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- Parc Jean-Guy-Caron | VDSA
Parc Jean-Guy-Caron Dr Jean-Guy Caron (1932-2005) Jean-Guy Caron naît à Montréal en 1932. D’abord président de classe, il entre à l’Université de Montréal et devient président de la faculté de dentisterie. Diplômé, il s’établit à Sainte-Adèle et y ouvre son cabinet sur la rue Morin. Club Richelieu Sainte-Adèle Poursuivant son implication sociale, le docteur Caron joint les rangs du comité exécutif du Club Richelieu de Sainte-Adèle en 1962. Deux ans plus tard, il est toujours actif dans ce mouvement avec Jean-Guy Legault, marchand, Marc Dupont, gérant de la banque de Montréal, et Marcel Manseau, courtier en assurances. Le Club Richelieu de Sainte-Adèle est créé en 1953 et cesse ses activités au début des années 1980. Conseiller, puis maire de Sainte-Adèle Après avoir siégé comme conseiller municipal, le chirurgien-dentiste travaille sur le développement d’une première commission d’urbanisme de la nouvelle municipalité formée en 1965 et s’implique dans la formation d’une industrie touristique. Élu maire en 1973, il restera en poste durant 8 ans. La notoriété que connaît alors Sainte-Adèle l’amène à prononcer des discours dans différents événements sociaux et politiques. Sainte-Adèle fête ses 125 ans Au cours du mandat du docteur Caron, la paroisse de Sainte-Adèle fête, en 1977, son 125e anniversaire. L’organisation des festivités est confiée à son épouse, Marie Lenoir. Les activités, organisées conjointement avec la paroisse de Sainte-Adèle, se déroulent sous le thème « Un siècle et quart, ça se fête ». Le chanteur et ami de la famille, Yoland Guérard ouvre les festivités en compagnie des chanteurs de Sainte-Adèle. Puis, l’événement se transporte en juin aux Écuries McDuff, avec la tenue d’un grand concours hippique. Fondateur de la Clinique dentaire de Sainte-Adèle Le docteur Caron fonde la Clinique dentaire de Sainte-Adèle. L’entreprise prend forme et s’adjoint, au fil du temps, différents collaborateurs à qui il cède les rênes en 1999. La Clinique emménage alors aux Promenades Sainte-Adèle. Bureau du docteur Caron. Église de Sainte-Adèle. Le Club Richelieu Sainte-Adèle. Journal l’Écho du Nord, 5 juillet 1972. Le maire Jean-Guy Caron, 1972. Journal l’Écho du Nord, 5 juillet 1972. Signature du maire Jean-Guy Caron. Quelques-uns des membres du comité organisateur des fêtes de Sainte-Adèle : Maurice Custeau, président du concours hippique, le curé René Viau, Gérard Gagné, Marie Caron, présidente des fêtes, et Roland Desourdy. Bibliothèque et archives nationales du Québec. Journal La Patrie, 18 juin 1977. De gauche à droite : Fernand Valiquette, Roger Millette, Roger Monette, Jean-Guy Caron, Pierrette Quévillon, Gaston Deschamps, Maurice Guesthier, Guy Théoret et Doris Morency. L’Echo du Nord, 5 juillet 1972.
- La Chocolaterie Marie-Claude (1930) | VDSA
La Chocolaterie Marie-Claude (1930) 1090, rue Valiquette Cette maison a connu plusieurs vocations depuis sa construction en 1930. La Caisse populaire Desjardins de Sainte-Adèle s’y établit en 1963 avant de déménager sa succursale un peu plus loin sur la rue Valiquette, là où se trouve aujourd’hui les bureaux de la MRC des Pays-d’en-Haut. La cordonnerie d’Antonio Bell y a ensuite pignon sur rue durant quelques années. De 1988 à 1993, le restaurant La crêpe carrée accueille les clients du quartier. C’est à cette époque que le bâtiment a été agrandi du côté du stationnement, probablement pour y intégrer une cuisine. La Chocolaterie Marie-Claude occupe le site depuis 1993. INTÉRÊT ARCHITECTURAL Le petit commerce présente différents éléments intéressants. La porte centrale est surmontée d’une fenêtre vitrée que l’on nomme une imposte. La toiture présentait à l’origine un toit à demi-croupe avec un fronton en façade. L’agrandissement a fait place à plusieurs versants dans la toiture. La cordonnerie d’Antonio Bell, vers 1980. La chocolaterie Marie-Claude, 1998.
