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- L’ancien presbytère et maison du sacristain | VDSA
L’ancien presbytère et maison du sacristain 1417, rue Saint-Jean Delphis Bélec acquiert, en 1918, un terrain sur le chemin appelé « de l’Église », qu’il revend au révérend père Joseph Gauthier, prêtre de Montréal. C’est à cet endroit que réside Adélard Duplessis - premier curé de Mont-Rolland -, la paroisse n’ayant pas les moyens de le loger. Joseph-Arthur Gauthier, curé de la paroisse Saint-Joseph de Mont-Rolland, acquiert le bâtiment en 1929 et le cède à la paroisse, représentée par Casimir Latour, pour la somme d’un dollar. Le presbytère est vendu en 2012. La maison a, depuis, trouvé une fonction multi résidentielle et la partie gauche de la galerie a été ajoutée. INTÉRÊT ARCHITECTURAL Aujourd’hui, le bâtiment conserve plusieurs éléments intéressants, dont les colonnes de bois, le fronton qui porte les motifs en bas-relief d’un soleil stylisé, un élément que l’on retrouve sur plusieurs bâtiments de Mont- Rolland, ainsi qu’une galerie protégée par un avant-toit qui court sur deux façades. Le presbytère au milieu de la rue Saint-Jean, vers 1930 Carte postale Ludger Charpentier - Coll. M-G Vallières. Ancien presbytère Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut.
- Parc Lionel-Patry | VDSA
Lionel Patry. Collection Jacques Patry. Anthime Valiquette maire de Sainte-Adèle village et Lionel Patry, maire de Sainte-Adèle paroisse. Collection Maureen Chartrand et Jean-Pierre Patry. La fraterie Patry, Collection Maureen Chartrand et Jean-Pierre Patry. Le petit Jean-Pierre devant la maison familiale. Collection Maureen Chartrand et Jean-Pierre Patry. Vue de l’église de Sainte-Adèle construite en 1952 Collection : Christiane Brault, 2020. Le nouvel hôtel de ville est inauguré le 11 décembre 1966 en présence du maire Patry, de Léo Cadieux, ministre associé à la Défense nationale et député fédéral de Terrebonne , Francis Boudreau, ministre d’État du Québec aux Affaires municipales, et d’Hubert Murray, député de Terrebonne. Collection Ville de Sainte-Adèle. Lionel Patry debout en discours. Maison sur la rue Patry, à Sainte-Adèle en 2020. Photo : Christiane Brault. De gauche à droite : Lucius Bélanger, Jean Chollet, Rolland Lambert, Lucien Rolland, homme non identifié, enfant non identifié, Claude Grégoire. Inauguration de l'usine de filtration de la Rolland 1975 - Lionel Patry, maire et son père Le nouvel hôtel de ville est inauguré le 11 décembre 1966 en présence du maire Patry, de Léo Cadieux, ministre associé à la Défense nationale et député fédéral de Terrebonne , Francis Boudreau, ministre d’État du Québec aux Affaires municipales, et d’Hubert Murray, député de Terrebonne. Collection Ville de Sainte-Adèle. Lionel Patry (1911-1992) Les Patry à Sainte-Adèle En 1851, Alexis Legault, dit Deslauriers, acquiert une terre située sur une partie du lot 12, dans le 10e rang, dans le canton d’Abercombie. Le terrain s’étend approximativement de la rue Notre-Dame à la montée du chemin du Mont-Sauvage, puis entre ce que l’on connaît aujourd’hui comme étant la rue du Bois-Joli jusqu’à la voie d’accès à l’autoroute des Laurentides. Lionel Patry s’en porte acquéreur en 1944. La maison, qui appartient toujours à la famille Patry, aurait été construite au tournant du 19e siècle. Lionel Patry, entrepreneur Lionel Patry est associé à la firme d’ingénieurs Lalonde et Valois. Entrepreneur actif, il s’implique dans la construction de plusieurs maisons à Sainte-Adèle, notamment dans le domaine Deauville et le Sommet-Bleu. Syndic pour la construction de l’église de Sainte-Adèle Lionel Patry, Wilfrid Monette et Claude-Henri Grignon sont élus membres du Syndic pour la construction de la nouvelle église qui est inaugurée en 1952. Le Syndic a la charge de voir au bon déroulement des travaux, mais surtout de bien surveiller les finances. Le premier maire de Sainte-Adèle, Lionel Patry Après avoir occupé le poste de maire de la municipalité de la paroisse de Sainte-Adèle, de 1959 à 1965, Lionel Patry devient, lors de la fusion du village et de la paroisse en 1964, le premier maire de la nouvelle ville de Sainte-Adèle. Sainte-Adèle est la première municipalité au Québec à adhérer aux nouvelles dispositions de la Loi sur les fusions des municipalités énoncées par le ministre Pierre Laporte en 1965. Pour regrouper tous les services au même endroit, les nouveaux dirigeants se dotent d’un nouvel hôtel de ville qui est inauguré en décembre 1966. Parc Lionel-Patry
