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  • Cinéma Pine | VDSA

    Cinéma Pine Le cinéma Pine à travers le temps Y a-t-il un seul Adélois qui ne connaisse pas le fameux cinéma Pine?!??! Qui n’ait pas déjà « été aux vues » dans la bâtisse originale qui a pignon sur la rue Morin? Ou encore dans la « phase 2 », située sur la rue Valiquette? Et qui n’a pas entendu parler (ou n’a pas profité!) des célèbres sièges doubles qui ont fait le bonheur des amoureux à une certaine époque? « Notre » cinéma Pine - une fierté locale il va sans dire! - fait l’objet du livre La Famille Fermanian - L’histoire du cinéma Pine de Sainte-Adèle, publié récemment par le journaliste Stéphane Desjardins. J’ai glané pour vous quelques informations sur son histoire. Des fruits, des légumes… et des bobines de films! Au lendemain de la Première guerre mondiale, fuyant le Moyen-Orient, Phil Fermanian et son frère Jack s’installent au Canada et acquièrent, sans jamais y avoir mis les pieds, une terre à Sainte-Adèle. Par un matin de décembre 1924, ils prennent le train à destination de leur nouvelle propriété, située approximativement là où se trouve la pharmacie Brunet, jusqu’à la bâtisse du Cinéma Pine II. Au printemps, ils installent de façon rudimentaire un kiosque de fruits et légumes. Avec leur beau-frère Dick, ils ouvrent le Karibian Fruit and Vegetable, là où se trouve aujourd’hui le restaurant Spago. Ils proposent d’abord leurs denrées de maison en maison, les transportant dans une brouette. Quelques années plus tard, ils vendent aux hôtels de la région. Dès 1930, la Karibian Food ajoute un snack-bar et une pompe à essence, et livre dans les villages environnants - en plus des fruits et des légumes - divers produits alimentaires et de la quincaillerie. Tant qu’à faire la tournée des hôtels, ils y installent de petites boîtes de fer chromé et de verre coloré : le Juke-box. En 1935, Phil Fermanian s’intéresse à un nouveau phénomène : le cinéma d’actualité. Il achète un projecteur 16 mm et un écran, et diffuse des courts métrages dans des salles paroissiales. Dans le camion de la Karibian Fruit se côtoient alors fruits, légumes, Juke-box et bobines de films. L’ouverture de la route 117 vers le Nord favorise la construction de bâtiments, dont la chapelle Saint-Paul (située aujourd’hui à deux pas de la Place des citoyens). Le curé Brouillet voit une occasion de bonifier ses revenus en louant son édifice paroissial. Fermanian obtient son permis de propriétaire de salle de cinéma en 1947, mais apprend dans l’intervalle que le clergé s’oppose à la projection de films dans la chapelle. Il ne lui reste qu’une solution : construire son propre cinéma! En 1947, il achète un magasin en faillite sur la rue Morin, là où se trouve l’entrée du cinéma. Il négocie l’achat de fauteuils et l’installation d’un projecteur. Le chantier prend forme en 1948, derrière l’ancien magasin, malgré la pénurie de matériaux d’après-guerre. Les origines du nom Pine L’avènement du ski vient modifier l’économie adéloise. On construit des auberges pour accommoder les touristes. Le finlandais Victor Nymark introduit chez nous un procédé de construction d’embriquement de billots de pins. On lui doit notamment le château Montebello, l’auberge La Marquise au Mont-Gabriel et l’Alpine Inn. Les Cochand, dont l’auberge se situe à la limite de Sainte-Adèle et Sainte-Marguerite, construisent des chalets de style alpin. Fermanian y voit une tendance et nomme son cinéma le Pine Theatre. Le comptoir sera en pin et les portes arborent des paysages de ski… avec des pins! Le cinéma est inauguré en présence de l’élite régionale, du curé et du maire Claude-Henri Grignon qui aurait bien voulu, lui aussi, avoir sa propre salle de théâtre. La notoriété du Pine Theatre, un cinéma indépendant, dépasse rapidement nos frontières. Phil innove en publicisant sa programmation sur de petits cartons. Aurore, qui a épousé Phil en 1952, s’associe à l’entreprise. Elle démontre de grandes habiletés dans la programmation, une passion qu’elle transmet à leur fils Tom, qui prendra rapidement du galon en devenant un excellent projectionniste… à 14 ans! Avancées technologiques et expansion Le Pine introduit la stéréophonie bien avant la majorité des salles montréalaises. Il est l’un des premiers à se doter du son Dolby stéréo. Le Pine n’a cessé d’innover et de se transformer au fil des ans. En 1976, la pharmacie Prudhomme, voisine du cinéma, déménage dans la nouvelle clinique sur la rue du Bourg-Joli. Les Fermanian reprennent leur local et ouvrent une nouvelle salle afin de suivre la tendance du multiplexe. Inauguré en 1978, le cinéma est équipé de projecteurs dernier cri au xénon et de plateaux horizontaux. Trois ans plus tard, la Banque provinciale (à l’angle de la 117) déménage à côté de la chapelle Saint-Paul. Tom en profite pour relier l’immeuble au cinéma et aménager la salle 3. En 1980, Tom rachète le cinéma. Il n’a que 24 ans, mais il connait tous les rouages de l’industrie. En 1995, il rachète l’ancien site de Karibian Fruit pour y aménager le cinéma Pine II. Sa femme Geneviève opte pour un immeuble emblématique dans lequel on intègre une tourelle victorienne. En 1997, la billetterie du cinéma 1 est automatisée avec écran tactile, une première au pays. Des travaux de rénovation ont lieu en 2003. En 2009, le cinéma introduit la numérisation avec la présentation du premier film avec la technologie 3D. Une troisième génération prend la relève alors que Perry, fils de Tom et Geneviève, qui a grandi dans le cinéma, travaille aux côtés de son père. Féru en administration, il gère le cinéma de main de maitre. Le 7e art a beau avoir changé depuis 70 ans, le cinéma Pine - sous la gouverne des Fermanian - est toujours demeuré à l’avant-garde! Christiane Brault Membre du comité patrimoine Cinéma Pine.

