues » dans la bâtisse originale qui a pignon sur la rue Morin? Ou encore dans la « phase 2 », située sur la rue Valiquette? Et qui n’a pas entendu parler (ou n’a pas profité!) des célèbres sièges doubles qui ont fait le bonheur des amoureux à une certaine époque? « Notre » cinéma Pine - une fierté locale il va sans dire! - fait l’objet du livre La Famille Fermanian - L’histoire du cinéma Pine de Sainte-Adèle, publié récemment par le journaliste Stéphane Desjardins. J’ai glané pour vous quelques informations sur son histoire. Des fruits, des légumes… et des bobines de films! Au lendemain de la Première guerre mondiale, fuyant le Moyen-Orient, Phil Fermanian et son frère Jack s’installent au Canada et acquièrent, sans jamais y avoir mis les pieds, une terre à Sainte-Adèle. Par un matin de décembre 1924, ils prennent le train à destination de leur nouvelle propriété, située approximativement là où se trouve la pharmacie Brunet, jusqu’à la bâtisse du Cinéma Pine II. Au printemps, ils installent de façon rudimentaire un kiosque de fruits et légumes. Avec leur beau-frère Dick, ils ouvrent le Karibian Fruit and Vegetable, là où se trouve aujourd’hui le restaurant Spago. Ils proposent d’abord leurs denrées de maison en maison, les transportant dans une brouette. Quelques années plus tard, ils vendent aux hôtels de la région. Dès 1930, la Karibian Food ajoute un snack-bar et une pompe à essence, et livre dans les villages environnants - en plus des fruits et des légumes - divers produits alimentaires et de la quincaillerie. Tant qu’à faire la tournée des hôtels, ils y installent de petites boîtes de fer chromé et de verre coloré : le Juke-box. En 1935, Phil Fermanian s’intéresse à un nouveau phénomène : le cinéma d’actualité. Il achète un projecteur 16 mm et un écran, et diffuse des courts métrages dans des salles paroissiales. Dans le camion de la Karibian Fruit se côtoient alors fruits, légumes, Juke-box et bobines de films. L’ouverture de la route 117 vers le Nord favorise la construction de bâtiments, dont la chapelle Saint-Paul (située aujourd’hui à deux pas de la Place des citoyens). Le curé Brouillet voit une occasion de bonifier ses revenus en louant son édifice paroissial. Fermanian obtient son permis de propriétaire de salle de cinéma en 1947, mais apprend dans l’intervalle que le clergé s’oppose à la projection de films dans la chapelle. Il ne lui reste qu’une solution : construire son propre cinéma! En 1947, il achète un magasin en faillite sur la rue Morin, là où se trouve l’entrée du cinéma. Il négocie l’achat de fauteuils et l’installation d’un projecteur. Le chantier prend forme en 1948, derrière l’ancien magasin, malgré la pénurie de matériaux d’après-guerre. Les origines du nom Pine L’avènement du ski vient modifier l’économie adéloise. On construit des auberges pour accommoder les touristes. Le finlandais Victor Nymark introduit chez nous un procédé de construction d’embriquement de billots de pins. On lui doit notamment le château Montebello, l’auberge La Marquise au Mont-Gabriel et l’Alpine Inn. Les Cochand, dont l’auberge se situe à la limite de Sainte-Adèle et Sainte-Marguerite, construisent des chalets de style alpin. Fermanian y voit une tendance et nomme son cinéma le Pine Theatre. Le comptoir sera en pin et les portes arborent des paysages de ski… avec des pins! Le cinéma est inauguré en présence de l’élite régionale, du curé et du maire Claude-Henri Grignon qui aurait bien voulu, lui aussi, avoir sa propre salle de théâtre. La notoriété du Pine Theatre, un cinéma indépendant, dépasse rapidement nos frontières. Phil innove en publicisant sa programmation sur de petits cartons. Aurore, qui a épousé Phil en 1952, s’associe à l’entreprise. Elle démontre de grandes habiletés dans la programmation, une passion qu’elle transmet à leur fils Tom, qui prendra rapidement du galon en devenant un excellent projectionniste… à 14 ans! Avancées technologiques et expansion Le Pine introduit la stéréophonie bien avant la majorité des salles montréalaises. Il est l’un des premiers à se doter du son Dolby stéréo. Le Pine n’a cessé d’innover et de se transformer au fil des ans. En 1976, la pharmacie Prudhomme, voisine du cinéma, déménage dans la nouvelle clinique sur la rue du Bourg-Joli. Les Fermanian reprennent leur local et ouvrent une nouvelle salle afin de suivre la tendance du multiplexe. Inauguré en 1978, le cinéma est équipé de projecteurs dernier cri au xénon et de plateaux horizontaux. Trois ans plus tard, la Banque provinciale (à l’angle de la 117) déménage à côté de la chapelle Saint-Paul. Tom en profite pour relier l’immeuble au cinéma et aménager la salle 3. En 1980, Tom rachète le cinéma. Il n’a que 24 ans, mais il connait tous les rouages de l’industrie. En 1995, il rachète l’ancien site de Karibian Fruit pour y aménager le cinéma Pine II. Sa femme Geneviève opte pour un immeuble emblématique dans lequel on intègre une tourelle victorienne. En 1997, la billetterie du cinéma 1 est automatisée avec écran tactile, une première au pays. Des travaux de rénovation ont lieu en 2003. En 2009, le cinéma introduit la numérisation avec la présentation du premier film avec la technologie 3D. Une troisième génération prend la relève alors que Perry, fils de Tom et Geneviève, qui a grandi dans le cinéma, travaille aux côtés de son père. Féru en administration, il gère le cinéma de main de maitre. Le 7e art a beau avoir changé depuis 70 ans, le cinéma Pine - sous la gouverne des Fermanian - est toujours demeuré à l’avant-garde! Christiane Brault Membre du comité patrimoine Cinéma Pine.
