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  • Mont Baldy | VDSA

    Mont Baldy L’ascension du Mont Baldy Au début du 20ᵉ siècle, le Norvégien Aleksander Olsen, venu à Montréal pour participer à la construction des silos à grains, découvre près de chez lui, à Côte-des-Neiges, une piste de ski, un sport qu’il affectionne particulièrement. Mais il s’en lasse rapidement. En 1911, en compagnie d’un de ses compatriotes, l’ingénieur prend le train en direction de Sainte-Agathe. Ils descendent à la gare puis reviennent sur leurs pas, en ski, en longeant la rivière du Nord. À la fin de la journée, ils découvrent une paroi très escarpée qui, selon la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade (FQME), a été créée lors de la dernière période de glaciation de l’époque quaternaire. L’érosion et le redressement du sol auraient été à l’origine de la création de cette importante zone de débitage formée de gros blocs rocheux qui apparaissent à sa base. Son sommet dégarni d’arbres ressemble à une tête chauve (Bald, en anglais). Le nom de Bald Mountain devient au fil du temps, le Mont Baldy. Malgré le fait que le site situé près de la voie ferroviaire du Canadien Pacifique ait pris le nom de Sainte-Marguerite-Station, la montagne se trouve bien sur le territoire de Sainte-Adèle. La montagne, qui culmine à plus de 412 mètres, ne passe pas inaperçue et devient rapidement le repère privilégié des Européens amateurs de ski, qui se rendent dans la région. En 1917, Émile Cochand ouvre une auberge près de cette montagne et trace, à travers les bois, des pistes pour la rejoindre. L’arrivée des trains de neige, à la fin des années 1920, contribuera à la renommée de la montagne. Une seconde auberge, le Alpine Inn sera construite face au Mont Baldy, quelques années plus tard. L’exploitation du Mont Baldy en station récréotouristique remonte au milieu des années 1930. Sur son versant nord-est, une vallée suffisamment large permettait de redescendre vers la route. En 1934, le légendaire Herman Smith-Johannsen, dit Jackrabbit, y aménage une piste qu’il nomme « the Snake Ski Run », reconnue pour ses divers obstacles dont un passage en forme de « S », que l’on doit parcourir dès le départ du sommet, et l’impitoyable « cuvette » située près de l’arrivée, alors que le skieur a atteint sa pleine vitesse. Le Mont Baldy n’est en rien comparable aux pistes du Mont Tremblant et du Mont Sainte-Anne, mais sa descente demeure à cette époque-là, la plus difficile de tout l’est du Canada. Inutile de dire que de spectaculaires sorties de piste s’y produisent régulièrement. Ce nouveau site de compétition de ski est inauguré lorsque le St-Margaret Ski Club joint les rangs de l’organisation de la Zone Laurentienne, en 1935. Viateur Cousineau, qui a grandi sur les pentes enneigées de Sainte-Adèle, remporte à deux reprises la course Kandahar au Mont Tremblant. En 1938, Il établit un nouveau record pour la descente du Mont Baldy et remporte le trophée Morgan, offert pour le combiné qui comprend la descente et le slalom. Durant 25 ans, des concours conjuguant le slalom, la descente et les sauts sont présentés au Mont Baldy. L’arrivée de l’autoroute des Laurentides permet aux skieurs de se rendre toujours plus au nord. La montagne retrouve, dans les années soixante, sa vocation de ski hors-piste, sans remontée mécanique, alors que plus récemment, ce sont les alpinistes qui s’adonnent à l’ascension de cette vertigineuse montagne. Bibliographie : Archives du Musée du ski des Laurentides Lacasse, David, « Baldy la petite histoire », Baldy guide des voies, Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade, septembre 2016. Mont Baldy. Photo Daniel Lauzier. Mont Baldy - Descente paroi nommée la Grenouillage FQME. Viateur Cousineau, 1940 Photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Fonds La Presse.

  • L’ancien magasin général (1905) | VDSA

    L’ancien magasin général (1905) 2988, rue Rolland Le chef de la gare de Sainte-Adèle, Rosaire Courchesne, épouse Laura Beauchamp en 1901. Il achète le site de Stanislas-Jean-Baptiste Rolland en 1911 et y fait probablement construire cette maison. Comme la famille du chef de gare est hébergée par la compagnie ferroviaire du Canadien Pacifique, le bâtiment est occupé par son beau-frère Joseph-Ovila Proteau, qui y tient un magasin général. En 1914, Courchesne décède de la tuberculose à l’âge de 33 ans, laissant sept enfants en bas âge. Proteau fait l’acquisition du magasin général en 1920. En 1937, il revend son commerce à Albert Prévost, incluant toute la marchandise et accessoires du magasin. INTÉRÊT ARCHITECTURAL À l’époque, l’architecture du bâtiment s’inspire des constructions de la Nouvelle-Angleterre. On retrouve au rez-de-chaussée, un espace à vocation commerciale et de grandes vitrines donnant sur la rue, et des logements à l’étage. La maison qui a repris une vocation résidentielle conserve sa forme d’origine et, sous les corniches, ses consoles de bois moulurées. Magasin général et bureau de poste de Mont-Rolland, vers 1910. Musée McCord - don de Stanley G. Triggs. 1990