- Maison Olivier Rolland | VDSA
Maison Olivier Rolland La maison Olivier Rolland (1200 rue Saint-Jean) Le bâtiment situé au 1200 de la rue Saint-Jean à Sainte-Adèle s’inscrit dans l’histoire de la compagnie de fabrication de papier fin La Rolland, dont les activités dans la fabrication de papier se sont déroulées de 1902 à 1991. Avant que les papeteries ne voient le jour dans les Laurentides, Jean-Baptiste Rolland - père de Stanislas-Jean-Baptiste, fondateur des usines de Saint-Jérôme et de Sainte-Adèle - s’intéresse à la promotion foncière et à la construction domiciliaire. Au milieu du 19ᵉ siècle, il acquiert des terrains et fait bâtir des logements à Montréal. Son intérêt dans ce domaine s’accroît rapidement si bien qu’il fait ériger de belles maisons en rangée sur les rues Saint-Denis et Berri, face au carré Viger. Ces résidences d’inspiration victorienne sont fort prisées par la nouvelle bourgeoisie francophone. La maison de la rue Saint-Jean s’inscrit dans une typologie d’esprit victorien éclectique, avec son volume rectangulaire, la position de ses ouvertures, ses balcons, avant-toits, galbes, ses toitures en tôle à la canadienne, ses lucarnes ainsi que son ornementation très soignée. L’implantation du bâtiment prend place légèrement en retrait de la rue Saint-Jean (autrefois rue de l’Église) et de la rue Rolland à Sainte-Adèle. Cette maison est bâtie d’après un plan de 60 par 35 pieds et prend place sur un terrain boisé de 90 000 pieds carrés. Les éléments historiques Olivier Rolland a habité la maison dès 1917. En 1935 et 1936, il effectue diverses rénovations afin de répondre aux nouveaux besoins de la famille. À l’époque, les chevaux étaient logés dans l’étable à l’arrière de la maison. Avec l’arrivée des voitures, le bâtiment a été transformé en garage. À l’initiative de madame Villemaire et de quelques dames ayant des enfants d’âge à fréquenter une maternelle, une classe est aménagée en 1949 dans la résidence d’Olivier et d’Aline Rolland jusqu’en 1952. Après le départ d’Olivier, son fils Lucien décide de demeurer à Saint-Jérôme et la maison sera habitée par la famille du gérant Jean-Yves Chartrand, puis de celle de Ted Robitaille, cadre de l’usine. En 1975, la compagnie commence à se départir de certains biens, dont la ferme et les maisons des dirigeants de la Compagnie, dont les deux maisons de villégiature situées sur la rue Saint-Jean où logent les dirigeants de La Rolland – l’autre étant le 1450 rue Saint-Jean. Bruno Rolland, petit-fils d’Olivier Rolland, achète la maison du 1200 rue Saint-Jean. La maison n’ayant pas été rénovée depuis l’époque d’Olivier Rolland. Bruno Rolland fait refaire la toiture, l’électricité, la plomberie et a fait changer quelques fenêtres tout en conservant le cachet d’origine de la maison. La famille la conserve jusqu’en 1995. Durant cinq ans, la vaste demeure change fréquemment de propriétaires. En 2000, le bâtiment devient l’auberge Au clos Rolland, couette et café. Parmi les dix salles de bain que compte la maison, l’une d’elles a conservé toutes ses composantes et son caractère d’origine. Les éléments extérieurs La maison Olivier-Rolland consiste en un vaste bâtiment de bois, érigé sur un solage de pierre des champs, un matériau très présent dans la région des Laurentides. Le soubassement d’une hauteur de six pieds, nous permet d’apprécier les composantes structurelles de la maison. La toiture présente plusieurs versants à demi-croupes. On reconnaît ce type de toiture à sa charpente à deux versants de forme triangulaire, compris entre deux arêtiers, pour former un pan de forme trapézoïdale. Parmi les avancées, plusieurs avant-toits avec fronton, des saillies, une véranda et un solarium sont présents sur l’une ou l’autre des façades. Mais ce qui distingue vraiment la maison c’est le magnifique couronnement ajouré et ornementé qui coiffe le balcon à l’étage, de l’entrée principale. Nous pouvons également observer le jeu des colonnes tournées et de balustres façonnés en bois. Cet élément architectural comporte également une dentelle de bois ouvragée et des éléments distinctifs en forme de lys qui se veulent une référence avec la société francophone du Québec. Le premier descendant de la famille arrivé en Nouvelle-France, Jean-Pierre Rolland, fait partie du régiment de Guyenne venu défendre notre territoire de 1755 à 1760. Jean-Baptiste Rolland a d’ailleurs