- La maison Wilfrid-Grignon (1872) | VDSA
La maison Wilfrid-Grignon (1872) 176-184, rue Morin Né en 1854, Wilfrid Grignon – père de Claude-Henri - étudie au séminaire de Sainte-Thérèse. Après avoir complété ses études en médecine, Grignon part s’installer au Nouveau-Brunswick, où il rencontre sa femme Eugénie Baker. Il s’installe à Sainte-Adèle en 1878 et achète du menuisier Odile Biroleau dit Lafleur cette demeure érigée dans les années 1870. Le premier central téléphonique au nord de Saint-Jérôme est installé dans sa résidence. Le docteur fait ensuite construire un aqueduc privé qui dessert le haut du village. Devenu agronome, le docteur Grignon met sur pied une ferme expérimentale et crée un cercle agricole. Il participe à l’amélioration de l’industrie laitière et à l’introduction de la race chevaline ardenno-canadienne. Après le décès du docteur Grignon, Joseph-Honorius Beauchamp rachète la maison en 1923. Il reprend également le central téléphonique, déménagé chez les Longpré depuis de nombreuses années. Les Beauchamp demeurent propriétaires de cette maison en rangée jusqu’en 1976. La Ville de Sainte-Adèle a accordé au personnage et au bâtiment un statut patrimonial. Depuis, ces éléments sont inscrits au Répertoire du patrimoine culturel du Québec. La maison Wilfrid-Grignon, vers 1910. Carte postale de Ludger Charpentier - Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut. Le docteur Wilfrid Grignon et Claude-Henri, 1895.Coll. Pierre Grignon.
- L’ancienne boulangerie | VDSA
L’ancienne boulangerie 1260, rue Claude-Grégroire À la suite d’une entente verbale avec Stanislas-Jean-Baptiste Rolland, Edmond Beauchamp acquiert ce lot, en 1906, sur lequel sera bâtie cette maison. En 1923, son fils Lambert Beauchamp, comptable à la compagnie Rolland épouse Éva Desjardins, fille du redoutable homme d’affaires Arcade Desjardins. Le sens des affaires de ce dernier servira de modèle pour la création du personnage de Séraphin Poudrier dans le roman de Claude-Henri Grignon, Un homme et son péché ou du téléroman Les belles histoires des Pays-d’en-Haut. La sœur ainée d’Arcade se nomme Donalda. La boulangerie est acquise en 1927 par Joseph-Octave (dit Jos) Desjardins. À la suite d’un accident à la Gatineau Power - Le Hydro Québec de l’époque -, Jos reçoit une compensation qu’il investit dans l’achat de la boulangerie, qu’il conserve jusqu’en 1950. Ses fils, Guy et Gérald reprennent ensuite la direction du commerce. Guy Desjardins ouvrira ensuite la boulangerie Au vieux four sur la rue Valiquette, à Sainte-Adèle, et son frère Gérald ouvrira une quincaillerie à Mont-Rolland, aujourd’hui connue comme Starca, la quincaillerie des saveurs. 1260, rue Claude-Grégoire,1989. 1260, rue Claude-Grégoire, 2019. Start Now
- Parc de la rivière Doncaster | VDSA
Parc de la rivière Doncaster La centrale hydro-électrique de Sainte-Adèle La rivière Doncaster est un petit affluent de la rivière du Nord, qui passe par Sainte-Adèle, et s’y jette en dévalant une pente assez abrupte où elle dessine un parcours tout en remous, rapides et éclaboussures sur une distance de 1500 mètres. La construction du barrage Au début du 20e siècle, de petites entreprises, et parfois même des citoyens, sont propriétaires d'un petit réseau d’électricité qui éclaire le village. Aucune véritable