  • Robert LECLERC - La Rolland | VDSA

    LA ROLLAND - 2008 Robert Leclerc Robert Leclerc est un artiste-peintre autodidacte, né à Montréal en 1958. Unique en son genre et d’une très grande sensibilité, il exprime dans ses œuvres son émotion pour l’amour, la joie et la paix. Ses tableaux ont fait l’objet de nombreuses expositions à travers le Québec, en plus de se retrouver dans plusieurs collections privées et publiques au Canada et à travers le monde. Il possède également sa propre galerie à Saint-Jérôme. LA ROLLAND - 2008 Stanislas Jean-Baptiste Rolland reçoit en 1902 le Grand Prix de la production de papier à l’Exposition universelle de Paris et veut agrandir les installations de Saint-Jérôme. Cette même année, il acquiert à Sainte-Adèle les terrains de chaque côté de la rivière du Nord, là où trente mètres de chute sont propices à l’érection d’un barrage et à la construction d’un tube de bois cerclé de fer de huit pieds de diamètre. Cette conduite pourra fournir la force motrice utile au moulin à pulpe et à papier. Jean Rolland, maire de Sainte-Adèle de 1916 à 1918, fera tourner les moulins alors connus sous le nom de Les Moulins du Nord. Comme toutes les villes mono-industrielles, Mont-Rolland vivra au rythme des hauts et des bas de l’usine jusqu’à sa fermeture en 1990.

