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  • Parc Claude-Cardinal | VDSA

    Parc Claude-Cardinal Claude Cardinal (1940-1997) Claude Cardinal naît en 1940. Au moment où il termine son cours classique au Collège de Montréal, sa mère, Irène Gauthier, achète le restaurant Au Petit Lutin. Restaurant Au Petit Lutin C’est en 1948 que Joseph-Édouard Viau, entrepreneur général, et sa femme, Hélène Groulx, achètent le lot vacant situé sur le coin sud-ouest de la rue Henri-Dunant et du boulevard Sainte-Adèle pour y faire construire un restaurant qu’il nomme Au Petit Lutin. Le commerce est alors voisin du supermarché d’alimentation Dominion. La famille Cardinal en demeure propriétaire jusque dans les années 1980. La bâtisse est démolie quelques années plus tard. Une pharmacie, un nettoyeur et un commerce de détail en matériaux électriques occupent aujourd’hui cet espace. Fondateur du club optimiste Sainte-Adèle 69-70 Claude Cardinal fonde, en 1969, le Club optimiste de Sainte-Adèle, un organisme sans but lucratif, qui se dédie au développement d’activités sportives. Son intervention première se tourne vers le développement du baseball mineur. En 1989, vingt ans après sa fondation, le Club optimiste avait amassé plus de 750 000 $ pour les jeunes de Sainte-Adèle. Le Comité de baseball des « 6 » Le comité des « 6 » comme on l’appelait, était formé, en plus de Claude Cardinal, de René Dufresne, Laurent Courcy, Raymond Lefebvre, Gilles Moreau et Gaston Jolicoeur. En 1971, 120 jeunes sont inscrits au programme de baseball et, l’année suivante, le comité demande à Ronald Piché, associé au club des Expos de Montréal, de venir compléter la formation des responsables des équipes. En 1975, la ville de Sainte-Adèle lance un appel d’offres pour la construction de terrains de baseball éclairés et la construction d’un chalet. Le parc Bourg-Joli est inauguré quelques années plus tard. Après le décès de Claude Cardinal, pour honorer son travail effectué dans le sport mineur de Sainte-Adèle, le parc Bourg-Joli prend le nom de parc Claude-Cardinal. Jean-Paul Cardinal, digne successeur de son père Impliqué dans sa communauté, Jean-Paul, le fils de Claude Cardinal, devient conseiller municipal avec l’équipe du maire Pierre Grignon. Puis, en 2001, Jean-Paul Cardinal accède au poste de maire de la ville. Il reste en poste jusqu’en 2007. Tout comme son père, il s’implique activement auprès des jeunes. Il décède en 2015, à l’âge de 52 ans. Claude Cardinal, juin 1988. Photo J.N. Gaudreault, collection Céline Cardinal Annonce du restaurant Au petit Lutin, autrefois située sur le boulevard Sainte-Adèle. Collection Céline Cardinal. Claude Cardinal devant la maison familiale, mai 1963. Collection Céline Cardinal. Annonce des 20 ans du Club Optimiste de Sainte-Adèle affichée sur le mur du cinéma Pine, face au boulevard Sainte-Adèle, 1989. Jean-Paul Cardinal, maire de Sainte-Adèle de 2001 à 2007. Collection Céline Cardinal.

  • Citations municipales | VDSA

    Citations municipales Une municipalité peut citer un immeuble ou un site patrimonial situé sur son territoire afin d’en reconnaître formellement la valeur. Elle assure ainsi la protection du bien et favorise sa transmission aux générations futures. C’est pourquoi les bâtiments suivants, qui ont un attrait exceptionnel, autant d’un point de vue architectural qu’historique, ont fait l’objet d’une citation municipale. Des personnages historiques ayant contribué de manière significative au rayonnement de la Ville sont également cités, en reconnaissance de leur rôle essentiel dans la vie sociale, culturelle ou politique de la municipalité.

