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- Le restaurant Chez Milot (1929) | VDSA
Le restaurant Chez Milot (1929) 958, rue Valiquette Ernest (Henri-Édouard) Desjardins, fils d’Arcade Desjardins et d’Annie McGuire, épouse en 1929 Juliette, la fille aînée du docteur Jérémie Poirier et d’Yvette Gadoury. Ernest, qui a acquis un lot sur la rue Valiquette en 1926, y fait bâtir une maison. Il fait ensuite construire un garage sur l’emplacement, à proximité de la maison, là où se trouve le dépanneur. À l’époque, il était le seul garagiste au village à réparer des voitures. De magnifiques automobiles attendaient devant le commerce que le mécanicien s’en charge, tandis que leurs propriétaires ou parfois le chauffeur, patientaient au salon de la maison Desjardins. Au rez-de-chaussée, on accueillait également les usagers du bureau de poste de Sainte-Adèle-en-bas. Devenue veuve, Juliette Poirier revend la maison en 1974. Depuis, la bâtisse a accueilli la garderie la Barbouille, le Bistrot de la vieille poste et l’Ailloli de la poste, avant de devenir le restaurant Chez Milot en 1985. Le bâtiment est demeuré presqu’inchangé au fil du temps. Autrefois, une grande galerie courait sur la façade principale et sur le côté qui donne sur le stationnement. 1986
- Olivier Rolland | VDSA
Olivier Rolland Né en 1884, à Saint-Jérôme, Olivier Rolland est le fils de Stanislas-Jean-Baptiste Rolland, le président de la Compagnie de papier Rolland. Il effectue ses premières études au Collège du Mont Saint-Louis puis complète son cours classique, au Collège Sainte-Marie de Montréal, dont l’institution est dirigée par les Jésuites avant de devenir l’Université du Québec à Montréal. Pour parfaire son expertise, Rolland part ensuite Manchester Institute of Technology en Angleterre. Nouvellement diplômé, il continue sa formation en travaillant dans les grandes fabriques de papier en France et en Allemagne. Olivier Rolland participe à l’Exposition Internationale de l’Industrie du Livre et des Arts Graphiques de Leipzig en 1914, en Allemagne, avant de tenter de regagner le Canada, alors que la déclaration de la guerre est prononcée. Chimiste de formation, Olivier Rolland débute à la Compagnie de Papier Rolland à l’usine à Saint-Jérôme en 1916, puis est nommé gérant de l’usine de Mont-Rolland, l’année suivante. Marié à Aline Dorion, Ils auront trois garçons qui prendront la suite dans l’entreprise : Lucien, Lantier, Roger et une fille : Claire. L’implication sociale d’Olivier Rolland Olivier Rolland suit de près la fondation et la construction de l’église Saint-Joseph de Mont-Rolland et fait don en 1919, d’une magnifique peinture de l’artiste Georges Delfosse, qui est aussitôt installée dans le chœur. La famille Rolland contribue financièrement à l’œuvre de la paroisse durant de nombreuses années. Pour les remercier, « le quatrième banc, de la section gauche lui est alloué « à vie » dans l’église. Les initiales d’Olivier Rolland (O.R.) qui sont fixées sur le côté du banc sont encore présentes aujourd’hui. Membre fondateur de la caisse populaire de Saint-Joseph de Mont-Rolland, Olivier Rolland en assume la présidence du 2 mars 1919 au 7 juillet 1942. Il s’implique aussi dans la construction de l’école Saint-Georges en 1923 en cédant le terrain pour l’édification du bâtiment. Les dames de Mont-Rolland souhaite offrir une maternelle aux jeunes enfants du village. M. et Mme Rolland mettent à leur disposition une pièce dans leur demeure de la rue Saint-Jean. À l’image de son grand-père, le sénateur, imprimeur et hommes d’affaires Jean-Baptiste Rolland, Olivier Rolland collabore à l’écriture d’articles dans de nombreuses publications, dont le Pulp and Paper Magasine du Canada et le Paper de New-York. Il siège au conseil d’administration de l’Association Canadienne des pâtes et papier, dont il est un des membres fondateurs de la section technique. Rolland s’avère également un excellent conférencier. À titre d’exemple, citons un article présenté lors du Congrès annuel de l’Association de la pulpe et du papier, tenu en janvier 1924. Le Montreal Paper