œuvré au côté du fondateur de la Société Saint-Jean-Baptiste, Ludger Duvernay. La fleur de Lys est également présente sur les armoiries de la ville de Mont-Rolland. Il existe d’autres éléments d’intérêt. Sur la façade qui donne sur la voie publique, les galbes disposés au-dessus des galeries sont ornés de lambrequins, finement ciselés, de colonnes fuselées. Cet élément architectural rappelle la présence d’une typologie néogothique. Des appliques représentant un soleil rayonnant situés dans les frontons ornent plusieurs bâtiments de Mont-Rolland. Des lucarnes en saillie à croupe sont ancrées dans les combles du toit pour éclairer et ventiler les chambres qui y sont présentes. Ces structures en saillie sont de type à croupes. À l’époque de sa construction une galerie courait sur deux façades et une tonnelle ouverte et ornementée était attachée à la maison, comme en fait foi une photo de l’époque. Les valeurs patrimoniales de la maison de villégiature de Sainte-Adèle ayant logé plusieurs gérants de la Rolland, dont Jean et Olivier Rolland et leurs familles, repose sur ses intérêts historique, architectural et son ancienneté. Son édification nous livre un témoignage du passé et constitue un point de repère important, toujours présent, dans le secteur de Mont-Rolland. Les éléments caractéristiques Les éléments caractéristiques de la maison Olivier-Rolland comprennent, notamment: - le positionnement de la maison, sur l'ancienne trame urbaine du village de la compagnie, sur un vaste terrain en relief et boisé; - le bâtiment de style victorien en bois à trois niveaux est coiffé de toitures irrégulières à deux versants; - les toitures avec versants droits qui se terminent par des pans en demi-croupe; - Les matériaux d'origine, dont les parements de bois à clin et planche charnière en plus d'une maçonnerie de pierre des champs; - les toitures et galeries couvertes d'un avant-toit en tôle posée à la canadienne; - les ouvertures organisées à la fois de façon symétrique et asymétrique selon la disposition et l'importance des façades; - les façades avec des fenêtres en bois à carreaux, à battants et à guillotines ainsi qu'une grande baie à triplet et de portes en bois de menuiserie d'assemblage; - les ornementations très présentes sur toutes les composantes de la maison, comme les colonnes tournées, les lambrequins, les balustrades et les corniches ornementées. Maison Olivier Rolland, 2019. Collection Christiane Brault. Olivier Rolland. Maison Olivier-Rolland, 1945. Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut. Vue du grand pan stylisé de fleur de lys finement ciselé. Collection Ville de Sainte-Adèle. Soleil rayonnant apposé comme ornementation dans les frontons. Collection Ville de Sainte-Adèle. Maison Olivier Rolland, 1910. Collection François Rolland.
- Étienne MARTIN - Rue Saint-Jean | VDSA
RUE SAINT-JEAN - 2010 Étienne Martin À Sainte-Adèle, où il passe son enfance et son adolescence, Étienne Martin découvre très tôt les propriétés et les possibilités qu’offre l’encre. Intègre devant les toiles et devant la vie, le peintre exprime son art, sans comparaison ni prétention. Authentique, nu et sans masque, il se reproduit au travers de ses œuvres. RUE SAINT-JEAN - 2010 En 1913, Mgr Bruchési, en visite pastorale, vient bénir l’agrandissement de l’usine à Mont-Rolland. Il accorde le droit de construire une chapelle. Les abbés Parfait Michaud et J.A. Bolduc devinrent les premiers prêtres desservants sous la responsabilité du curé Armand Paiement de Sainte-Adèle. Dès 1914, les syndics sont élus pour la construction de la chapelle. Les élus sont : Jean Rolland, gérant de l’usine et conseiller de Sainte-Adèle, Ovila Proteau, marchand général et postier, Moïse Deschambault, hôtelier, Lambert Beauchamp et Aurèle Lanthier, comptables de l’usine. La construction se fera sur une partie du lot donné par Jean Rolland qui l’avait reçu de son père. Les plans d’architecte seront exécutés par Wilfrid Fillion, entrepreneur de Saint-Jérôme, au prix de 4750 $. Les ornements sacerdotaux viennent d’un marchand en faillite. Les Rolland fournissent le bois, les outils et les hommes pour la construction. Un membre de la famille donne l’orgue et le tableau de la Sainte Famille. Des chaises occupent la nef et la première messe sera célébrée le jour de Noël. La bénédiction de la chapelle sera faite par Monseigneur Martin. Une tombola organisée par le curé Paiement de Sainte-Adèle rapporta 2000 $.