  • L’Église Saint-Joseph-de-Mont-Rolland (1914) | VDSA

    L’Église Saint-Joseph-de-Mont-Rolland (1914) 1382, rue Saint-Jean La construction de la chapelle Saint-Joseph-de-Mont-Rolland débute en 1913 sur les terrains de la compagnie La Rolland, qui fournit tout le bois de construction. La première messe est célébrée le 25 décembre 1914, mais la sacristie et les travaux extérieurs ne seront terminés que cinq ans plus tard. INTÉRÊT ARCHITECTURAL L’église est construite selon un plan rectangulaire. D’inspiration georgienne, tous les éléments sont symétriques : la porte d’entrée centrée, deux tours, deux clochers et un nombre impair de fenêtres. La façade est évidemment recouverte de brique rougeâtre et d’un chaînage d’angle en pierre grise. Deux tourelles de forme hexagonale sont coiffées par deux clochers. Le cordon pour sonner les cloches existe toujours. Le vestibule est ajouté en 1938. Dans les ouvertures de forme ogivale se trouvent des vitraux conçus par la compagnie du maître-verrier, John Patrick O’Shea, à l’origine de certains vitraux de l’Oratoire Saint-Joseph de Montréal. La construction de l’église, 1914 Paroisse Notre-Dame-des-Pays-d’en-Haut. Jubilé d’or de la compagnie La Rolland, 1954. Journal L’Avenir du Nord. Église Saint-Joseph-de-Mont-Rolland, 2016.

  • Cédric LOTH - Le petit train du nord | VDSA

    LE PETIT TRAIN DU NORD - 2017 Cédric Loth Né en 1955 à Saint-Jérôme, Cédric Loth débute sa carrière comme caricaturiste au journal Le Devoir avant de passer au quotidien Le Soleil. C’est durant les années 80 qu’il se consacre à la bande dessinée, travaillant entre autres pour Métal Hurlant, alors le plus prestigieux magazine de BD en Europe. Sa carrière de bédéiste connaîtra son apogée avec son album Atlantic City, paru d’abord au Québec en 1981, puis en France aux éditions Les Humanoïdes Associés. Traduit en sept langues, l’artiste multidisciplinaire côtoie alors les plus grands illustrateurs au monde. Jugeant essentiel de se maintenir à l’affût des arts, Cédric Loth poursuit toujours aussi brillamment ses multiples activités artistiques; soit l’illustration, la scénarisation, l’animation et la sculpture sur bronze. LE PETIT TRAIN DU NORD - 2017 Le train arrive à Sainte-Adèle en 1892. La gare actuelle a été construite en 1928 et est de style architectural « Cottage orné » avec des lucarnes. Le service de train fut abandonné par le C.P. en 1981. Avec Claude Grégoire comme maire, la corporation municipale de Mont-Rolland s’implique en1989 dans la rénovation de la gare afin d’en faire un attrait patrimonial. La voie ferrée fut démantelée en 1990. Les municipalités régionales de comtés mirent en place le parc linéaire Le P’Tit Train du Nord qui fut inauguré en 1996. La gare sert aujourd’hui de relais touristique pour les utilisateurs du parc. C’est le plus long parc linéaire au Canada avec plus de 232 kilomètres. Cette piste va de la ville de Bois-des-Fillion à celle de Mont-Laurier. Traversant la ville de Sainte-Adèle sur 13 kilomètres en longeant la Rivière-du-Nord, cette piste offre une expérience 4 saisons en vélo et en ski de fond.

  • Le musée Zénon-Alary | VDSA

    Le musée Zénon-Alary 1200, rue Claude-Grégoire La Commission scolaire de Mont-Rolland achète d‘Avila Desjardins une partie du lot 10B pour construire une école. Sur la recommandation de monseigneur Georges-Gauthier, qui possède une villa à Mont-Rolland, Olivier Rolland, le fils de Stanislas-Jean-Baptiste, fait une demande à la congrégation des Frères maristes pour en prendre la direction. L’école ouvre ses portes en 1936, sous la direction du frère Maire-Euthyme. Le nouveau collège à vocation commerciale et agricole pour garçons prend le nom de Saint-Jean-Baptiste, en l’honneur du fondateur de la papeterie Rolland. Un feu détruit le bâtiment le 14 juillet 1950. On reconstruit sur le même site. Après le départ des Frères maristes, la Ville de Mont-Rolland achète, en 1975, le bâtiment devenu depuis la propriété de la Commission scolaire des Laurentides pour y aménager son hôtel de ville. En 1997, la Ville de Mont-Rolland fusionne avec la Ville de Sainte-Adèle pour former l’entité administrative que l’on connait aujourd’hui. Le bâtiment est cédé à Simone Constantineau, pour lui permettre de concrétiser son vieux rêve de regrouper en un seul lieu les œuvres de son voisin, le sculpteur Zénon Alary, décédé en 1974. Le site est officiellement vendu en 2001 à la Fondation du musée Zénon-Alary. Le Musée compte aujourd’hui plus de 300 œuvres qui s’inspirent des éléments de la nature et des paysages des Laurentides. École Saint-Jean-Baptiste, 1950. Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Le sculpteur Zénon Alary dans son atelier, vers 1960. Musée Zénon-Alary.