  • Augustin Norbert-Morin | VDSA

    Augustin Norbert-Morin L’Honorable Augustin-Norbert Morin (1803-1865) L’histoire du développement du territoire de Sainte-Adèle débute avec l’arrivée d’Augustin-Norbert Morin. Avocat, journaliste, député, chef parlementaire, Morin s’implique dans la défense des droits des Canadiens-français. Il collabore à la réorganisation des terres publiques dans le Bas-Canada. Nommé commissaire des terres du canton d’Abercombie, situé au nord de la seigneurerie des Mille-Îles, Morin acquiert 38 terres qu’il divise en parcelles, créant ainsi le premier noyau villageois. Il fait construire une grande maison de ferme tout en haut d’une butte qui surplombe la rivière du Nord. Pour soutenir les colons, il ajoute une scierie, un moulin à carder et un moulin à farine. Il donne au territoire le nom de sa femme, Adèle. La mission de la paroisse de Sainte-Adèle est créée en 1846. Augustin-Norbert Morin, qui dispose de peu de temps pour l’agriculture, confie la direction de sa ferme au docteur Joseph-Benjamin Lachaîne, puis lui lègue le tout en 1861. Morin meurt le 30 juillet 1865, dans sa demeure de Sainte-Adèle (qui deviendra Mont-Rolland), qu’il n’a jamais habitée. INTÉRÊT ARCHITECTURAL La maison de type « québécoise traditionnelle », qui témoigne de l’influence d’Augustin-Norbert Morin en sol adélois, a été depuis transformée et est devenue l’auberge Le Norbert. Augustin-Norbert Morin L’auberge Le Norbert (fermée en 2023)

  • La boucherie Ouimet (1900) | VDSA

    La boucherie Ouimet (1900) 134-140, rue Morin Le boucher Wilfrid Marinier établit son étal sur la rue Morin, et celui-ci est repris tour à tour par Joseph Machabée, Hervé Desjardins, Wilbrod Meilleur et Auguste Ouimet. Membre d’une famille fondatrice de Sainte-Adèle, Auguste Ouimet épouse, en 1917, Bernadette, la fille aînée de Sigefroid Ouellette, contremaître à la papeterie Rolland, et de Marie-Louise Girouard. Après avoir œuvré sur les chantiers, Auguste Ouimet travaille à la Rolland comme journalier. Puis, il acquiert une boulangerie à Sainte-Adèle avant de la revendre et d’acheter la boucherie de la rue Morin en 1923. Le commerce fait face à l’ancien hôtel Ste Adele Lodge et on raconte que lorsque le boucher faisait cuire son boudin, cela incommodait les touristes. Nommé marguillier à la paroisse de Sainte-Adèle, Auguste Ouimet a été conseiller municipal durant près de 25 ans. Il décède en 1952, à l’âge de 56 ans. Sa femme Bernadette Ouellette hérite de la maison, qu’elle cède à son fils Louis en 1965. La boucherie Ouimet & Frères s’affilie à la bannière des marchés d’alimentation Métro. Les derniers Ouimet quittent la maison en 1979. Le restaurant La Chitarra y a pignon sur rue depuis les années 1990. 1998 Séance du conseil du village de Sainte-Adèle, 1949. De gauche à droite : Auguste Ouimet, J.E. Sauvé, Claude-Henri Grignon, Wilfrid Monette et Léo Desjardins. Journal Les Pays-d’en-Haut, 1967.