Club annonce que l’orateur sera M. Olivier Rolland, un des manufacturiers pionniers de beaux papiers au Canada, et dont les produits ont été appréciés dans le monde entier. Olivier Rolland collabore également à la venue des frères Maristes et à la construction, en 1936, d’un nouveau bâtiment scolaire à Mont-Rolland. L’école commerciale et agricole Saint-Jean-Baptiste, prend place tout en haut de la butte au centre du village. Impliqué dans plusieurs œuvres caritatives, il met à la disposition de la Colonie de vacances du Sacré-Cœur une ancienne auberge, qu’il possède sur le 3e rang (chemin du Loup-Garou), aux abords de la rivière aux Mulets à Sainte-Adèle. Grand sportif, Olivier Rolland prône l’activité physique pour tous en dotant la municipalité de terrains sportifs, dont une salle de quilles, une patinoire, des terrains de tennis, etc. L’industriel accède au poste de gérant-général de l’entreprise, puis accède à la vice-présidence en 1946, alors que son père Stanislas Jean-Baptiste qui vient d’avoir 77 ans prend sa retraite. Sous la gouverne d’Olivier Rolland, l'entreprise se constitue en une nouvelle société et prend le nom de La Compagnie de Papier Rolland Limitée. Il décède en 1975 à l’âge de 90 ans. La ville de Sainte-Adèle a inscrit le nom d’Olivier Rolland, à titre de personnage historique, au Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Olivier Rolland Maison Olivier Rolland, 1200 rue Saint-Jean, Sainte-Adèle
- Maison Claude-Henri Grignon | VDSA
Maison Claude-Henri Grignon La maison Claude-Henri Grignon (195 rue Morin) Claude-Henri Grignon est l’un des personnages le plus important de la municipalité. Maire, commissaire d’école, préfet du comté de Terrebonne, syndic pour la construction de la nouvelle église, il s’est inscrit au cœur de tous les débats. Éléments historiques En 1858, Israël Desjardins (1834-1908) quitte Saint-Jérôme en compagnie de Philomène Lapointe qu’il vient d’épouser. Israël Desjardins acquiert du forgeron François Chamereau dit St-Jean le lot 73 sur lequel est déjà probablement érigée une maison et une boutique de forge. Le couple s’installe à Sainte-Adèle dans une partie du village embryonnaire qui prend forme en haut de la côte, près de l’église de Sainte-Adèle, nouvellement construite. Au recensement de 1861, ils ont déjà une fille : Donalda. Quinze autres enfants suivront, dont Arcade (inspecteur des travaux à Sainte-Adèle et prêteur usurier) et Sigefroi (boulanger de père en fils). Le père et ses fils marqueront notre histoire. Après le décès de son mari, Philomène Lapointe lègue la terre, la maison, l’écurie, la forge et autres dépendances à ses enfants. Arcade et Sigefroi rachètent la part de leurs frères et sœurs. Sigefroi transforme la forge en boulangerie. À son retour de la Première Guerre mondiale le docteur Louis-Marie Grignon acquiert, en 1920 et 1924, des frères Desjardins la maison. Son frère Claude-Henri s’y installe en 1925 pour en faire sa demeure, mais aussi son havre pour l’écriture, notamment du roman Un Homme et son péché, qu’il publie en 1933. Claude-Henri Grignon décède en 1976. À la même époque, ou un peu avant, le toit mansard situé sur la partie Est du bâtiment fait place à un toit à deux versants. La lucarne a été retirée pour être remplacée par une baie vitrée. La demeure revient sur le marché et Claire Grignon, fille de Claude-Henri et de Thérèse Lambert l’achète en 1983. Les architectes André et Michel Lefebvre sont propriétaires de la demeure de 1986 et 2001. Plusieurs autres se succèdent au fil des ans et la maison tombe peu à peu dans l’oubli. L'implantation La maison du 195 de la rue Morin à Sainte-Adèle est située dans ce que l’on nommait jadis le haut du village. Le secteur qui compte de nombreuses propriétés centenaires est bordé par le mont Chantecler et le lac Rond, nommé ainsi pour la forme de son plan d’eau. La maison est située en bordure de la rue Morin, à l’angle de la rue Grignon. Aujourd’hui, ce secteur est situé à l’ouest du village. La maison est bâtie selon deux plans juxtaposés, puisque la demeure comptait à l’origine, une maison