  • Le Ste-Adèle Lodge | VDSA

    Le Saint-Adèle Lodge Le site du parc de la famille est un lieu historique sur lequel on retrouvait autrefois le fameux hôtel Ste-Adèle Lodge. Ce bâtiment rappelle la venue du tourisme et le développement économique, culturel, sportif et social des Pays-d’en-Haut. Situé stratégiquement en plein centre-ville, l’emplacement bénéficie d’un positionnement géographique enviable, à deux pas du lac Rond et des côtes 40-80. Au milieu du 19e siècle, un noyau villageois prend forme autour de la nouvelle église construite en 1852. L’arrivée du train en 1891 bouscule la vie des paysans préoccupés à survivre de l’agriculture sur une terre peu fertile. Le village se métamorphose au gré de l’arrivée des touristes. Le château Legault En 1910, Grégoire Rochon, un riche bourgeois de Montréal qui a fait fortune comme maître charretier, achète le « château Legault », comme les gens du village le surnomme. Le site prend place sur une partie du lot 9a, sur le rang 11. Rochon apporte de nombreuses modifications au bâtiment construit par Noé Legault en 1898. La Maison blanche Le nouvel aubergiste accueille dans sa maison ceux qui désirent y passer la nuit. Grégoire Rochon décède en 1927 et sa veuve vend l’auberge, l’année suivante, à Adélard Marin. L’hôtel prend le nom de la Maison blanche. L’arrivée du premier « train de neige » à la gare de Mont-Rolland en 1928 amène son lot de skieurs qui se dirigent vers les sentiers pour le ski de randonnée ou vers les pentes pour rejoindre la côte du village de Sainte-Adèle. Des compétitions de saut à ski ont lieu tout en haut de la montagne de la côte 80, depuis le rocher sur lequel un tremplin est aménagé. Théophile Huot, un petit gars de la place, qui a fait ses premiers pas en ski sur les pentes, est engagé en 1934 pour enseigner les rudiments de ce sport, pour le compte de l’hôtel de la Maison blanche. Le Ste-Adèle Lodge En 1939, Irene Maud Hutchings, épouse de Thomas G. Potter, un agent de courtage de Montréal, achète la Maison blanche ainsi que la côte 80, l’une des plus hautes montagnes des Pays-d’en-Haut. Les nouveaux propriétaires investissent massivement dans la construction d’un majestueux hôtel. Le tout nouveau Ste Adèle Lodge est inauguré en grande pompe le 13 décembre 1940. Trois pavillons sont construits autour d’une piscine à ciel ouvert. L’École de ski de Sainte-Adèle voit le jour. Profitant d’un ralentissement du tourisme à Sainte-Agathe et à Sainte-Marguerite, Sainte-Adèle devient un lieu incontournable, aussi bien en hiver qu’en été. Le complexe hôtelier est fréquenté par des membres influents du milieu des affaires et de la classe politique du Québec et du Canada. Les Américains en font leur nouvelle destination. Potter ajoute, à quelques pas de l’hôtel, des chalets individuels qu’il loue aux touristes saisonniers. Il réaménage la montagne adjacente, qu’il nomme la 40. Au début des années 1950, le complexe hôtelier est vendu au consortium dirigé par Vernon Cardy, qui possède déjà des hôtels à Montréal et aux États-Unis. Le magnat de l’industrie a acquis quelques années plus tôt le St-Margaret's Lodge et l'Alpine Inn, tous deux situés près de la gare de Sainte-Marguerite Station. Après avoir restauré l’Alpine Inn en 1948, Cardy surveille attentivement depuis sa résidence de Val-David, les nouveaux travaux qui sont effectués au Ste. Adele Lodge. En 1952. Stanley Ferguson, hôtelier d’expérience, rejoint Cardy pour gérer les trois hôtels. Pour attirer les touristes l’hiver, le magnat fait aménager dans les montagnes, de nouvelles pistes de ski. La machine promotionnelle des hôtels Cardy fait son œuvre jusqu’à la fin des années 1960. Le Ste Adele Lodge devient le Montclair Avec l’arrivée de l’autoroute des Laurentides, Sainte-Adèle perd peu à peu de son attrait touristique tandis qu’une vague d’urbanisation s’amorce partout sur le territoire. Souhaitant maintenir les infrastructures en place, le site est racheté par un groupe dirigé par Roger Couillard, avantageusement connu au Québec dans le domaine hôtelier et touristique ainsi que dans la promotion du village de Sainte-Adèle. Le Ste- Adèle Lodge devient l’hôtel Montclair. Dix ans plus tard, ne pouvant plus rivaliser avec les nouvelles destinations comme le Mont-Tremblant, l’hôtel est vendu, puis le site est morcelé. Au milieu des années 1980, l’hôtel peine à attirer des clients. Les dernières installations sont démolies. Les chalets sont mis en vente. En 2002, la ville de Saint-Adèle, qui s’était déjà porté acquéreur des côtes 40-80, récupère le terrain pour conserver le site et éviter une flambée immobilière. Depuis, la ville de Sainte-Adèle a acquis le terrain et en a fait le pôle municipal du Parc de la famille, pour répondre aux besoins des citoyens en matière d’événements socio-culturels. Le site présente un dénivelé naturel favorisant les arts de scène en plein air. L’organisation spatiale du lieu est intégrée au pôle récréotouristique de la municipalité et assure un lien avec le lac Rond et les pentes 40-80. La topographie naturelle a été prise en compte lors de l’aménagement du lieu par les architectes paysagistes André Turcot et Florence Blanchard, de l’entreprise Plani-Cité en 2004. L’aménagement du site du Parc de la Famille s’est mérité le premier prix Aménagement, catégorie Municipalité de moins de 20,000 habitants, lors du Colloque Les arts et la ville en 2007. Tiré de l’Inventaire du ski dans les Pays-d’en-Haut réalisé par le Musée du ski des Laurentides. BAnQ, Ste-Adèle Lodge, entre 1940 et 1945. Photo Edouard Comellas. BAnQ, Ste-Adèle Lodge, carte postale, date inconnue. L'hôtel Montclair. Société d'histoire et de généalogie des Pays d'en-Haut.