- Le restaurant Chez Milot (1929) | VDSA
Le restaurant Chez Milot (1929) 958, rue Valiquette Ernest (Henri-Édouard) Desjardins, fils d’Arcade Desjardins et d’Annie McGuire, épouse en 1929 Juliette, la fille aînée du docteur Jérémie Poirier et d’Yvette Gadoury. Ernest, qui a acquis un lot sur la rue Valiquette en 1926, y fait bâtir une maison. Il fait ensuite construire un garage sur l’emplacement, à proximité de la maison, là où se trouve le dépanneur. À l’époque, il était le seul garagiste au village à réparer des voitures. De magnifiques automobiles attendaient devant le commerce que le mécanicien s’en charge, tandis que leurs propriétaires ou parfois le chauffeur, patientaient au salon de la maison Desjardins. Au rez-de-chaussée, on accueillait également les usagers du bureau de poste de Sainte-Adèle-en-bas. Devenue veuve, Juliette Poirier revend la maison en 1974. Depuis, la bâtisse a accueilli la garderie la Barbouille, le Bistrot de la vieille poste et l’Ailloli de la poste, avant de devenir le restaurant Chez Milot en 1985. Le bâtiment est demeuré presqu’inchangé au fil du temps. Autrefois, une grande galerie courait sur la façade principale et sur le côté qui donne sur le stationnement. 1986
- Olivier Rolland | VDSA
Olivier Rolland Né en 1884, à Saint-Jérôme, Olivier Rolland est le fils de Stanislas-Jean-Baptiste Rolland, le président de la Compagnie de papier Rolland. Il effectue ses premières études au Collège du Mont Saint-Louis puis complète son cours classique, au Collège Sainte-Marie de Montréal, dont l’institution est dirigée par les Jésuites avant de devenir l’Université du Québec à Montréal. Pour parfaire son expertise, Rolland part ensuite Manchester Institute of Technology en Angleterre. Nouvellement diplômé, il continue sa formation en travaillant dans les grandes fabriques de papier en France et en Allemagne. Olivier Rolland participe à l’Exposition Internationale de l’Industrie du Livre et des Arts Graphiques de Leipzig en 1914, en Allemagne, avant de tenter de regagner le Canada, alors que la déclaration de la guerre est prononcée. Chimiste de formation, Olivier Rolland débute à la Compagnie de Papier Rolland à l’usine à Saint-Jérôme en 1916, puis est nommé gérant de l’usine de Mont-Rolland, l’année suivante. Marié à Aline Dorion, Ils auront trois garçons qui prendront la suite dans l’entreprise : Lucien, Lantier, Roger et une fille : Claire. L’implication sociale d’Olivier Rolland Olivier Rolland suit de près la fondation et la construction de l’église Saint-Joseph de Mont-Rolland et fait don en 1919, d’une magnifique peinture de l’artiste Georges Delfosse, qui est aussitôt installée dans le chœur. La famille Rolland contribue financièrement à l’œuvre de la paroisse durant de nombreuses années. Pour les remercier, « le quatrième banc, de la section gauche lui est alloué « à vie » dans l’église. Les initiales d’Olivier Rolland (O.R.) qui sont fixées sur le côté du banc sont encore présentes aujourd’hui. Membre fondateur de la caisse populaire de Saint-Joseph de Mont-Rolland, Olivier Rolland en assume la présidence du 2 mars 1919 au 7 juillet 1942. Il s’implique aussi dans la construction de l’école Saint-Georges en 1923 en cédant le terrain pour l’édification du bâtiment. Les dames de Mont-Rolland souhaite offrir une maternelle aux jeunes enfants du village. M. et Mme Rolland mettent à leur disposition une pièce dans leur demeure de la rue Saint-Jean. À l’image de son grand-père, le sénateur, imprimeur et hommes d’affaires Jean-Baptiste Rolland, Olivier Rolland collabore à l’écriture d’articles dans de nombreuses publications, dont le Pulp and Paper Magasine du Canada et le Paper de New-York. Il siège au conseil d’administration de l’Association Canadienne des pâtes et papier, dont il est un des membres fondateurs de la section technique. Rolland s’avère également un excellent conférencier. À titre d’exemple, citons un article présenté lors du Congrès annuel de l’Association de la pulpe et du papier, tenu en janvier 1924. Le Montreal Paper Club annonce que l’orateur sera M. Olivier Rolland, un des manufacturiers pionniers de beaux papiers au Canada, et dont les produits ont été appréciés dans le monde entier. Olivier Rolland collabore également à la venue des frères Maristes et à la construction, en 1936, d’un nouveau bâtiment scolaire à Mont-Rolland. L’école commerciale et agricole Saint-Jean-Baptiste, prend place tout en haut de la butte au centre du village. Impliqué dans plusieurs œuvres caritatives, il met à la disposition de la Colonie de vacances du Sacré-Cœur une ancienne auberge, qu’il possède sur le 3e rang (chemin du Loup-Garou), aux