de forme rectangulaire et d’une forge, de dimension carrée. Une grande véranda a été ajoutée par la suite. Les dimensions de cet immeuble sont d’environ 48 pieds de façade par 24 pieds de profondeur. Érigée sur deux étages, l’aire habitable est de 2178 pieds carrés. Le type d'architecture La typologie constructive s’inscrit dans une architecture néoclassique anglaise avec ses deux étages, sa composition symétrique, ses frontons triangulaires disposés au-dessus des entrées, peu d’éléments en saillie et l’aménagement de galeries. Par contre, elle ne possède pas autant d’ouverture que la typologie conventionnelle. La maison repose sur une maçonnerie de pierres à crépi. Les fenêtres au soubassement sont enchâssées dans un appareil de briques. Parmi les éléments d’intérêt, notons des fenêtres à petits carreaux, et leur mécanisme à battants. Les portes en bois, percées de douze carreaux de verre, sont surmontées d’une imposte qui semble d’origine. Son toit mansard ayant été retiré avant 1976, le bâtiment possède maintenant des toits à deux versants droits, qui sont recouverts de tôle à baguette. Des contrevents, de couleur verte, formés de panneaux pleins et leurs ferronneries semblent intacts. Sur les balcons avant, un jeu de colonnes repose sur une base carrée à caisson surmonté d’un fût carré légèrement conique qui supportent les frontons triangulaires. Les souches de cheminées sont insérées dans le prolongement du mur-pignon au centre du faîte, aux deux extrémités de la demeure. Le foyer de maçonnerie de pierre d’époque trône toujours au centre du salon. La reconnaissance de la maison Claude-Henri grignon comme bâtiment patrimonial Une première tentative pour la citation de la maison Claude-Henri-Grignon Après le décès de Claude-Henri Grignon, sa fille Claire milite pour sauvegarder les archives de son père et entreprend des démarches pour que la maison devienne une propriété de l’État et qu’elle soit reconnue monument historique. La ville de Sainte-Adèle fait l’acquisition des œuvres écrites par Claude-Henri Grignon. Divers documents (lettres, gouaches, lithos) ont été cédés à la Bibliothèque nationale du Québec, en 1979. La question de la reconnaissance du bâtiment s’invite dans la campagne électorale provinciale en 1981. Les candidats en font la promesse. Du côté municipal, le maire Daniel Dubé exprime son intérêt et interpelle les instances gouvernementales à agir en ce sens. Une plaque commémorative pour le cinquantenaire d’Un homme et son péché Pour souligner le 50ᵉ anniversaire de la publication du roman Un homme et son péché, le Comité des amis de Claude-Henri Grignon est créé le 8 janvier 1982 et des dons sont sollicités auprès de la population. Lors d’une cérémonie tenue, le dimanche 16 octobre 1983, et réunissant de nombreux invités, madame Juliette Poirier-Desjardins, fille du docteur Poirier, belle-fille d’Arcade Desjardins et grande amie du célèbre romancier dévoile une plaque de bronze qui est apposée depuis sur la maison. Deuxième tentative de citation patrimoniale La maison de Claude-Henri Grignon deviendra-t-elle historique ? C’est la question que se pose à nouveau Claire Grignon, les administrateurs de la Chambre de commerce de Sainte-Adèle et les représentants de la Société d’histoire des Pays-d’en-Haut en 1986. Lors de la création de la nouvelle ville de Sainte-Adèle - regroupée avec Mont-Rolland en 1997-, alors que le filleul de Claude-Henri Grignon, Pierre Grignon, est élu au poste de maire, la question s’inscrit à nouveau dans l’agenda. L’achat de la propriété́ par la municipalité́ est envisagé́, puis rejeté́ par le conseil de ville. La bibliothèque municipale prend le nom de Claude-Henri Grignon En 1998, la bibliothèque municipale de Sainte-Adèle change de dénomination sociale pour prendre celle de Bibliothèque Claude-Henri Grignon. L’identification du patrimoine culturel par la ville de Sainte-Adèle Une nouvelle Loi sur le patrimoine culturel entre en vigueur en 2011. Dorénavant, une municipalité́ peut, par règlement identifier des éléments du patrimoine immatériel, un personnage historique