  • Maison Wilfrid-Grignon | VDSA

    Maison Wilfrid-Grignon La maison Wilfrid-Grignon (176-184 rue Morin) Le développement du village s’amorce véritablement avec l’érection canonique de la paroisse de Sainte-Adèle et la construction de l’église en 1852. L’arrivée du docteur Wilfrid Grignon autour de 1879 contribue à la structuration de la municipalité créée en 1855. Peu après son arrivée à Sainte-Adèle, le docteur Wilfrid Grignon achète en 1881 du menuisier Odile Biroleau dit Lafleur les lots 44 et 45. Avec les années, il fera l’acquisition de nombreux autres lots pour y installer sa ferme expérimentale. Maire, préfet de comté, il collabore activement à la promotion de son village dans les journaux canadiens et américains, à la construction d’une école (1901-02) et à la venue de la manufacture de fabrication de pulpe de la famille Rolland (1902) alors que le conseil de ville leur consent une exemption de taxes de 25 ans. On lui doit également l’installation du central téléphonique dont il prend la direction et la construction à ses frais d’un aqueduc dans le haut du village. C’est dans sa maison, nouvellement agrandie qu’il accueille, à la même époque, le bureau de poste. La Banque canadienne nationale s’installe à cet endroit en 1916. Parallèlement à sa pratique médicale, le docteur est à même de constater la pauvreté des colons, l’épuisement des troupeaux et la déchéance de la culture. En plus de soigner les gens, il prend soin des animaux et met en place une clinique vétérinaire. Agronome et conférencier nommé par la Province de Québec, il se dédie au bien entre des habitants Le docteur Grignon participe à la mise en place d’une industrie laitière et à la création d’une nouvelle race chevaline ardenno-canadienne. Par ses différentes expériences et observations sur le terrain, les pâturages des Laurentides deviennent une richesse incalculable. La culture du ginseng et de la pomme de terre, dans le sol rocailleurs de la région, s’avère une véritable mine d’or pour les cultivateurs. Les informations historiques Après le décès du docteur Grignon, la maison est rachetée par l’homme d’affaires Joseph-Honorius Beauchamp en 1923. La centrale téléphonique qui avait déménagé chez monsieur Longpré, revient dans l’ancienne maison Grignon dans de nouveaux bureaux et des installations plus modernes. La famille Beauchamp conserve la demeure jusqu’en 1976. La dénomination sociale de la rue perpendiculaire à sa maison prend le nom de Beauchamp. Artiste multidisciplinaire et restauratrice, Liliane Reid-Bourcier achète la maison de Sainte-Adèle en 1981. Les Bourcier y ont apporté́ de nombreuses rénovations au cours des ans, tout en respectant le cachet patrimonial de la maison. Le bâtiment demeure dans la famille jusqu’en 1999. C’est durant cette période que Madame Hudon logeait à cette adresse avec sa célèbre boutique de fleurs. La situation géographique La maison du 176-184 rue Morin est érigée dans le haut de côte, à l’angle de la rue Beauchamp. Le quartier qui compte de nombreuses propriétés centenaires est bordé par le mont Chantecler et le lac Rond, nommé ainsi pour la forme de son plan d’eau. Les pentes 40-80 et le très réputé Ste-Adele Lodge prisé par les touristes dans les années 1950 et 1960, ont fait place à un vaste terrain en relief que l’on nomme le Parc de la Famille. Il a été réaménagé pour des rendez-vous culturels. On trouve également de nombreux commerces, l’église paroissiale, l’école d’hôtellerie des Laurentides qui loge dans l’ancienne école du village ainsi que des résidences pour les ainés qui ont pris place dans les anciens bâtiments occupés par des congrégations religieuses. L'implantation La maison jumelée érigée sur une structure de bois, est disposée perpendiculairement par rapport à la voie publique principale. La partie du 184 est plus large et légèrement plus haute, ce qui nous laisse croire que cette section a été agrandie lors des travaux de 1904, mais cela reste à préciser. La maison bâtie d’après un plan rectangulaire repose sur une structure de maçonnerie de pierre, ce qui permet d’avoir accès à un vide sanitaire où le sol est en terre. On accède au bâtiment du rez-de-chaussée, par quelques marches qui mènent à un perron. Puis un escalier intérieur monte à l’étage. Une entrée extérieure est aménagée du côté de la rue Beauchamp afin de monter second palier. Cette façade latérale comporte également deux galeries entourées d’une balustrade et surmontées de colonnes moulurées d’origine. Le type d'architecture À la fin du 19ᵉ siècle, la typologie de la maison en rangée n’est pas encore très présente au Québec. On la retrouve surtout aux États-Unis. L’architecture néo-classique, d’influence américaine est soulignée par la présence d’un corps de logis de deux étages, ses frontons triangulaires disposés au-dessus des entrées et la disposition symétrique des différents éléments. Elle comporte un toit à deux versants droits et y retrouve peu