  • La gare de Mont-Rolland (1928) | VDSA

    La gare de Mont-Rolland (1928) 1000, rue Saint-Georges La rivière du Nord attire de nombreux colons. En 1845, Jean-Baptiste Legault dit Deslauriers obtient 202 acres du gouvernement. S’y ajoutent 100 acres supplémentaires en 1849. Isidore Filion, qui est déjà établi à Sainte-Adèle, rachète ces lots en 1854, qu’il cède de son vivant à son fils Magloire en 1858. Lors de la construction du chemin de fer, il dû céder 9 acres de terrain à la compagnie ferroviaire Montréal & Occidental (qui devient le Canadien Pacifique) Le 9 février 1891, au moment où l’on posait les rails en face de la future gare et où le train faisait son apparition, le maire Wilfrid Grignon, accompagné de ses concitoyens, se rend sur le site pour rencontrer les gens du gouvernement et de la compagnie ferroviaire. La gare prend d’abord le nom de Sainte-Adèle. Après la création de la Ville de Mont-Rolland, des pressions sont exercées pour changer le nom de la gare, ce qui fut fait en 1921. La compagnie ferroviaire du Canadien Pacifique met en service ce qu’on appelle des « trains de neige ». En 1927, les wagons sont aménagés pour permettre aux skieurs d’entrer avec leurs skis. La gare étant devenue trop petite, elle est reconstruite en 1928. Dans les années 1960, le transport des passagers est réduit et ce service est abandonné en 1981. Des convois de marchandise circulent jusqu’en 1990. Outre le bâtiment de la gare et sa voie principale, dont on voit l’ancien tracé sur la pierre, on comptait aussi une voie d’évitement d’une capacité de 23 wagons de 40 pieds, deux voies secondaires, un château d’eau parce que les locomotives fonctionnaient au charbon et une cour de triage. La gare de Mont-Rolland. Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut - Coll. Loisirs Laurentides. Le chef de gare Rosaire Courchesne, Laura Beauchamp et le bébé Louis, 1903.

  • Les murales des Pays-d'en-Haut | VDSA

    Les murales des Pays-d'en-Haut de Sainte-Adèle Véritable incursion dans l’histoire des Pays-d’en-Haut, le circuit des murales vous mènera sur les traces des grands fondateurs et personnages historiques de la région, en plus de vous faire découvrir des scènes typiques des Pays-d’en-Haut. Découvrez, au gré des œuvres géantes disposées sur les murs extérieurs de nombreux bâtiments et sur des murs sur pilotis, des personnages historiques, des institutions adéloises comme la Rolland et le cinéma Pine, ou encore des scènes régionales, telles la drave, la forge, la fondation de Sainte-Adèle, le P’tit Train du Nord, et bien d’autres. Il est également possible de visiter le circuit à l’aide de BaladoDécouverte, une application mobile qui oriente gratuitement les utilisateurs de téléphones et de tablettes dans leur visite guidée de circuits thématiques. Pour découvrir les murales de Sainte-Adèle, il suffit de sélectionner le circuit Les murales des Pays-d'en-Haut. Une visite incontournable pour en apprendre davantage sur l’héritage et le patrimoine de Sainte-Adèle.