décédé́, un événement ou un lieu historique. En reconnaissance de l’apport de l’auteur à sa région, la ville de Sainte-Adèle attribue un statut légal de personnage historique à Claude-Henri Grignon en 2017. Son nom et son œuvre figurent dorénavant au registre du patrimoine culturel du Québec. La valeur patrimoniale globale Plusieurs éléments d’intérêt justifient la désignation du lieu comme bâtiment patrimonial, Ces valeurs sont d’ordre : Informations historiques La maison Claude-Henri Grignon témoigne des origines urbanistiques du noyau villageois de Sainte-Adèle qui prend forme autour de l’église paroissiale construite en 1852. Valeur architecturale Le bâtiment présente un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. Il s’inscrit dans La typologie constructive du milieu du 19e siècle. Le personnage associé Claude-Henri Grignon demeure l’un des symboles les plus significatifs ayant apporté́ à Sainte-Adèle et au Pays d’en Haut, leur notoriété́. Il est né, a grandi, a œuvré et est décédé́ à Sainte-Adèle. Il a joué́ tour à tour, les rôles de maire, commissaire d’école, préfet du comté de Terrebonne, syndic dans la construction de la 2ᵉ église du village en 1952 et la venue d’une nouvelle centrale téléphonique. Auteur prolifique, il a fait connaître par ses écrits et par son roman Un homme est son péché , tout un pan de l’histoire de la colonisation des Laurentides. Maison Claude-Henri Grignon, 2019. Collection Ville de Sainte-Adèle. Claude-Henri Grignon dans sa bibliothèque. Vue aérienne de la maison du 195 rue Moriné. Maison Claude-Henri Grignon, 1967. Collection M.-G. Vallières. Cérémonie du dévoilement de la plaque de bronze. Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut.
- La maison des Brunet | VDSA
La maison des Brunet 1421, rue Claude-Grégoire Henri Rolland, fils de Stanislas-Jean-Baptiste, vend ce site à Joseph Brunet en 1925. Sa femme Éléonore en hérite à son décès en 1945. Cette petite maison de 20 x 20 pieds a appartenu à Simone Brunet, qui l’a longtemps habitée. Tous les garçons qui fréquentaient le collège des frères Maristes passaient devant pour se rendre à l’école. Ils allaient s’approvisionner en bonbons à la « cenne » dans le commerce de madame Brunet. Elle cultivait aussi de magnifiques orchidées, en plus d’entretenir son joli potager avec amour. Cette maison, plus petite que les autres, déroge du cadre établi des constructions dans le village de compagnie en raison des contraintes du site. Située en bas de la colline, cette propriété a été érigée sur un rocher qui est demeuré enclavé dans la cave de terre. INTÉRÊT ARCHITECTURAL On apprécie plusieurs éléments d’origine de cette maison, dont la grande galerie recouverte d’un avant-toit qui court sur trois façades. La maison présente une toiture à deux versants légèrement galbés. Toutes les ouvertures sont placées de façon symétrique. 1990 2016
- La maison Théodule-Huot (1907) | VDSA
La maison Théodule-Huot (1907) 80, rue Morin Eudoxie, fille d’Aldéric Valiquette et de Rose-Délima Arbic, épouse le menuisier Rodrigue Huot en 1902. Au décès de son père en 1936, Eudoxie hérite de la maison paternelle. Leur fils Théodule Huot (1917-2012) accomplit ses premières prouesses aux côtes 40-80. Il exécute ses premiers sauts périlleux sur ses grands skis de bois bien avant la venue du ski acrobatique. Accrédité par l’Alliance des instructeurs de ski du Canada en 1943, il est engagé comme moniteur aux côtes 40-80. En 1951, il se construit une petite échoppe à côté de la maison de ses grands-parents. Ainsi est né le Pine Ski Shop Théo Huot, spécialisé dans la pose de fixations. La renommée de l’entreprise dépasse les frontières. Théodule Huot est intronisé au Musée du ski des Laurentides pour sa contribution au développement du ski dans la région. À 60 ans, Théodule Huot ferme boutique et s’adonne à une nouvelle passion : la peinture. La maison de brique, recouverte d’un toit à quatre versants, abrite, depuis 1975, la famille Hevey et la galerie d’art du même nom. La Galerie d’art Hevey, 2016. Théodule Huot dans son atelier. Coll. Normand Huot.