  • La maison d’Arcade Desjardins (vers 1 | VDSA

    La maison d’Arcade Desjardins (vers 1925) 49 , rue Morin Grégoire Rochon, qui a fait fortune comme maître- charretier à Montréal, revient à Sainte-Adèle en 1910 et acquiert diverses propriétés au village. Il revend à Arcade Desjardins la maison du 49, rue Morin en 1939. La famille y vit jusqu’au décès de ce dernier, en 1956. Sa femme Annie McGuire, fille de James McGuire et Célina Beauchamp, en hérite et l’habite jusqu’à son décès à 96 ans, en 1973. Arcade Desjardins succède à Joseph Beauchamp – grand-père de Célina – comme inspecteur de tous les travaux sur les chemins de Sainte-Adèle. Homme d’affaires avisé et prêteur sur gages, Arcade est le fils d’Israël Desjardins, premier forgeron de Sainte-Adèle, et de Philomène Lapointe. Personnage important, il est l’un des amis de Claude-Henri Grignon. D’ailleurs, plusieurs anciens reconnaissent chez Arcade les traits du personnage de Séraphin Poudrier. Les maisons lambrissées de brique datant de cette époque ne sont pas très courantes dans la ville; il fallait être bien nanti pour en posséder une. 49 rue Morin 2016 49 rue Morin 2023

  • La maison en pierre de Coride Bélec | VDSA

    La maison en pierre de Coride Bélec 985, rue Valiquette Coride Bélec épouse Rose Richer en 1915. Déménageur de pianos à Montréal, il achète la terre des Legault dit Deslauriers vers 1933. Le lot s’étend du bureau de poste actuel jusqu’au pont de Mont-Rolland. Durant la crise économique, le couple vend les produits de leur ferme et de leur érablière devant leur domicile. Ils opèrent également un commerce de livraison de blocs de glace que l’on déposait dans des glacières. Le réfrigérateur électrique n’avait pas encore fait son apparition. En 1947, Coride et sa femme emménagent dans la maison en pierre sur le terrain voisin. Ils cèdent à chacun de leurs 6 enfants un terrain pour se bâtir une maison. Plusieurs maisons de la rue Valiquette reprennent la typologie de la maison en pierre. Les enfants Bélec seront – entre autres - hôtelier, restaurateur, propriétaire d’une compagnie de taxis et organisateur politique. INTÉRÊT ARCHITECTURAL La maison de pierre conserve plusieurs éléments d’origine, comme les fenêtres à carreaux et l’avant-toit qui protège la galerie à l’étage. On retrouve également un jeu de consoles décoratives et un oculus dans le pignon de la toiture. Les Bélec devant leur maison, 1960. Coll. Marielle Bélec. 2016

  • Cédric LOTH - Parc de la Rivière Do | VDSA

    PARC DE LA RIVIÈRE DONCASTER - 2017 Cédric Loth Né en 1955 à Saint-Jérôme, Cédric Loth débute sa carrière comme caricaturiste au journal Le Devoir avant de passer au quotidien Le Soleil. C’est durant les années 80 qu’il se consacre à la bande dessinée, travaillant entre autres pour Métal Hurlant, alors le plus prestigieux magazine de BD en Europe. Sa carrière de bédéiste connaîtra son apogée avec son album Atlantic City, paru d’abord au Québec en 1981, puis en France aux éditions Les Humanoïdes Associés. Traduit en sept langues, l’artiste multidisciplinaire côtoie alors les plus grands illustrateurs au monde. Jugeant essentiel de se maintenir à l’affût des arts, Cédric Loth poursuit toujours aussi brillamment ses multiples activités artistiques; soit l’illustration, la scénarisation, l’animation et la sculpture sur bronze. PARC DE LA RIVIÈRE DONCASTER - 2017 Le train arrive à Sainte-Adèle en 1892. La gare actuelle a été construite en 1928 et est de style architectural « Cottage orné » avec des lucarnes. Le service de train fut abandonné par le C.P. en 1981. Avec Claude Grégoire comme maire, la corporation municipale de Mont-Rolland s’implique en 1989 dans la rénovation de la gare afin d’en faire un attrait patrimonial. La voie ferrée fut démantelée en 1990. Les municipalités régionales de comtés mirent en place le parc linéaire Le P’tit Train du Nord qui fut inauguré en 1996. La gare sert aujourd’hui de relais touristique pour les utilisateurs du parc. C’est le plus long parc linéaire au Canada avec plus de 232 kilomètres. Cette piste va de la ville de Bois- des-Fillion à celle de Mont-Laurier. Traversant la ville de Sainte-Adèle sur 13 kilomètres en longeant la Rivière-du- Nord, cette piste offre une expérience 4 saisons en vélo et en ski de fond.

