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Histoire - ligne du temps

SAINTE-ADÈLE, DE LA COLONISATION À AUJOURD’HUI 

 

1840

On considère que le début de la colonisation des basses Laurentides date environ de 1840, avec l’arpentage du canton d’Abercombie et de la rivière à Simon, près des lieux où les Algonquins se rendent pour chasser et pêcher. 

 

1842

Avocat, fondateur du journal la Minerve et homme politique intéressé par l’agriculture, Augustin-Norbert Morin se porte acquéreur de 3 800 acres de terres dans le canton d’Abercombie. Il se fait construire une maison sur les rives de la rivière du Nord, à la hauteur de ce que l’on connait aujourd’hui comme le secteur de Mont-Rolland. 

 

1846

Sainte-Adèle constitue un vaste territoire situé au nord de la seigneurie des Mille-Îles, que monseigneur Ignace Bourget, chargé de l’organisation du territoire pour l’église catholique, reconnaît comme une « mission ».

 

1852

Avec l’arrivée du premier curé résident Éphrem Thérien, la mission de Sainte-Adèle acquiert son statut de paroisse.

 

1855

Le village de Sainte-Adèle est créé. Isidore Legault, qui en est élu le premier maire, obtient le contrat de construction de la chapelle. Avec le lotissement, un noyau villageois s’organise autour du lac Rond. On y trouve un hôtel, un magasin général, un moulin à farine et quelques boutiques. Le cultivateur Paschal Longpré, en plus d’être nommé huissier, occupe la position de secrétaire du conseil du village et de la commission scolaire. 

 

1869

L’œuvre d’Augustin-Norbert Morin trouve écho auprès de François-Xavier Labelle, préoccupé par la colonisation dans les Laurentides. Celui-ci est nommé curé de la paroisse de Saint-Jérôme à l’âge de 35 ans. 

 

1878

Le docteur Wilfrid Grignon arrive à Sainte-Adèle. Il achète du menuisier Odile Biroleau dit Lafleur une maison située aujourd’hui sur la rue Morin, à l’angle de la rue Beauchamp. 

 

1886

Impliqué dans sa communauté, le bon docteur Grignon devient maire du village de Sainte-Adèle. L’année suivante, le conseil municipal consent une subvention de 10 000 $ pour le prolongement de la voie ferrée, du nord de Saint-Jérôme à Sainte-Agathe.

 

1891

La voie ferrée atteint Sainte-Adèle quelques mois après la mort du curé Labelle, instigateur du projet. L’apport de ce nouveau moyen de transport vient diversifier la vie économique du village de Sainte-Adèle.

 

1902

Tandis que son projet d’usine de fabrication de papier bat son plein à Saint-Jérôme, Jean-Baptiste Rolland achète un ancien moulin et les terres environnantes de la rivière du Nord, face à la maison d’Augustin-Norbert Morin. Le village de Sainte-Adèle lui consent une exemption de taxes de 25 ans. 

 

1904

Alors que la première feuille de papier fin sort de l’usine, Wilfrid Grignon fait installer dans sa résidence le premier central téléphonique au nord de Saint-Jérôme, qui dessert 11 abonnés. Le docteur fait ensuite construire un aqueduc privé qui fournit l’eau courante dans le haut du village.

 

1916

L’effervescence du ski s’amorce dans les Laurentides avec l’arrivée du suisse Émile Cochand, qui s’installe sur une terre à la frontière des municipalités de Sainte-Adèle et Sainte-Marguerite, et y ouvre le premier centre de ski au Canada.

 

1918

Un village prend forme autour de la compagnie de papier Rolland, qui se constitue en municipalité et se détache de Sainte-Adèle. Le premier maire de Saint-Joseph de Mont-Rolland est Aurèle Lanthier.

 

1923

La Laurentian Hydro Company achète de Charlemagne Campeau le terrain nécessaire à la construction d’un barrage et d’une usine de production d’électricité au bout du 10e rang. La conduite de bois est démolie en 1973 et le bâtiment, deux ans plus tard. En 1979, le site et les aménagements sont intégrés au parc de la rivière Doncaster.

 

1927

À l’occasion de ses noces d’argent sacerdotales et du 75e anniversaire de la paroisse de Sainte-Adèle, le curé James Lesage fait ériger une croix sur le Sommet Bleu. La croix est bénie lors de la 2e journée des festivités tenues les 27 et 28 juillet.