- La maison de Delphis Labelle (1918) | VDSA
La maison de Delphis Labelle (1918) 1439-1441, rue Saint-Jean On pense que ce bâtiment a été érigé par le menuisier Isaïe Desormeaux, puisqu’il est propriétaire du site entre 1915 et 1920. La maison aurait été construite en 1918. Elle est rachetée en 1920 par l’employé de la Rolland Sigefroid Ouellette, qui la revend à Delphis Labelle, fils d’Alexandre Labelle. Ce dernier a lambrissé de brique les maisons voisines; un revêtement qu’elles ont perdu depuis. Les Labelle en seront propriétaires de 1928 à 1959. Il est possible que la veuve de Delphis Labelle, Delphine Carrière, y ait résidé jusqu’en 1967. INTÉRÊT ARCHITECTURAL Les fenêtres de la façade s’insèrent dans les combles, protégées par de petites lucarnes cintrées. Sur le fronton, qui surplombe la porte à l’étage, se trouvait une applique de bois représentant un soleil stylisé, qui a disparu. Malgré les altérations faites au fil du temps, cette maison conserve un cachet d’antan et demeure une belle d’autrefois. La maison de Delphis Labelle, avant sa restauration Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut. Maison Delphis-Labelle, 2016.
- La Quincaillerie des Saveurs Starca | VDSA
La Quincaillerie des Saveurs Starca (1924) 1395, rue Saint-Joseph Arcade Desjardins acquiert le site et le bâtiment en 1924. Plusieurs transactions s’ensuivent, jusqu’à ce que Jimmy Nadon, ingénieur à la Rolland, le revende, en 1945, à Albert Bertrand. La veuve de Bertrand, Alice Nadon, cède le bâtiment à son beau-fils Jean-Guy Legault – époux de Huguette Bertrand - en 1958. Gérald Desjardins, qui délaisse la pâtisserie familiale, acquiert le bâtiment dans les années 1960 et y ouvre une quincaillerie, avec pompe à essence et autres services. En 2010, l’entreprise Les produits Starca – un clin d’œil aux noms des filles des propriétaires- rachète l’immeuble et y ouvre la Quincaillerie des saveurs Starca. La rue Deschambault Derrière le bâtiment s’étire la rue Deschambault, qui effectue une large courbe pour ressortir plus loin à la halte Zénon-Alary. Après le décès de Julie Tassé en 1926, Élie devint l’unique héritier des terres des Filion et vend ses terres à son beau-frère Théodore Deschambault en 1940. La voie publique est nommée en l’honneur de Théodore Deschambault, initiateur du projet de développement en 1945. En haut de la butte, derrière le terrain vague où se trouvaient autrefois le garage municipal et la caserne d’incendie, Deschambault élevait des renards. Il a travaillé 52 ans à la papeterie Rolland. La quincaillerie avec ses pompes à essence, 1975. La Quincaillerie des saveurs Starca, 2023.