d’ornementation. À l’origine, un avant-toit courait sur deux façades. La demeure présente quelques modifications réalisées au fil du temps, dont une pièce ajoutée à l’arrière, dans la partie ouest, en 1988. On peut voir sur une photographie datant de la fin du 19ᵉ siècle, qu’une seule et grande toiture couvrait tout le rez-de-chaussée de la façade principale. Aujourd’hui, chacune des entrées donnant accès à un logis est coiffé d’un fronton triangulaire reposant sur des colonnes de bois. Seul l’avant-toit à l’étage a été conservé. Le recouvrement de planche à feuillure de bois est posé à la verticale et des planches cornières complètent l’ensemble. La comparaison entre deux murs montre que certaines planches ont été remplacées. Les matériaux étant différents. Du point de vue de l’ornementation, on observe au rez-de-chaussée les colonnes moulurées, la balustrade et les aisseliers (disparus en 2020, lors du remplacement de la galerie). Au niveau du toit, la corniche à consoles est toujours présente aussi bien à̀ l’avant qu’à l’arrière du bâtiment. Les ouvertures Nous sommes ici en présence d’un grand nombre d’ouvertures symétriques et régulières, de forme rectangulaire avec chambranles moulurées qui entourent la baie vitrée, composés de deux éléments verticaux appelés jambages et de pièces horizontales placée au sommet, que l’on nomme une traverse et à la base, d’un appui. On peut voir à l’étage des fenêtres à battants, à six carreaux, qui sont munies de contrevents. Celles du rez-de-chaussée sont plus récentes. De plus, des ouvertures cintrées, très bien conservées, éclairent les logements, à l’étage. Certaines portes en bois à petits carreaux sont d’origine ainsi que leur ferronnerie alors que d’autres ont été remplacées. Une attention a été apportée dans la reproduction de l’ancien modèle. La valeur patrimoniale globale La municipalité de Sainte-Adèle a cité la maison du docteur Wilfrid Grignon comme bâtiment patrimonial. La demeure figure depuis au Registre du patrimoine culturel du Québec. On reconnait la valeur patrimoniale du bâtiment pour : Sa valeur historique La maison présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. On compte peu de propriétaires. La maison témoigne de la présence de la famille du docteur Wilfrid Grignon de 1881 à 1923. Des différents services publics et commerces qui ont été intégrés dans cette demeure. Joseph-Honorius Beauchamp, homme d’affaires et homme politique, y a ramené certaines institutions, dont le central téléphonique. La famille y a résidé de 1923 à 1976. Finalement la famille de l’artiste Liliane Reid-Bourcier ont été propriétaires de 1981 à 2001. Sa valeur architecturale La classification de la maison du docteur Wilfrid Grignon propose des composantes issues d’une architecture néo-classique avec une certaine influence américaine. Les maisons à deux étages, ou avec un haut corps, et érigées entre 1830 et 1880 sont plutôt rares au Québec. La maison de la rue Morin se décline par la présence d’un corps de logis de deux étages, ses frontons triangulaires disposés au-dessus des entrées. Elle comporte un toit à deux versants droits et y retrouve peu d’ornementation. Toutefois, à l’origine la façade principale était recouverte d’un avant-toit sur toute la longueur. La maison jumelée est disposée perpendiculairement par rapport à̀ la voie publique principale et se dégage du sol par une fondation en maçonnerie de pierres. La cave de service est peu profonde. La partie du 184 est plus large et légèrement plus haute, ce qui nous laisse croire que cette partie a été érigée ou agrandie lors des travaux de 1904, mais cela reste à préciser. Le personnage associé La maison est associée au personnage Wilfrid Grignon, docteur, maire, préfet, conférencier et agronome qui a collaboré au développement économique et social du village en plus de définir les grandes orientations en matière d’agriculture. Les éléments caractéristiques La maison se caractérise par les éléments suivants : - Une maison jumelée, son imposant volume constitué de deux plans rectangulaires et l’élévation sur deux étages ; - Les matériaux d’origine, dont le parement de bois et la maçonnerie de pierre des champs; - Les toitures à deux versants et les avant-toits couverts de tôle traditionnelle; - La composition symétrique et bien ordonnée de la façade, les fenêtres à battants à carreaux, dont plusieurs éléments sont d’origine ; - L’ornementation, dont la corniche à consoles, les colonnes et les aisseliers d’origine de la façade latérale, les chambranles, les planches cornières et autres. Maison Wilfrid-Grignon, 2019. Collection Christiane Brault. Wilfrid Grignon âgé de 55 ans. Collection Pierre Grignon. Maison Grignon avec l’enseigne de Bell Telephone. Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut. Vue aérienne de la maison Grignon, angle des rues Morin et Beauchamp. Maison Wilfrid-Grignon, 1900. Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut.