 

La compagnie ferroviaire du Canadien Pacifique met en ligne ses trains de neige. L’arrivée massive des skieurs permet de prolonger la saison touristique, transforme la configuration du territoire et modifie largement l’économie adéloise.

 

1932

Sous l’impulsion de la Laurentian Resort Association - un regroupement hôtelier - Herman Smith Johannsen dit Jackrabbit entreprend, en 1932, le défrichage et le balisage de la Maple Leaf ski Trail, un réseau de 128 kilomètres reliant les auberges, les centres de ski et les attraits des villages des Laurentides.

 

1933

Claude-Henri Grignon termine l’écriture du roman Un homme et son péché. 

 

1934

Marie-Joséphine Hartford achète ses premiers lots sur le versant sud-ouest du mont Gabriel et y fait construire une auberge deux ans plus tard.

 

1938

Le centre de ski les Côtes 40-80 ouvre ses portes aux nouveaux amateurs de ce sport en effervescence dans la région.

 

1940

Au début des années 1940, ne pouvant élargir la route 11 qui passe par la rue Valiquette, le gouvernement de la province de Québec aménage un nouveau tracé à travers les terres. La rue Valiquette perd son statut de route nationale au profit du boulevard de Sainte-Adèle. 

 

1948

Inauguration, par Philippe Fermanian, du cinéma indépendant le Pine Theater, dont la notoriété dépasse rapidement nos frontières. 

 

1949

Pauline Rochon fonde le Centre d’art de Sainte-Adèle, qui regroupe plusieurs artistes de la modernité, dont Mariette Rousseau et Claude Vermette. L’année suivante, la Nuit laurentienne voit le jour et le caricaturiste Robert Lapalme réalise une énorme fresque sur la rue Morin. 

 

1950

La Corporation du village de Sainte-Adèle fait construire sur la côte Morin un hôtel de ville et une caserne de pompiers adjacente. 

 

1964

Sainte-Adèle acquiert son statut de ville avec la fusion du Village et de la Paroisse. Le premier maire élu aux élections de 1965 est Lionel Patry.

 

1967

Le 25 février, Maurice Aveline lance le premier numéro du Journal des Pays-d’en-Haut. Le Village de Séraphin voit le jour grâce à Claude-Henri Grignon, Roland Liboiron et Fernand Montplaisir. Il ferme ses portes en 1998. 

 

1975

Jean-Paul « Eddy » Fortier, copropriétaire de l’hôtel des Monts, crée un organisme qui regroupe plus de 250 adeptes de ski de fond. Il travaille sur sa première carte des sentiers. En 1987, il aménage au parc de la rivière Doncaster le Relais du Père Eddy, un refuge dédié aux adeptes de plein air.

 

1982

Après le décès du sculpteur Zénon Alary en 1974, Simone Constantineau redonne vie aux œuvres de l’artiste en créant un musée qui s’installe dans l’ancienne école des frères Maristes, devenue l’hôtel de ville de Mont-Rolland, puis le site permanent du musée éponyme. 

 

1990

L’usine Rolland ferme ses portes. 

 

1994

La MRC des Pays-d’en-Haut devient locataire de l’emprise et de l’ancienne gare de Mont-Rolland. Un bail est signé avec le ministère des Transports du Québec afin de prendre en charge la partie de l’emprise ferroviaire située sur son territoire.

 

1996

Après le démantèlement de la voie ferrée par le Candien Pacifique, le Parc linéaire le P’tit train du nord est créé.

 

1997

Sainte-Adèle et Mont-Rolland fusionnent pour former le grand Sainte-Adèle que l’on connaît aujourd’hui. Pierre Grignon est élu maire de la nouvelle ville.

 

2005 

La topographie naturelle de l’ancien site du Ste Adele Lodge est idéale pour l’aménagement du lieu en Parc de la Famille, réalisé en 2005. Sainte-Adèle se mérite le premier prix Aménagement, catégorie Municipalité de moins de 20 000 habitants lors du colloque Les arts et la ville en 2007. 

 

2013

Inauguration officielle, le 4 septembre, de la Place des citoyens et du parc Claude-Henri-Grignon. 

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