- Parc Lépine | VDSA
Parc Lépine La ferme St-Germain Sur la terre où est aujourd’hui construit le parc Lépine se trouvait une ferme appartenant à la famille St-Germain. On y élevait, par milliers, des poussins de poules pondeuses de race pure Plymouth Rock. L’entreprise était située tout près de la voie ferrée d’où l’on pouvait expédier rapidement les poules vers Montréal et même dans la région de Boston. Les Lépine à Mont-Rolland Armand Lépine se marie avec Marie-Ange Gohier de Saint-Hippolyte en 1916. Peu après, ils s’installent à Mont-Rolland, et les 10 enfants du couple naissent dans la région. Un de leurs fils, Yves, naît en 1922 et développe des habiletés pour la menuiserie. Il développe également une passion pour la sculpture sur bois. Yves Lépine se marie avec Thérèse Maurice en 1948 à Sainte-Adèle, et ils auront 4 enfants. Le domaine du Plateau En 1962, Armand Lépine fonde avec son beau-frère, Jean-Louis Maurice, et le notaire Alain Voizard une entreprise en construction d’immeubles appelée Domaine du Plateau. Ils achètent la terre des frères St-Germain, et une partie du terrain est lotie pour l’aménagement du parc. La Caisse populaire de Mont-Rolland On lui doit également la construction de l’ancienne Caisse populaire de Mont-Rolland, sur la rue Saint-Charles, érigée d’après les plans de l’architecte Jean-Guy Clément. L’édifice est béni et inauguré le 4 mai 1961. Thérèse Maurice, femme pionnière Cette dame s’implique à fond au sein de différents organismes dont la section régionale de la Ligue ouvrière catholique féminine de Sainte-Adèle, une association émergente pour l’avancement de l’éducation et l’action sociale. Femme bien connue, il n’a tenu qu’à un fil qu’elle soit nommée la première conseillère municipale de Mont-Rolland, au début des années 1960. Ensemble des constructions d’élevage de volailles chez Rosario St-Germain, Mont-Rolland. Bibliothèque et archives nationales du Québec. Photo Omer Beaudoin, 1950. Fonds Ministère de la culture et des communications. Poules pondeuses de race pure Plymouth Rock à la ferme St-Germain. Mont-Rolland Bibliothèque et archives nationales du Québec. Photo Omer Beaudoin, 1950. Fonds Ministère de la culture et des communications. Les Lépine Caisse populaire de Mont-Rolland. Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut. Yves Lépine sculpteur. Yves Lépine et Thérèse Maurice sur le Ptit train du Nord à Mont-Rolland. Collection : Sylvie Picard.
- Économie | VDSA
Documentaire Ma Rolland, mon village Élément phare du développement économique et social de la région de Sainte-Adèle, l’usine Rolland – appelée à l’époque les Moulins du Nord – est fondée à 1902. Cette usine, qui vient combler la demande de papier fin qui est en forte croissance au tournant du siècle, fabrique du papier à partir de fibre de bois. En donnant naissance à une communauté et à une entreprise qui deviendra un pivot important de l'industrie canadienne des pâtes et papiers, l’usine est devenue au fil du temps l’emblème du village de Mont-Rolland. Le documentaire Ma Rolland, mon village : Mémoires des ouvriers de l’usine de pâtes et papiers de Mont-Rolland , raconte l’histoire vécue par des centaines de travailleurs ayant œuvré dans cette usine qui a joué un rôle déterminant dans le développement de Mont-Rolland. Une quinzaine d’ouvriers qui y ont travaillé, pour plusieurs de génération en génération et certains au-delà de 40 ans, y livrent leur témoignage en tant qu’acteurs et témoins privilégiés des grandes transformations technologiques, industrielles et sociales du Québec. Laissez-vous transporter vers une époque pas si lointaine, où une usine naît au beau milieu de la forêt, et donne naissance à un village qui deviendra un pivot important de l'industrie canadienne des pâtes et papiers. Équipe de production : Producteur : Ville de Sainte-Adèle Idée originale et production : Julie Champagne Réalisation et montage : Johanne Mercier Recherche : Christiane Brault Captation audio-visuelle : Alexis De Gheldere Mixage sonore : Roger Guérin
- Témoignages de nos citoyens | VDSA
Témoignages de nos citoyens Raconte-moi Sainte-Adèle Les 4 capsules vidéo Raconte-moi Sainte-Adèle visent à faire découvrir et à assurer la pérennité de joyaux de Sainte-Adèle aujourd’hui disparus, à travers le témoignage de personnes qui les ont fréquentés. Le thème commun aux 4 capsules est le plaisir qu’on a pu y avoir en skiant, mangeant, séjournant et dansant… ainsi que les souvenirs impérissables qu’en gardent ceux qui ont eu la chance de connaître cette époque. Souvenirs des Soirées Nostalgia Pour souligner les 20 ans des Soirées Nostalgia, 4 Adélois nous ont partagé des souvenirs et anecdotes en lien avec ces soirées mémorables. LOUIS DESJARDINS, propriétaire, restaurant Spago GUY GOYER, ancien directeur général, Chambre de commerce de Sainte-Adèle CHRISTIAN JASMIN, propriétaire, IGA Sainte-Adèle MARTIN JOLICOEUR, ancien propriétaire, Assurexperts Jolicoeur. Ça fait 100 ans qu’on Chante-au-vent! La réalisatrice Valérie Seers présente la série de balados Ça fait 100 ans qu’on Chante-au-vent, pour souligner le 100e anniversaire de l'école primaire Chante-au-vent. Ces balados immortalisent les témoignages de quatre aînés racontant à des enfants leurs études à l’école primaire dans les années 50. Parmi les thématiques abordées : le bâtiment, l’écriture, les tannants et les punitions, la religion, les récréations et le sport. De quoi plaire aux plus petites et aux plus grandes oreilles! Cliquez ici pour découvrir les balados.