  • La maison du forgeron Onias Lamoureux | VDSA

    La maison du forgeron Onias Lamoureux (vers 1925) 31, rue Morin Fils d’Onias Lamoureux père, propriétaire d’une partie des terres qu’Augustin-Norbert Morin vend au docteur Jean-Baptiste Lachaîne, Onias le fils (1882-1964) s’établit au village vers le milieu des années 1920 avec sa femme Émelda Pagé et leurs six enfants. Le forgeron acquiert une partie du lot 10A, sur le rang 11 du canton d’Abercombie, et fait construire sa maison et sa boutique de forge. Dans cette demeure, Pauline Rochon ouvre, en 1958, le célèbre Centre d’art de Sainte-Adèle qui offre, en période estivale, des cours d’art aux touristes. Le bâtiment devient par la suite le site du restaurant À la Crêpe bretonne. Les propriétaires de la maison pièce sur pièce, qui tiennent aussi un restaurant, l’ont fait complètement restaurer pour lui redonner son cachet d’antan. L’ancienne forge se trouve au 25, rue Morin. Le Centre d’art de Sainte-Adèle, vers 1950. Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut. 2023

  • Yvon LEMIEUX - Le train des neiges | VDSA

    LE TRAIN DES NEIGES - 2005 Yvon Lemieux Yvon Lemieux peint depuis l’âge de 17 ans; il a fondé sa propre école de peinture en 1988. Le ton naïf contrôlé de ses compositions touche, surprend et fait même sourire. Il possède cette facilité à créer des ambiances qui rejoignent le spectateur. LE TRAIN DES NEIGES - 2005 C’est en 1927 que les premiers trains d’excursion font leur apparition. Ce fut une époque joyeuse et colorée pour toutes les Laurentides. En 1927, pas moins de 170 000 skieurs ont emprunté ces trains. En 1938-39, 14 trains de 10 wagons de 84 sièges chacun, circulaient la fin de semaine, dont huit le dimanche. Le record de voyageurs fut établi en 1950 avec 11 000 skieurs en une fin de semaine. Les chefs de gare dirigeaient le trafic des trains qui arrivaient toutes les 20 minutes. Un voyage aller-retour de Montréal coûtait 1,50 $ en fin de semaine au lieu de 2,10 $. Durant la crise économique, les jeunes garçons s’empressaient d’aider les skieurs à attacher les bottines pour un cent.

  • Parcs et patrimoine naturel | VDSA

    Parcs et patrimoine naturel Nos parcs, parcelles d’histoire La Ville de Sainte-Adèle compte 23 parcs et espaces verts. Parmi ceux-ci, 13 portent des noms qui évoquent des personnages historiques ou qui identifient un lieu significatif ayant contribué à l’émergence ou au développement de l’identité de la municipalité. Qu’a donc fait Zénon Alary pour qu’un parc lui soit dédié? Qui est ce Jean-Guy Caron, dont la plage porte le nom? Pourquoi les pentes 40-80? Le parc du Mont Loup-Garou; mythe ou réalité? Est-il risqué de s’y aventurer?