abords de la rivière aux Mulets à Sainte-Adèle. Grand sportif, Olivier Rolland prône l’activité physique pour tous en dotant la municipalité de terrains sportifs, dont une salle de quilles, une patinoire, des terrains de tennis, etc. L’industriel accède au poste de gérant-général de l’entreprise, puis accède à la vice-présidence en 1946, alors que son père Stanislas Jean-Baptiste qui vient d’avoir 77 ans prend sa retraite. Sous la gouverne d’Olivier Rolland, l'entreprise se constitue en une nouvelle société et prend le nom de La Compagnie de Papier Rolland Limitée. Il décède en 1975 à l’âge de 90 ans. La ville de Sainte-Adèle a inscrit le nom d’Olivier Rolland, à titre de personnage historique, au Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Olivier Rolland Maison Olivier Rolland, 1200 rue Saint-Jean, Sainte-Adèle
- Maison Claude-Henri Grignon | VDSA
Maison Claude-Henri Grignon La maison Claude-Henri Grignon (195 rue Morin) Claude-Henri Grignon est l’un des personnages le plus important de la municipalité. Maire, commissaire d’école, préfet du comté de Terrebonne, syndic pour la construction de la nouvelle église, il s’est inscrit au cœur de tous les débats. Éléments historiques En 1858, Israël Desjardins (1834-1908) quitte Saint-Jérôme en compagnie de Philomène Lapointe qu’il vient d’épouser. Israël Desjardins acquiert du forgeron François Chamereau dit St-Jean le lot 73 sur lequel est déjà probablement érigée une maison et une boutique de forge. Le couple s’installe à Sainte-Adèle dans une partie du village embryonnaire qui prend forme en haut de la côte, près de l’église de Sainte-Adèle, nouvellement construite. Au recensement de 1861, ils ont déjà une fille : Donalda. Quinze autres enfants suivront, dont Arcade (inspecteur des travaux à Sainte-Adèle et prêteur usurier) et Sigefroi (boulanger de père en fils). Le père et ses fils marqueront notre histoire. Après le décès de son mari, Philomène Lapointe lègue la terre, la maison, l’écurie, la forge et autres dépendances à ses enfants. Arcade et Sigefroi rachètent la part de leurs frères et sœurs. Sigefroi transforme la forge en boulangerie. À son retour de la Première Guerre mondiale le docteur Louis-Marie Grignon acquiert, en 1920 et 1924, des frères Desjardins la maison. Son frère Claude-Henri s’y installe en 1925 pour en faire sa demeure, mais aussi son havre pour l’écriture, notamment du roman Un Homme et son péché, qu’il publie en 1933. Claude-Henri Grignon décède en 1976. À la même époque, ou un peu avant, le toit mansard situé sur la partie Est du bâtiment fait place à un toit à deux versants. La lucarne a été retirée pour être remplacée par une baie vitrée. La demeure revient sur le marché et Claire Grignon, fille de Claude-Henri et de Thérèse Lambert l’achète en 1983. Les architectes André et Michel Lefebvre sont propriétaires de la demeure de 1986 et 2001. Plusieurs autres se succèdent au fil des ans et la maison tombe peu à peu dans l’oubli. L'implantation La maison du 195 de la rue Morin à Sainte-Adèle est située dans ce que l’on nommait jadis le haut du village. Le secteur qui compte de nombreuses propriétés centenaires est bordé par le mont Chantecler et le lac Rond, nommé ainsi pour la forme de son plan d’eau. La maison est située en bordure de la rue Morin, à l’angle de la rue Grignon. Aujourd’hui, ce secteur est situé à l’ouest du village. La maison est bâtie selon deux plans juxtaposés, puisque la demeure comptait à l’origine, une maison de forme rectangulaire et d’une forge, de dimension carrée. Une grande véranda a été ajoutée par la suite. Les dimensions de cet immeuble sont d’environ 48 pieds de façade par 24 pieds de profondeur. Érigée sur deux étages, l’aire habitable est de 2178 pieds carrés. Le type d'architecture La typologie constructive s’inscrit dans une architecture néoclassique anglaise avec ses deux étages, sa composition symétrique, ses frontons triangulaires disposés au-dessus des entrées, peu d’éléments en saillie et l’aménagement de galeries. Par contre, elle ne possède pas autant d’ouverture que la typologie conventionnelle. La maison repose sur une maçonnerie de pierres à crépi. Les fenêtres au soubassement sont enchâssées dans un appareil de briques. Parmi les éléments d’intérêt, notons des fenêtres à petits carreaux, et leur mécanisme à battants. Les portes en bois, percées de douze carreaux de verre, sont surmontées d’une imposte qui semble d’origine. Son toit mansard ayant été retiré avant 1976, le bâtiment possède maintenant des toits à deux versants droits, qui sont recouverts de tôle à baguette. Des contrevents, de couleur verte, formés de panneaux