- Gilles BÉDARD - Village d’antan | VDSA
VILLAGE D'ANTAN - 2008 Gilles Bédard Gilles Bédard est né à Québec en 1954. Il réside maintenant à Baie-Saint-Paul. Il peint d’après la nature et c’est l’intensité des couleurs qui prime. Les quatre années qu’il a passées sur les bateaux de la Garde côtière l’ont prédestiné à percevoir l’instant et la luminosité. Plusieurs de ses œuvres se retrouvent dans de nombreuses galeries à travers le Québec, l’Ontario et l’Ouest canadien. VILLAGE D’ANTAN - 2008 L’année 1855 voit la fondation de Sainte-Adèle. Le vainqueur de la première élection de cette même année est Isidore Legaut, constructeur de l’église. Les décisions du conseil sont à l’époque annoncées sur le perron de l’église par un crieur après la messe du dimanche. Près de 300 familles vivent alors sur le territoire de Sainte-Adèle. Au début du 20e siècle, le village se divise en deux, soit Sainte-Adèle-en-Bas et Sainte-Adèle-en- Haut. La démarcation entre village et paroisse est encore visible de nos jours sur les rues Blondin et Ouimet.
- La rue Saint-Charles | VDSA
La rue Saint-Charles 3026 et 3062, rue Saint-Charles La rue Saint-Charles compte plusieurs bâtiments d’intérêt, dont ces deux-ci. L’ancien site de la Caisse populaire de Mont-Rolland (1919) 3026, rue Saint-Charles Après une tentative infructueuse à Saint-Sauveur, la première Caisse populaire des Pays-d’en-Haut est fondée à Mont-Rolland en 1919. Autrefois, la Caisse était logée dans la maison du gérant. En 1959, les services devenant plus importants, on confie à l’entrepreneur Yves Lépine le soin de construire un nouveau bâtiment d’après les plans de l’architecte Jean-Guy Clément. L’édifice est béni et inauguré le 4 mai 1961. Les employés travaillent au rez-de-chaussée et les bureaux situés à l’étage sont loués. Le bâtiment est agrandi en 1979. Un guichet électronique avec imprimante est installé en 1993. Le bâtiment est acquis par l’étude de notaire Johanne Paquette en 2014. La maison de Polydore Raymond et d’Eugénie Cousineau (1926) 3062, rue Saint-Charles Polydore Raymond épouse Eugénie, fille de Joséphat Cousineau, journalier à la papeterie, à l’église du village en 1926. Eugénie occupe, avant son mariage, un poste de trieuse à la Rolland. Polydore Raymond ouvre une boucherie à l’arrière du bâtiment actuel. Le commerce y a pignon sur rue jusque dans les années 1960. La maison qui a été restaurée en 2020 est toujours occupée par les descendants de la famille Raymond. La caisse populaire de Mont-Rolland, 1961. Journal des Pays-d’en-Haut. Boucherie et maison de Polydore Raymond, vers 1930. Rachel Foisy et Pierre Perreault.