  • Carole BEAUDRY - La Forge | VDSA

    LA FORGE - 2006 Carole Beaudry Carole Beaudry est reconnue comme peintre animalière et figurative. Les chevaux canadiens et les oiseaux sont ses choix de prédilection. En 2000, elle reçoit la bourse « Élisabeth Green Child » parmi 50 artistes internationaux. LA FORGE - 2006 Dès 1847, deux forgerons s’installent à Sainte- Adèle; un comme maréchal-ferrant et l’autre comme cercleur de roues. Vers 1860, Israël Desjardins ouvre une nouvelle forge qui fut le siège de plusieurs réunions du conseil municipal, et de celles de François Beauchamp, Alphonse Aveline, Wilfrid Monette et Onias (Hormidas) Lamoureux. Les forges étaient des lieux de rencontres fort courus des gens du village. On y ferrait les chevaux, on y jouait aux cartes et on y racontait des histoires. En 1929, Wilfrid Monette fut chargé de perforer le fer qui servit pour l’érection de la croix. Les forges étaient nos quincailleries et nos garages d’aujourd’hui.

  • Récréotourisme | VDSA

    Récréotouristique Les Pays-d’en-Haut, et plus particulièrement Sainte-Adèle, regorgent de lacs et de montagnes, qui séduisent les amateurs de plein air. C’est pourquoi Sainte-Adèle devient rapidement une destination prisée des touristes, qui viennent y pratiquer leurs activités préférées tout en profitant d’infrastructures et d’établissements accueillants. Ainsi, les adeptes de ski de fond, de ski alpin, d’équitation et de pêche, entre autres, affluent à Sainte-Adèle et prolongent leur séjour dans l’un des établissements hôteliers de la région.

  • Pauline PAQUIN - Sur le lac Rond | VDSA

    SUR LE LAC ROND - 2006 Pauline Paquin Pauline Paquin adore les enfants et c’est avec passion qu’elle les peint. Elle explore constamment depuis 1987 et marie peinture à l’huile, texture, papier et collage. De nombreuses galeries à travers le Canada sont dépositaires de son travail. SUR LE LAC ROND - 2006 Le lac Rond a alimenté les habitants en eau potable et en glace en plus de les nourrir par la pêche. En hiver le lac fut le théâtre de nombreuses courses de chevaux. Très tôt on ouvre une plage publique. Dès 1921, des compétitions de canots et de chaloupes sont organisées. En 1943, la municipalité balise le lac pour les skieurs du ski Chantecler. Le lac sert ensuite de stationnement pour ceux-ci. Durant les années 60, le lac doit être décontaminé : la pollution fait déjà des ravages. Jusqu’à tout récemment, on aménageait sur le lac Rond une patinoire et une piste de ski de fond pendant la saison hivernale. Aujourd’hui, un anneau de marche permet de se balader sur le lac lors des belles journées d’hiver.