- Robert LECLERC - La Rolland | VDSA
LA ROLLAND - 2008 Robert Leclerc Robert Leclerc est un artiste-peintre autodidacte, né à Montréal en 1958. Unique en son genre et d’une très grande sensibilité, il exprime dans ses œuvres son émotion pour l’amour, la joie et la paix. Ses tableaux ont fait l’objet de nombreuses expositions à travers le Québec, en plus de se retrouver dans plusieurs collections privées et publiques au Canada et à travers le monde. Il possède également sa propre galerie à Saint-Jérôme. LA ROLLAND - 2008 Stanislas Jean-Baptiste Rolland reçoit en 1902 le Grand Prix de la production de papier à l’Exposition universelle de Paris et veut agrandir les installations de Saint-Jérôme. Cette même année, il acquiert à Sainte-Adèle les terrains de chaque côté de la rivière du Nord, là où trente mètres de chute sont propices à l’érection d’un barrage et à la construction d’un tube de bois cerclé de fer de huit pieds de diamètre. Cette conduite pourra fournir la force motrice utile au moulin à pulpe et à papier. Jean Rolland, maire de Sainte-Adèle de 1916 à 1918, fera tourner les moulins alors connus sous le nom de Les Moulins du Nord. Comme toutes les villes mono-industrielles, Mont-Rolland vivra au rythme des hauts et des bas de l’usine jusqu’à sa fermeture en 1990.
- Augustin Norbert-Morin | VDSA
Augustin Norbert-Morin L’Honorable Augustin-Norbert Morin (1803-1865) L’histoire du développement du territoire de Sainte-Adèle débute avec l’arrivée d’Augustin-Norbert Morin. Avocat, journaliste, député, chef parlementaire, Morin s’implique dans la défense des droits des Canadiens-français. Il collabore à la réorganisation des terres publiques dans le Bas-Canada. Nommé commissaire des terres du canton d’Abercombie, situé au nord de la seigneurerie des Mille-Îles, Morin acquiert 38 terres qu’il divise en parcelles, créant ainsi le premier noyau villageois. Il fait construire une grande maison de ferme tout en haut d’une butte qui surplombe la rivière du Nord. Pour soutenir les colons, il ajoute une scierie, un moulin à carder et un moulin à farine. Il donne au territoire le nom de sa femme, Adèle. La mission de la paroisse de Sainte-Adèle est créée en 1846. Augustin-Norbert Morin, qui dispose de peu de temps pour l’agriculture, confie la direction de sa ferme au docteur Joseph-Benjamin Lachaîne, puis lui lègue le tout en 1861. Morin meurt le 30 juillet 1865, dans sa demeure de Sainte-Adèle (qui deviendra Mont-Rolland), qu’il n’a jamais habitée. INTÉRÊT ARCHITECTURAL La maison de type « québécoise traditionnelle », qui témoigne de l’influence d’Augustin-Norbert Morin en sol adélois, a été depuis transformée et est devenue l’auberge Le Norbert. Augustin-Norbert Morin L’auberge Le Norbert (fermée en 2023)
- La boucherie Ouimet (1900) | VDSA
La boucherie Ouimet (1900) 134-140, rue Morin Le boucher Wilfrid Marinier établit son étal sur la rue Morin, et celui-ci est repris tour à tour par Joseph Machabée, Hervé Desjardins, Wilbrod Meilleur et Auguste Ouimet. Membre d’une famille fondatrice de Sainte-Adèle, Auguste Ouimet épouse, en 1917, Bernadette, la fille aînée de Sigefroid Ouellette, contremaître à la papeterie Rolland, et de Marie-Louise Girouard. Après avoir œuvré sur les chantiers, Auguste Ouimet travaille à la Rolland comme journalier. Puis, il acquiert une boulangerie à Sainte-Adèle avant de la revendre et d’acheter la boucherie de la rue Morin en 1923. Le commerce fait face à l’ancien hôtel Ste Adele Lodge et on raconte que lorsque le boucher faisait cuire son boudin, cela incommodait les touristes. Nommé marguillier à la paroisse de Sainte-Adèle, Auguste Ouimet a été conseiller municipal durant près de 25 ans. Il décède en 1952, à l’âge de 56 ans. Sa femme Bernadette Ouellette hérite de la maison, qu’elle cède à son fils Louis en 1965. La boucherie Ouimet & Frères s’affilie à la bannière des marchés d’alimentation Métro. Les derniers Ouimet quittent la maison en 1979. Le restaurant La Chitarra y a pignon sur rue depuis les années 1990. 