pleins et leurs ferronneries semblent intacts. Sur les balcons avant, un jeu de colonnes repose sur une base carrée à caisson surmonté d’un fût carré légèrement conique qui supportent les frontons triangulaires. Les souches de cheminées sont insérées dans le prolongement du mur-pignon au centre du faîte, aux deux extrémités de la demeure. Le foyer de maçonnerie de pierre d’époque trône toujours au centre du salon. La reconnaissance de la maison Claude-Henri grignon comme bâtiment patrimonial Une première tentative pour la citation de la maison Claude-Henri-Grignon Après le décès de Claude-Henri Grignon, sa fille Claire milite pour sauvegarder les archives de son père et entreprend des démarches pour que la maison devienne une propriété de l’État et qu’elle soit reconnue monument historique. La ville de Sainte-Adèle fait l’acquisition des œuvres écrites par Claude-Henri Grignon. Divers documents (lettres, gouaches, lithos) ont été cédés à la Bibliothèque nationale du Québec, en 1979. La question de la reconnaissance du bâtiment s’invite dans la campagne électorale provinciale en 1981. Les candidats en font la promesse. Du côté municipal, le maire Daniel Dubé exprime son intérêt et interpelle les instances gouvernementales à agir en ce sens. Une plaque commémorative pour le cinquantenaire d’Un homme et son péché Pour souligner le 50ᵉ anniversaire de la publication du roman Un homme et son péché, le Comité des amis de Claude-Henri Grignon est créé le 8 janvier 1982 et des dons sont sollicités auprès de la population. Lors d’une cérémonie tenue, le dimanche 16 octobre 1983, et réunissant de nombreux invités, madame Juliette Poirier-Desjardins, fille du docteur Poirier, belle-fille d’Arcade Desjardins et grande amie du célèbre romancier dévoile une plaque de bronze qui est apposée depuis sur la maison. Deuxième tentative de citation patrimoniale La maison de Claude-Henri Grignon deviendra-t-elle historique ? C’est la question que se pose à nouveau Claire Grignon, les administrateurs de la Chambre de commerce de Sainte-Adèle et les représentants de la Société d’histoire des Pays-d’en-Haut en 1986. Lors de la création de la nouvelle ville de Sainte-Adèle - regroupée avec Mont-Rolland en 1997-, alors que le filleul de Claude-Henri Grignon, Pierre Grignon, est élu au poste de maire, la question s’inscrit à nouveau dans l’agenda. L’achat de la propriété́ par la municipalité́ est envisagé́, puis rejeté́ par le conseil de ville. La bibliothèque municipale prend le nom de Claude-Henri Grignon En 1998, la bibliothèque municipale de Sainte-Adèle change de dénomination sociale pour prendre celle de Bibliothèque Claude-Henri Grignon. L’identification du patrimoine culturel par la ville de Sainte-Adèle Une nouvelle Loi sur le patrimoine culturel entre en vigueur en 2011. Dorénavant, une municipalité́ peut, par règlement identifier des éléments du patrimoine immatériel, un personnage historique décédé́, un événement ou un lieu historique. En reconnaissance de l’apport de l’auteur à sa région, la ville de Sainte-Adèle attribue un statut légal de personnage historique à Claude-Henri Grignon en 2017. Son nom et son œuvre figurent dorénavant au registre du patrimoine culturel du Québec. La valeur patrimoniale globale Plusieurs éléments d’intérêt justifient la désignation du lieu comme bâtiment patrimonial, Ces valeurs sont d’ordre : Informations historiques La maison Claude-Henri Grignon témoigne des origines urbanistiques du noyau villageois de Sainte-Adèle qui prend forme autour de l’église paroissiale construite en 1852. Valeur architecturale Le bâtiment présente un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. Il s’inscrit dans La typologie constructive du milieu du 19e siècle. Le personnage associé Claude-Henri Grignon demeure l’un des symboles les plus significatifs ayant apporté́ à Sainte-Adèle et au Pays d’en Haut, leur notoriété́. Il est né, a grandi, a œuvré et est décédé́ à Sainte-Adèle. Il a joué́ tour à tour, les rôles de maire, commissaire d’école, préfet du comté de Terrebonne, syndic dans la construction de la 2ᵉ église du village en 1952 et la venue d’une nouvelle centrale téléphonique. Auteur prolifique, il a fait connaître par ses écrits et par son roman Un homme est son péché , tout un pan de l’histoire de la colonisation des Laurentides. Maison Claude-Henri Grignon, 2019. Collection Ville de Sainte-Adèle. Claude-Henri Grignon dans sa bibliothèque. Vue aérienne de la maison du 195 rue Moriné. Maison Claude-Henri Grignon, 1967. Collection M.-G. Vallières. Cérémonie du dévoilement de la plaque de bronze. Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut.