  • La maison Olivier-Rolland (1904) | VDSA

    La maison Olivier-Rolland (1904) 1200, rue Saint-Jean Cachée derrière des rangées d’arbres matures se trouve l’une des plus belles maisons de Sainte-Adèle, mais surtout la plus authentique. Il s’agit de la maison du gérant de la Rolland. Dans les faits, Olivier Rolland, fils de Stanislas-Jean-Baptiste, l’a habitée durant de nombreuses années. Le bâtiment construit autour de 1904 est très imposant et présente plusieurs éléments d’intérêt. INTÉRÊT ARCHITECTURAL La maison se distingue par sa grande lucarne à pignon coupé et son encadrement de dentelles décoratives représentant des fleurs de lys. Le revêtement de la toiture, qui se veut un rappel de la tôle à la canadienne, est usiné et posé par les employés de la Rolland. Les fenêtres de bois reprennent la forme de celles de l’usine de papier. Depuis plusieurs années, la maison a été transformée en auberge, le Clos Rolland. La Ville de Sainte-Adèle a accordé au personnage et au bâtiment un statut patrimonial. Depuis, ces éléments sont inscrits au Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Maison Rolland, 2019. Stanislas-Jean-Baptiste Rolland est ses petits enfants Rolland.

  • La maison des barbiers Lessard (autour de 1900) | VDSA

    La maison des barbiers Lessard (autour de 1900) 50-52, rue Morin Israël Desjardins, propriétaire de la totalité du lot 10, situé dans le village, divise sa terre et revend les lots à différents propriétaires. Guillaume Lessard, dont le père Albert Lessard est propriétaire d’une importante beurrerie à Sainte-Adèle, achète un site sur la rue Morin en 1929 pour y ouvrir un salon de barbier. Guillaume épouse Cécile, fille d’Adélard Marin et d’Élida Berthiaume, qui géraient l’auberge la Maison blanche, ancêtre du Ste-Adèle Lodge. Ils auront 7 enfants et deux de leurs fils - Jacques et Guy - s’associeront à l’entreprise de leur père en 1962. À la fermeture du salon en 2004, trois générations de barbiers Lessard s’y seront succédé. INTÉRÊT ARCHITECTURAL Une photographie datant de 1925 montre que le bâtiment possédait à l’origine un toit à deux versants, qui a été remplacé depuis par une toiture à pavillon. Un étage a également été ajouté à la demeure. Carte postale Ludger Charpentier, vers 1925. Coll. M-G Vallières. 2016