  • Maison Augustin-Norbert Morin | VDSA

    Maison Augustin-Norbert Morin Maison Augustin-Norbert Morin (2605 rue de la Rivière) Féru d’agriculture, avocat, fondateur du journal La Minerve, Augustin-Norbert Morin s’implique activement dans la défense des droits des Canadiens-français. Élu député en 1827, il est nommé président de l’Assemblée législative de 1848 à 1851, Augustin-Norbert Morin devient Premier ministre conjoint du Canada-Uni entre 1851 et 1855. Nommé juge en 1858, il rejoint la Commission chargée de la rédaction du premier code civil du Bas-Canada. L’honorable Morin meurt en 1865. La réorganisation de l’administration des terres publiques dans le Bas-Canada, en 1842, s’amorce par la nomination d’un commissaire dans chaque partie de la province. Augustin-Norbert Morin occupe ce poste dans le canton d’Abercombie, situées au nord de seigneurie des Mille-Îles. Morin fait construire sur ses terres une maison de ferme, sur le haut d’une butte qui surplombe la rivière du Nord. Comme la mission catholique de Sainte-Adèle, ne sera créée qu’en 1846, c’est dans sa maison que le curé de Saint-Jérôme vient célébrer la messe. Pour soutenir les colons, Morin fait construire une carderie, une scierie et un moulin à farine. En 1843, à l’âge de quarante ans, il épouse Adèle Raymond et donne son nom à la nouvelle région qu’il entend coloniser : Sainte-Adèle. Le docteur Joseph-Baptiste Lachaîne s’établit dans la région de Sainte-Adèle en 1861. Il fait l’acquisition des lots d’Augustin-Norbert Morin et est élu maire de 1865 à 1872. Il décède 6 ans plus tard, dans la maison ayant appartenu à Augustin-Norbert Morin. Onésime Lamoureux arrive à Sainte-Adèle avec sa femme et ses douze enfants. En 1884, âgé de 48 ans, il acquiert de la succession de la famille Lachaîne, la terre et la maison de ferme. En 1902, Jean Rolland, s’installe dans la maison d’Augustin-Norbert Morin pour superviser les travaux de construction de l’usine de papier. Les Rolland acceptent d’effectuer d’importantes réparations à la maison. Les derniers descendants de la famille de Zoël Lamoureux quitteront le site au tournant des années 1990. Gérald Gagné l’acquiert en 1997 et pour la première fois, la maison est transformée en gite. Cette nouvelle occupation commerciale nécessite de nouvelles transformations. La description architecturale La maison traditionnelle québécoise d’inspiration néoclassique apparaît chez nous autour de 1840. Parmi les principales caractéristiques, on retrouve un toit à deux versants retroussés et des ouvertures disposées de façon symétrique. On peut y voir deux ou trois lucarnes. La demeure se distingue également par la présence de fenêtres à battants. Deux ouvertures sont placées dans les murs pignons. Les chaînages d’angle, les retours de corniches et les colonnes sont également très présents. La maison est composée d’un plan rectangulaire principal et d’une dépendance, de dimension carrée. Les ouvertures, à l’époque peu nombreuses, sont disposées de façon symétrique, en façade principale. Aussi, lors de sa construction, la maison ne comptait que deux lucarnes, du moins en façade. La toiture à deux versants droits était retroussée. Les images prises en 1980 montrent que les lucarnes à pignons ont été enlevées et remplacées par une grande de lucarne rampante englobant les deux ouvertures dans les combles afin de placer une troisième fenêtre. Dans les années 1990, trois lucarnes à pignon distinctes ont fait ou refait leur apparition. Aussi, depuis les années 1970, un avant-toit recouvre la galerie et court sur deux façades. On remarque qu’à l’arrière, les trois lucarnes ont été décentrées pour répondre aux besoins d’éclairage, dans les combles pour le bâtiment principal et de certaines pièces, dans la partie ajoutée. Tout le parement en déclin de bois, posé à l’horizontal, recouvre la structure de la maison construite pièce sur pièce. On peut voir la partie brute du mur dans certaines pièces depuis l’intérieur. Les planches cornières sont présentes, de même que les encadrements de portes et les chambranles découpés autour des fenêtres. La valeur patrimoniale globale La valeur historique La maison présente une valeur historique avec la présence d’Augustin-Norbert Morin. À titre de commissaire des terres, il a collaboré au développement de l’agriculture notamment par la mise en place de fermes modèles. Morin s’est impliqué sur les plans économique dans la création et le développement du village de Sainte-Adèle. La valeur architecturale Au milieu du 19ᵉ siècle, la typologie de la maison villageoise traditionnelle québécoise d'inspiration néoclassique se développe un peu partout. Ces demeures répondent aux nouveaux besoins de la famille et des conditions climatiques. La construction de la maison en 1842, en fait l’un des plus anciens bâtiments de Sainte-Adèle. C’est sur ce site surplombant la rivière du Nord que Morin fait construire un moulin à carder et une scierie à l’intention de ses colons. Il ajoute un moulin à farine qui devient si prospère qu’Adolphe Marier poursuit ses opérations jusqu’à Sainte-Agathe. C’est dans cette maison, avant la construction de la première chapelle, que les offices religieux sont célébrés. Le docteur Lachaîne y reçoit ses patients. La valeur identitaire Avocat, journaliste, député, chef parlementaire du Parti des patriotes, Augustin-Norbert Morin collabore à la réorganisation de l’administration des terres publiques et est nommé commissaire du canton d’Abercombie. Avec la présence du docteur Lachaîne, la maison est associée à d’autres personnalités, dont les meuniers Marier et la famille d’Onésime Lamoureux. Maison Augustin-Norbert Morin. Photo Edmond Langevin-Lacroix, 1927. Augustin-Norbert Morin. Dictionnaire biographique du Canada. Maison Augustin-Norbert Morin, vers 1990. Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut. Maison Augustin-Norbert Morin, 2020. Collection ville de Sainte-Adèle. Vue latérale de la maison, 2021. Collection ville de Laval.