- La maison des Brunet | VDSA
La maison des Brunet 1421, rue Claude-Grégoire Henri Rolland, fils de Stanislas-Jean-Baptiste, vend ce site à Joseph Brunet en 1925. Sa femme Éléonore en hérite à son décès en 1945. Cette petite maison de 20 x 20 pieds a appartenu à Simone Brunet, qui l’a longtemps habitée. Tous les garçons qui fréquentaient le collège des frères Maristes passaient devant pour se rendre à l’école. Ils allaient s’approvisionner en bonbons à la « cenne » dans le commerce de madame Brunet. Elle cultivait aussi de magnifiques orchidées, en plus d’entretenir son joli potager avec amour. Cette maison, plus petite que les autres, déroge du cadre établi des constructions dans le village de compagnie en raison des contraintes du site. Située en bas de la colline, cette propriété a été érigée sur un rocher qui est demeuré enclavé dans la cave de terre. INTÉRÊT ARCHITECTURAL On apprécie plusieurs éléments d’origine de cette maison, dont la grande galerie recouverte d’un avant-toit qui court sur trois façades. La maison présente une toiture à deux versants légèrement galbés. Toutes les ouvertures sont placées de façon symétrique. 1990 2016
- La maison Théodule-Huot (1907) | VDSA
La maison Théodule-Huot (1907) 80, rue Morin Eudoxie, fille d’Aldéric Valiquette et de Rose-Délima Arbic, épouse le menuisier Rodrigue Huot en 1902. Au décès de son père en 1936, Eudoxie hérite de la maison paternelle. Leur fils Théodule Huot (1917-2012) accomplit ses premières prouesses aux côtes 40-80. Il exécute ses premiers sauts périlleux sur ses grands skis de bois bien avant la venue du ski acrobatique. Accrédité par l’Alliance des instructeurs de ski du Canada en 1943, il est engagé comme moniteur aux côtes 40-80. En 1951, il se construit une petite échoppe à côté de la maison de ses grands-parents. Ainsi est né le Pine Ski Shop Théo Huot, spécialisé dans la pose de fixations. La renommée de l’entreprise dépasse les frontières. Théodule Huot est intronisé au Musée du ski des Laurentides pour sa contribution au développement du ski dans la région. À 60 ans, Théodule Huot ferme boutique et s’adonne à une nouvelle passion : la peinture. La maison de brique, recouverte d’un toit à quatre versants, abrite, depuis 1975, la famille Hevey et la galerie d’art du même nom. La Galerie d’art Hevey, 2016. Théodule Huot dans son atelier. Coll. Normand Huot.
- La maison de Delphis Labelle (1918) | VDSA
La maison de Delphis Labelle (1918) 1439-1441, rue Saint-Jean On pense que ce bâtiment a été érigé par le menuisier Isaïe Desormeaux, puisqu’il est propriétaire du site entre 1915 et 1920. La maison aurait été construite en 1918. Elle est rachetée en 1920 par l’employé de la Rolland Sigefroid Ouellette, qui la revend à Delphis Labelle, fils d’Alexandre Labelle. Ce dernier a lambrissé de brique les maisons voisines; un revêtement qu’elles ont perdu depuis. Les Labelle en seront propriétaires de 1928 à 1959. Il est possible que la veuve de Delphis Labelle, Delphine Carrière, y ait résidé jusqu’en 1967. INTÉRÊT ARCHITECTURAL Les fenêtres de la façade s’insèrent dans les combles, protégées par de petites lucarnes cintrées. Sur le fronton, qui surplombe la porte à l’étage, se trouvait une applique de bois représentant un soleil stylisé, qui a disparu. Malgré les altérations faites au fil du temps, cette maison conserve un cachet d’antan et demeure une belle d’autrefois. La maison de Delphis Labelle, avant sa restauration Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut. Maison Delphis-Labelle, 2016.