  • Maison Biroleau-McGuire | VDSA

    Maison Biroleau-McGuire Maison Biroleau-McGuire (183-187 rue Morin) Éléments historiques Le charpentier-menuisier Joachim Lafleur dit Lafleur (1790-1878), sa femme Marguerite Legault et leurs 8 enfants, dont Cyprien, Olive et Odile résident à Saint-Scholastique. Le marchand Cyprien Biroleau dit Lafleur acquiert en 1857, du représentant du commissaire des terres de la couronne, Augustin-Norbert Morin, les lots 71 et 72, pour y construire une maison et un magasin général. Écuyer, capitaine de milice et maire de la municipalité́, Cyprien passe ensuite le flambeau à son fils Hormidas, qui sera à son tour marchand et maire de la ville. La sœur de Cyprien, Olive se marie à Charles Lajeunesse, premier marchand général à s’établir en 1865 à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. Les deux magasins exploités par Lajeunesse et Biroleau sont construits selon une typologie identique, soit deux maisons juxtaposées l’une à l’autre, de type mansart. Le frère de Cyprien, Odile Biroleau dit Lafleur, charpentier-menuisier, figure au Répertoire du patrimoine culturel du Québec pour la construction du palais de justice de Lachute, érigé en 1887. Par la suite, la demeure de la rue Morin a servi de résidence à différents notables de la ville de Sainte-Adèle. Le magasin général y a été présent pendant plusieurs décennies, puis des commerces plus spécialisés s’y sont succédé́ au fil des ans. Né en 1905, Jean McGuire est le fils de James McGuire, propriétaire d’une boulangerie à Sainte-Marguerite. Il travaille comme contremaître, pour le baron belge Louis Empain, en 1936 et 1937, lors de la construction du premier centre commercial ayant ouvert ses portes en Amérique du Nord. Autour de 1943, Jean McGuire achète l’édifice de la rue Morin et une voiture ambulance, qu’il opère pour transporter les blessés. Puis il fait construire, au début des années 1950, un salon funéraire à deux pas de sa demeure. Il conserve ce commerce pendant plus de 40 ans. Implantation La demeure du 183-187 de la rue Morin à Sainte-Adèle est située dans ce que l’on nommait jadis le haut du village. Le secteur qui compte de nombreuses propriétés centenaires est bordé par le mont Chantecler et le lac Rond, nommé ainsi pour la forme de son plan d’eau. Le bâtiment érigé d’après deux plans rectangulaires juxtaposés prend place à l’intersection des rues Morin et Beauchamp. Le type d'architecture Les maisons de deux étages sont érigées sur une maçonnerie de pierres à moellons. Ces matériaux sont repris pour les souches de cheminées principales et les colonnes qui ceinturent le terrain. De magnifiques escaliers extérieurs, de bois ornementés, mènent à l’étage. Les balcons latéraux sont protégés d’une toiture à fronton, recouverte d’une tôle pincée. La typologie constructive s’inscrit dans la maison mansardée de style Second Empire. Cette architecture se développe à Paris, sous le règne de Napoléon III, notamment à̀ travers les travaux du baron Haussmann. Elle doit son nom à l’architecte français François Mansart (1598-1666). Parmi les caractéristiques de ce style, on retrouve un toit brisé, à deux ou quatre côtés, et un revêtement traditionnel de tôle On observe également des galeries couvertes en façade qui se prolongent parfois sur les autres élévations. Les ouvertures s’inscrivent dans une symétrie. Les murs sont recouverts de planche à̀ clin et son ornementation est plutôt discrète. Une charpente à la Mansart comporte une toiture formée de deux pentes différentes. La partie supérieure du toit s’appelle le terrasson, elle est séparée de la partie inférieure, le brisis, presque vertical, par ce que l’on appelle la ligne de bris. Cette forme de charpente laisse de grands espaces disponibles sous les combles, d'autant plus lorsque le brisis est courbe. Les modifications les plus significatives apportées à la maison sont visibles du côté de l’ancien magasin général. Les fenêtres d’origine qui prenaient place à l’étage ont été remplacées. Les éléments ornementaux comme les chambranles et le fronton ont disparus. Le balcon a aussi subi une cure de rajeunissement et a perdu sa toiture. Cette portion de la maison a conservé sa fonction commerciale jusque dans les années 1990. Du côté de la maison, la représentation la plus authentique demeure la lucarne en bois à fronton curviligne qui rappelle l’époque du 19e siècle dans les châteaux de la région de Bruxelles. Les lucarnes placées dans les pans du brisis ont pour fonction d’éclairer et de ventiler les pièces à l’étage. Ces structures en saillie sont recouvertes d’un fronton triangulaire. La valeur patrimoniale globale La maison de villégiature mansardée bénéficie d’une situation géographique appréciable, près du lac Rond. Sa valeur patrimoniale repose sur son ancienneté, son intérêt historique et sa valeur architecturale. Son édification présente un témoignage du passé et constitue un point de repère important sur une voie publique qui regroupe plusieurs bâtiments anciens. Les informations historiques La maison Biroleau McGuire présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. L’ensemble témoigne des origines urbanistiques du noyau villageois et demeure un témoin significatif de premier magasin général érigé autour de 1860. La valeur architecturale La maison présente aussi une valeur architecturale. Cette typologie, élaborée en France sous le règne de Napoléon III, se veut une synthèse de l’architecture de la Renaissance et du classicisme français. D’abord réservée aux monuments publics et institutionnels, elle a rapidement été adaptée, de façon plus modeste, à l’architecture québécoise. Le style Second Empire plaît pour ses qualités esthétiques et aussi pour les avantages qu’offre la toiture mansardée ; elle dégage plus d’espace habitable sous les combles. Les personnages associés Plusieurs notables de Sainte-Adèle ont résidé́ dans cette demeure. Par eux figurent Cyprien Biroleau dit Lafleur, son fils Hormidas, Joseph- Achille Lajeunesse, Eusèbe Nolin, Henri Legault, Alphonse Gauthier et Jean McGuire. Les éléments caractéristiques - Sa situation en bordure de la voie publique, à proximité́ de l’église, dans l’ancien noyau villageois ; - Son volume imposant, dont les plans juxtaposés l’un à l’autre, l’élévation de deux étages et le toit mansardé ; - Les matériaux d’origine, le parement de bois à clin, les lattes de cèdre et les planches charnières ainsi sa maçonnerie de pierre des champs ; - Ses toitures et galeries couvertes d’un avant-toit ; - La présence de combles habitables et ses lucarnes; - La composition symétrique des ouvertures. Résidence ce John McGuire dans les années 1950. Collection Céline McGuire. Maison Biroleau McGuire, 2019. Collection ville de Sainte-Adèle. Vue aérienne de la maison Biroleau McGuire. Maison typique à toit mansardé en 3D. Vue de l’ancien magasin avec ses vitrines commerciales, son balcon avec sa toiture à fronton. Collection Céline McGuire.