  • Concours hippiques | VDSA

    Concours hippiques Vous souvenez-vous des concours hippiques à sainte-adèle ? Si vous habitiez Sainte-Adèle dans les années 1980, vous avez sûrement assisté aux concours hippiques qui se déroulaient aux écuries McDuff, situées sur le chemin Sainte-Marguerite, comme on appelait alors le chemin Pierre-Péladeau. Les premiers concours hippiques se déroulent à Sainte-Adèle au début des années 1940. L’événement est présenté au Alpine Inn, où le magnat financier et propriétaire de l’auberge, Vernon Cardy, démontre une grande passion pour les chevaux. Certains événements sont ensuite présentés au Chalet Cochand, puis au Sun Valley Farm, où un manège est installé devant l’hôtel. Ceci n’a évidemment rien à voir avec l’arrivée du Cercle équestre de Sainte-Adèle, créé en 1975. Deux ans après sa fondation, l’organisme est sollicité pour participer aux festivités du 125e anniversaire de la paroisse de Sainte-Adèle. Le concours se transporte sur le site des magnifiques écuries de Robert et Micheline McDuff, où 200 cavaliers et leurs chevaux sont inscrits. C’est le début d’une tradition qui dure un peu plus d’une décennie. Des compétitions de plus en plus prestigieuses L’année suivante, on présente le concours hippique de la Coupe Brador. L’ex-président de Blue Bonnets, Raymond Legault, donne un coup de main à l’organisation et Maurice Custeau agit comme président honoraire. À cette occasion, Sainte-Adèle accueille 5 000 visiteurs à la ferme McDuff et la Gendarmerie Royale du Canada présente une démonstration de son célèbre carrousel. Cette année-là, Danielle McDuff remporte la première place dans la catégorie Medal Class, dans la classe junior, ce qui lui assure, pour la première fois, une participation au championnat canadien. En 1980, l’événement est régi par la Fédération équestre du Québec et Robert Jolicoeur en dessine le parcours. Architecte paysagiste de formation, reconnu internationalement à titre de chef de piste, planificateur et designer de multiples parcours hippiques, on lui doit notamment la réalisation de plusieurs parcours à travers le monde, dont l’aspect technique de conception et l’implantation d’obstacles lors des Jeux Olympiques de Montréal. Sainte-Adèle s’inscrit dans la lignée des grands événements avec la naissance d’un Circuit provincial, dont l’épreuve inaugurale se déroule à Sainte-Adèle. À cette occasion, naît également le premier concours junior qui permet aux vainqueurs de se tailler une place sur l’équipe du Québec. L’émergence d’un grand cavalier Quatre ans plus tard, le concours tient bon. Le jeune Mario Deslauriers, qui deviendra un grand champion, n’est âgé que de 17 ans lorsqu’il remporte le concours hippique Carlsberg Sainte-Adèle en 1981. En 1984, âgé de seulement 19 ans, il devient le premier Canadien et le plus jeune cavalier à remporter la finale de la Coupe du monde, record qu’il détient encore aujourd’hui. Il a participé aux Jeux Olympiques à quatre reprises dans l’épreuve du saut d’obstacles. En 1985, pour la première fois de son histoire, le concours hippique de Sainte-Adèle est inscrit au calendrier des épreuves de qualification de la Coupe du monde équestre. On s’attend donc à recevoir les meilleurs cavaliers qui souhaitent évoluer sur le circuit mondial. À la fin des années 1980, on n’en est plus à l’âge des rubans remis aux vainqueurs des années 1940. En 1986, les bourses remises aux vainqueurs de chacune des épreuves totalisent 75 000 $. Puis tranquillement, au fil des ans, Sainte-Adèle se retire des concours hippiques internationaux et les écuries McDuff retrouvent un peu de tranquillité. Ces grands événements auront toutefois laissé un souvenir tangible chez des milliers de personnes et écrit une page d’histoire sur le sport équestre chez nous. Christiane Brault, membre du comité patrimoine _____________ Sources : Archives de Gaston et Martin Jolicoeur Blanchard, Gilles, « Le deuxième Concours de Sainte-Adèle. Un grand concours hippique dans le cadre d’une grande fête populaire », La Presse, 21 juin 1978. Gagnon, Myriam, « Miroir : Robert Jolicoeur », Décormag, juillet 1988, p. 73 à 76. Poliquin, Gilles. « Grand Prix Brador au Cercle équestre de Sainte-Adèle », Journal Les Pays-d’en-Haut, 13 mai 1980. Un cavalier en action. Écho du nord, 18 juin 1980. Le grand gagnant du concours hippique de Sainte-Adèle, édition 1980, Bernie Traurig des Etats-Unis. Journal des Pays-d’en-Haut, 25 juin 1980. Maurice Custeau, confortablement assis. De gauche à droite, derrière Robert McDuff, Pierre Constantineau, Gilles Thinel, Raymond Lemay. 2e rangée : Jean-Guy Fleurant, Jean-Claude Bélair, M. le maire Marc Larose, Gaston Jolicoeur, président du club optimiste de Sainte-Adèle, Nelson Morin et Marcel Dulude. Journal des Pays-d’en-Haut, 13 février 1980. Journal des Pays-d’en-Haut, 29 juin 1978.

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