  • La halte Louis-Aubert | VDSA

    La halte Louis-Aubert 181, rue Morin Face à la halte Louis-Aubert, là où prend place un bâtiment tout neuf, se trouvait autrefois l’école du village. En 1900, la municipalité achète un terrain pour la construction d’une école mixte. Les enfants y font leur entrée l’année suivante. En 1927, Amanda Beaudoin – la femme de Louis Aubert - achète le bâtiment scolaire devenu trop petit pour les besoins grandissants du village. Les Aubert convertissent le lieu en auberge, puis agrandissent le bâtiment et y installent un magasin général. En plus de l’école, ils sont également propriétaires de l’aqueduc qui dessert les maisons du village. Pendant plus de cinquante ans, toute la famille Aubert met la main à la pâte derrière le comptoir du magasin général. À la suite du décès d’Amanda en 1954 et de son mari en 1956, le magasin est vendu. Au fil des ans, différents commerces y établiront leurs quartiers. Le bâtiment est totalement détruit par un incendie le 28 décembre 2018. Le site est occupé depuis mars 2021 par la clinique dentaire de Sainte-Adèle. Côte de la rue Morin, les deux dames se trouvent à la halte Louis-Aubert. Bibliothèque et Archives nationales du Québec. La pension Aubert, vers 1910. Honorius Grignon - Coll. Jean-Pierre Bourbeau.

  • La chapelle Saint-Paul (1944) | VDSA

    La chapelle Saint-Paul (1944) 1069, boulevard de Sainte-Adèle En 1943, la fabrique de Sainte-Adèle achète d’Anthime Valiquette un terrain sur la nouvelle route et confie à l’architecte Lucien Lemieux le mandat d’ériger un bâtiment qui comprendrait des bureaux, quatre salles de classe, une sacristie et une chapelle de 400 places. Le 4 octobre 1944, la première école non-mixte est inscrite au registre officiel et porte le nom d’Académie Saint-Joseph. La chapelle est placée sous le patronage de Saint-Paul. En plus de servir aux offices religieux le dimanche, la salle paroissiale sert de cinéma durant la semaine. En 1965, la Ville y aménage une bibliothèque à l’étage supérieur. Elle acquiert le lieu en 1978 et y effectue plusieurs améliorations. La bibliothèque est transférée dans l’espace de la chapelle. La Ville revend le bâtiment en 1992 et déménage ses livres sur la rue Morin, en haut de la côte. Philippe Riopelle acquiert la bâtisse pour y ouvrir un théâtre d’été, qui a fermé ses portes en 2019. La Ville de Sainte-Adèle a accordé au bâtiment un statut patrimonial. Depuis, celui-ci est inscrit au Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Vue de la façade principale 1978. Archives VDSA. Les élèves se dirigent vers les côtes 40-80 pour faire du ski, 1955 Bert Beaver, Montreal Star Magazine. Représentation d’une pièce de théâtre à la salle paroissiale, vers 1950 Paroisse Notre-Dame-des-Pays-d’en-Haut

  • La maison d’Anthime Valiquette | VDSA

    La maison d’Anthime Valiquette 1037, rue Valiquette Anthime Valiquette père, riche cultivateur, occupe un poste de conseiller municipal, et provisoirement celui de commissaire d’école au moment où prend forme le projet d’un nouveau bâtiment scolaire en haut de la côte Morin. Né en 1893, le jeune Anthime fils grandit à Sainte-Adèle. Il épouse Mélanie Locas en 1917. Il s’implique dans sa communauté, devenant maire de la Corporation du village de Sainte-Adèle en 1944. Il est défait en 1945 par Claude-Henri Grignon mais réélu en 1950. Il conserve son poste jusqu’à la création de la Ville de Sainte-Adèle en 1965. Durant son mandat, la vie culturelle et sportive prend une place de plus en plus importante dans la municipalité. Il s’implique dans l’organisation de la Nuit Laurentienne, un événement artistique multidisciplinaire qui reçoit de nombreux artistes internationaux. En 1954, il remet les clés de la Ville au chansonnier Félix Leclerc, à l’occasion d’un événement de ski aux côtes 40-80. Anthime Valiquette, qui a habité cette maison et vu cette artère commerciale se transformer au fil du temps, décède en 1980. Félix Leclerc et Anthime Valiquette, 1954. Journal La Patrie. 2022