  • Reynald CONNOLLY - Un homme et son péché | VDSA

    UN HOMME ET SON PÉCHÉ - 2007 Reynald Connolly Reynald Connolly a participé depuis 1963 à de nombreuses expositions tenues au Canada et ailleurs : Paris, Londres, Copenhague, Bruxelles, Bâle, Tokyo, New York, Chicago, etc. Artiste engagé et non conformiste, il témoigne avec humour, dans un langage figuratif allégorique du monde qui l’entoure. On trouve ses œuvres dans les collections les plus prestigieuses du Canada. Connolly vit et travaille actuellement au Québec. UN HOMME ET SON PÉCHÉ - 2007 Claude-Henri Grignon naît à Sainte-Adèle le 8 juillet 1894. Il est le neuvième enfant de Wilfrid Grignon et d’Eugénie Ouellette-Baker, acadienne. La maison natale est située au 176 de la rue Morin. D’abord jeune journaliste de combat, critique littéraire et pamphlétaire, Claude-Henri Grignon vécut la presque totalité de sa vie dans son village natal. La maison où il écrivit son œuvre maîtresse, Un homme et son péché, en 1933, se trouve au 195 de la rue Morin. L’extrême pauvreté dans laquelle il vivait en 1933 lui a toujours fait dire que son roman était un « pamphlet contre l’argent ». Son terrible avare Séraphin Poudrier atteint une puissance dramatique telle qu’il a « tué » le beau prénom de Séraphin. Sa « sainte » Donalda, qui meurt à vingt ans dans le roman de 1933 après n’avoir été mariée qu’un an et un jour, occupe une place particulière dans notre imaginaire collectif d’un océan à l’autre. Le succès remarquable du roman allait connaître des remaniements alors insoupçonnés par ses nombreuses adaptations pour la radio (1939), le cinéma (1948, 1949 et 2002), le théâtre, la bande dessinée, et le Village de Séraphin à Sainte-Adèle. La langue québécoise emprunte de nombreux vocables à cet univers romanesque populaire. Sainte-Adèle est célèbre grâce à cette œuvre devenue mythique et qui garde toute son actualité historique. Grignon a produit une œuvre littéraire colossale : Le secret de Lindbergh, Ombres et clameurs, Le déserteur et autres récits de la terre, Précisions sur Un homme et son péché, Les contes du Père Bougonneux (plus de 400 dans le Bulletin des agriculteurs), et une fresque historique à la télé de Radio-Canada : Les belles histoires des Pays-d’en-Haut. Il est à l'origine de milliers d’articles de journaux et des conférences Ronson à CKAC, en plus d’avoir fondé le Journal des Pays-d’en-Haut en 1967 avec son ami Maurice Aveline. À ses propres yeux Les Pamphlets de Valdombre (1936 à 1943) demeurent la pierre angulaire de sa vie littéraire. Il était Valdombre avant tout. Pamphlétaire toujours… Maire de Sainte-Adèle, préfet du comté de Terrebonne, syndic de sa paroisse, catholique militant, il fut de tous les combats. Sa dernière œuvre, restée inédite jusqu’en 2006, porte le titre qu’il avait choisi par reconnaissance envers le plus grand de nos journalistes : Olivar Asselin, le pamphlétaire maudit (Éd. Trois-Pistoles). Claude-Henri Grignon a aimé Sainte-Adèle sans partage et y a laissé courir son talent remarquable de conteur. Le peintre Reynald Connolly illustre ici une dimension méconnue du grand écrivain : le pêcheur, l’amant de la nature, des lacs, des rivières et des montagnes de ses chers Pays-d’en-Haut. Pierre Grignon

  • L’ancienne villa de Mgr Georges Gauthier | VDSA

    L’ancienne villa de Mgr Georges Gauthier (1924) Rue Beaudry Tout en haut de la rue Beaudry, derrière les buissons, se trouve l’ancienne villa de monseigneur Georges Gauthier. Né en 1894, Georges Gauthier entreprend des études classiques avant de se rendre à Rome pour y compléter un doctorat. Il enseigne au Grand Séminaire de Montréal, contribue à la création du collège André-Grasset et est nommé recteur de l’Université de Montréal. Sous son règne à titre de monseigneur, il participe à la fondation de 37 paroisses. Georges Gauthier fait construire cette villa en 1924, en obtenant des Rolland une partie du lot 9B, avec droit de passage à la rivière du Nord. À la mort de monseigneur Paul Bruchési, Georges Gauthier devient archevêque de Montréal. Un monseigneur à Mont-Rolland, imaginez le cortège à son arrivée au village. À son décès, tous ses biens reviennent au diocèse de Montréal qui les redonnent l’Institut Notre-Dame-du-Bon-Conseil. Vingt ans plus tard, le site est cédé aux petites sœurs de l’Assomption, qui revendent le tout en 2003. Le bâtiment devient alors une auberge. La petite chapelle y est toujours présente. Villa de Mgr Gauthier cédée aux Sœurs du Bon-Conseil, vers 1945. Carte postale - Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Monseigneur Gauthier. Diocèse de Montréal.

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