- La Quincaillerie des Saveurs Starca | VDSA
La Quincaillerie des Saveurs Starca (1924) 1395, rue Saint-Joseph Arcade Desjardins acquiert le site et le bâtiment en 1924. Plusieurs transactions s’ensuivent, jusqu’à ce que Jimmy Nadon, ingénieur à la Rolland, le revende, en 1945, à Albert Bertrand. La veuve de Bertrand, Alice Nadon, cède le bâtiment à son beau-fils Jean-Guy Legault – époux de Huguette Bertrand - en 1958. Gérald Desjardins, qui délaisse la pâtisserie familiale, acquiert le bâtiment dans les années 1960 et y ouvre une quincaillerie, avec pompe à essence et autres services. En 2010, l’entreprise Les produits Starca – un clin d’œil aux noms des filles des propriétaires- rachète l’immeuble et y ouvre la Quincaillerie des saveurs Starca. La rue Deschambault Derrière le bâtiment s’étire la rue Deschambault, qui effectue une large courbe pour ressortir plus loin à la halte Zénon-Alary. Après le décès de Julie Tassé en 1926, Élie devint l’unique héritier des terres des Filion et vend ses terres à son beau-frère Théodore Deschambault en 1940. La voie publique est nommée en l’honneur de Théodore Deschambault, initiateur du projet de développement en 1945. En haut de la butte, derrière le terrain vague où se trouvaient autrefois le garage municipal et la caserne d’incendie, Deschambault élevait des renards. Il a travaillé 52 ans à la papeterie Rolland. La quincaillerie avec ses pompes à essence, 1975. La Quincaillerie des saveurs Starca, 2023.
- Parc Lépine | VDSA
Parc Lépine La ferme St-Germain Sur la terre où est aujourd’hui construit le parc Lépine se trouvait une ferme appartenant à la famille St-Germain. On y élevait, par milliers, des poussins de poules pondeuses de race pure Plymouth Rock. L’entreprise était située tout près de la voie ferrée d’où l’on pouvait expédier rapidement les poules vers Montréal et même dans la région de Boston. Les Lépine à Mont-Rolland Armand Lépine se marie avec Marie-Ange Gohier de Saint-Hippolyte en 1916. Peu après, ils s’installent à Mont-Rolland, et les 10 enfants du couple naissent dans la région. Un de leurs fils, Yves, naît en 1922 et développe des habiletés pour la menuiserie. Il développe également une passion pour la sculpture sur bois. Yves Lépine se marie avec Thérèse Maurice en 1948 à Sainte-Adèle, et ils auront 4 enfants. Le domaine du Plateau En 1962, Armand Lépine fonde avec son beau-frère, Jean-Louis Maurice, et le notaire Alain Voizard une entreprise en construction d’immeubles appelée Domaine du Plateau. Ils achètent la terre des frères St-Germain, et une partie du terrain est lotie pour l’aménagement du parc. La Caisse populaire de Mont-Rolland On lui doit également la construction de l’ancienne Caisse populaire de Mont-Rolland, sur la rue Saint-Charles, érigée d’après les plans de l’architecte Jean-Guy Clément. L’édifice est béni et inauguré le 4 mai 1961. Thérèse Maurice, femme pionnière Cette dame s’implique à fond au sein de différents organismes dont la section régionale de la Ligue ouvrière catholique féminine de Sainte-Adèle, une association émergente pour l’avancement de l’éducation et l’action sociale. Femme bien connue, il n’a tenu qu’à un fil qu’elle soit nommée la première conseillère municipale de Mont-Rolland, au début des années 1960. Ensemble des constructions d’élevage de volailles chez Rosario St-Germain, Mont-Rolland. Bibliothèque et archives nationales du Québec. Photo Omer Beaudoin, 1950. Fonds Ministère de la culture et des communications. Poules pondeuses de race pure Plymouth Rock à la ferme St-Germain. Mont-Rolland Bibliothèque et archives nationales du Québec. Photo Omer Beaudoin, 1950. Fonds Ministère de la culture et des communications. Les Lépine Caisse populaire de Mont-Rolland. Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut. Yves Lépine sculpteur. Yves Lépine et Thérèse Maurice sur le Ptit train du Nord à Mont-Rolland. Collection : Sylvie Picard.