1998 Séance du conseil du village de Sainte-Adèle, 1949. De gauche à droite : Auguste Ouimet, J.E. Sauvé, Claude-Henri Grignon, Wilfrid Monette et Léo Desjardins. Journal Les Pays-d’en-Haut, 1967.
- La gare de Mont-Rolland (1928) | VDSA
La gare de Mont-Rolland (1928) 1000, rue Saint-Georges La rivière du Nord attire de nombreux colons. En 1845, Jean-Baptiste Legault dit Deslauriers obtient 202 acres du gouvernement. S’y ajoutent 100 acres supplémentaires en 1849. Isidore Filion, qui est déjà établi à Sainte-Adèle, rachète ces lots en 1854, qu’il cède de son vivant à son fils Magloire en 1858. Lors de la construction du chemin de fer, il dû céder 9 acres de terrain à la compagnie ferroviaire Montréal & Occidental (qui devient le Canadien Pacifique) Le 9 février 1891, au moment où l’on posait les rails en face de la future gare et où le train faisait son apparition, le maire Wilfrid Grignon, accompagné de ses concitoyens, se rend sur le site pour rencontrer les gens du gouvernement et de la compagnie ferroviaire. La gare prend d’abord le nom de Sainte-Adèle. Après la création de la Ville de Mont-Rolland, des pressions sont exercées pour changer le nom de la gare, ce qui fut fait en 1921. La compagnie ferroviaire du Canadien Pacifique met en service ce qu’on appelle des « trains de neige ». En 1927, les wagons sont aménagés pour permettre aux skieurs d’entrer avec leurs skis. La gare étant devenue trop petite, elle est reconstruite en 1928. Dans les années 1960, le transport des passagers est réduit et ce service est abandonné en 1981. Des convois de marchandise circulent jusqu’en 1990. Outre le bâtiment de la gare et sa voie principale, dont on voit l’ancien tracé sur la pierre, on comptait aussi une voie d’évitement d’une capacité de 23 wagons de 40 pieds, deux voies secondaires, un château d’eau parce que les locomotives fonctionnaient au charbon et une cour de triage. La gare de Mont-Rolland. Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut - Coll. Loisirs Laurentides. Le chef de gare Rosaire Courchesne, Laura Beauchamp et le bébé Louis, 1903.
- Les murales des Pays-d'en-Haut | VDSA
Les murales des Pays-d'en-Haut de Sainte-Adèle Véritable incursion dans l’histoire des Pays-d’en-Haut, le circuit des murales vous mènera sur les traces des grands fondateurs et personnages historiques de la région, en plus de vous faire découvrir des scènes typiques des Pays-d’en-Haut. Découvrez, au gré des œuvres géantes disposées sur les murs extérieurs de nombreux bâtiments et sur des murs sur pilotis, des personnages historiques, des institutions adéloises comme la Rolland et le cinéma Pine, ou encore des scènes régionales, telles la drave, la forge, la fondation de Sainte-Adèle, le P’tit Train du Nord, et bien d’autres. Il est également possible de visiter le circuit à l’aide de BaladoDécouverte, une application mobile qui oriente gratuitement les utilisateurs de téléphones et de tablettes dans leur visite guidée de circuits thématiques. Pour découvrir les murales de Sainte-Adèle, il suffit de sélectionner le circuit Les murales des Pays-d'en-Haut. Une visite incontournable pour en apprendre davantage sur l’héritage et le patrimoine de Sainte-Adèle.