  • Jean-Louis Courteau - Le draveur | VDSA

    LE DRAVEUR - 2005 Jean-Louis Courteau Jean-Louis Courteau s’inspire des grands tels que Van Gogh, Monet, Cézanne. Il finit par comprendre que le seul maître qui lui enseignera sera la nature. Il cherche donc à reproduire la nature, son sens et ce qu’elle représente vraiment. LE DRAVEUR - 2005 Les draveurs constituaient le corps d’élite des travail- leurs forestiers. Gaffe de douze pieds et tourne-bille « cantdog » à la main, les draveurs s’efforçaient de faire circuler le bois sur la rivière du Nord et la rivière aux Mulets. Lorsque des « jams » (embâcles de billots) se formaient en haut de la Grande chute, au chenal des paresseux ou aux abords du chemin du Loup-Garou, le plus brave des draveurs devait aller planter le bâton de dynamite qui ferait sauter l’amoncellement. Le plus connu des draveurs d’ici fut Arcade Desjardins qui était un excellent sauteur. C’est vers 1920 que se termina la drave à Sainte-Adèle. Le mot « drave » vient de la déformation populaire de l’expression anglaise « to drive », conduire les billots

  • Steven LAMB - Cinéma | VDSA

    CINÉMA - 2007 Steven Lamb L’artiste Stephen Lamb, d’origine bulgare, représente le septième art de façon toute singulière et humoristique. Ses personnages tordus, étirés et voûtés évoquent une grâce toute particulière se rapprochant de la caricature. CINÉMA - 2007 C’est en 1948 que Philippe Fermanian, arménien d’origine, ouvre le Cinéma Pine. Pour ce faire, il convertit un ancien magasin de meubles. L’avant de l’édifice est divisé en deux, permettant l’ouverture d’une pharmacie et du rutilant lobby. Une marquise de style hollywoodien est installée. Philippe emménage dans un logement à l’étage avec sa femme Aurore. Les Adélois peuvent alors visionner trois films par semaine en version originale. De grandes productions américaines, européennes et françaises sont présentées. La réputation du Cinéma Pine fait rapidement le tour de l’industrie. En 1954, le Pine projette des films en cinémascope et en stéréophonie. Malgré la concurrence des salles environnantes et l’arrivée de la télévision, le Pine résiste. En 1964, une nouvelle génération de Fermanian entre en scène. Tom, qui n’a que dix ans, devient placier. On le voit par- tout : au comptoir de friandises, à la billetterie et même comme projectionniste. Passionné par la technologie, Tom connaît le fonctionnement de tous les appareils. En 1977, Tom prend la relève de son père et installe le son Dolby ainsi qu’une deuxième salle de 51 places dans l’espace anciennement occupé par la pharmacie. Il faut attendre 1983 pour voir arriver une troisième salle. Les rénovations sont complexes puisque la salle de projection est installée dans la chambre forte de l’ancienne banque. En 1987, le Cinéma Pine se transforme en un des premiers multiplexes au Canada. Depuis 1995 le Cinéma Pine occupe deux édifices et projette pas moins de huit films simultanément. Le Pine offre en permanence les meilleures conditions de projection de l’industrie et le plus grand confort aux cinéphiles. Au cours des années il a reçu de nombreux prix d’excellence. Lors des premières de films, le Pine et les Adélois accueillent les artistes et les réalisateurs avec enthousiasme.

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