centrale n’existe encore. Au début des années 1920, certaines municipalités tentent leur chance dans l’aventure. C’est en 1923 que la Laurentian Hydro Company achète de Charlemagne Campeau le terrain nécessaire à la construction d’un barrage et d’une usine de production d’électricité au bout du 10e rang du canton d’Abercombie. Le barrage était également accessible depuis la rue Notre-Dame en enjambant la rivière du Nord. La Gatineau Power L’aménagement de la chute à Plateau de Sainte-Adèle est réalisé par la Laurentides Hydro Electric Limited. En 1927, les installations passent à la corporation Québec Southern Power, une filiale de la Gatineau Power qui gère la distribution de l’électricité à Sainte-Adèle. Les transformateurs, les garages et les bureaux de la Gatineau Power étaient installés là où se trouve maintenant le marché d’alimentation IGA. La nationalisation de l’électricité Afin d’uniformiser les tarifs et les services offerts aux Québécois, René Lévesque, ministre des Ressources naturelles propose au premier ministre libéral Jean Lesage de nationaliser l’électricité et de racheter les compagnies privées de production et de distribution d’électricité. Le 1er mai 1963, les onze compagnies concernées sont fusionnées pour former Hydro-Québec. Le démantèlement de la centrale La conduite de bois de Sainte-Adèle se détériore au fil du temps et s’avère de moins en moins rentable, si bien qu’en 1973, elle est démolie. Deux ans plus tard, le bâtiment désaffecté de la Centrale est à son tour détruit. Toutefois le barrage demeure en place. L’aménagement du parc de la Doncaster Le site et les aménagements sont depuis 1979 intégrés au parc de la Doncaster. Sur l’ancienne propriété de la Centrale, la municipalité aménage, en collaboration avec Hydro-Québec, un parc qui épouse le tracé de la rivière et diverses infrastructures. Barrage à Sainte-Adèle, juin 1937. Archives Hydro-Québec Conduite forcée en bois de la centrale, vers 1923. Archives Hydro-Québec. Chemin des conduites forcées en bois à la Centrale de Sainte-Adèle. Archives Hydro-Québec. Centrale de Sainte-Adèle. Archives Hydro-Québec. Centrale de Sainte-Adèle avec vue sur la rivière Doncaster. Archives Hydro-Québec. Génératrice à la Centrale Hydro-Québec, 1925. Archives Hydro-Québec.
- Histoire de pêche | VDSA
Histoires de pêche On considère le début de la colonisation des Laurentides autour de 1840 avec l’arpentage du canton d’Abercombie, devenu par la suite Saint-Sauveur, Piedmont, Sainte-Adèle et autres. À cette époque, on peut apercevoir des Algonquins aux abords des lacs poissonneux de la région. À la demande du curé Félix-Antoine Labelle, le docteur Wilfrid Grignon arrive à Sainte-Adèle en 1878 pour pratiquer la médecine. Notre docteur est intimement lié aux débuts de la colonisation dans les Laurentides. Maire de Sainte-Adèle, il est animé par l’avancement de l’agriculture. Résidant sur la côte Morin, à quelques pas du lac Rond, il fait de la pêche un élément incontournable pour le développement du tourisme à Sainte-Adèle. Nos lacs se font connaître partout au Québec. Un article paru dans le journal L’Avenir du Nord de 1902 raconte que l’on n’a jamais pris autant de poissons. « La semaine dernière au lac Renaud, nous naviguions tranquillement, trainant une ligne derrière nous, quand, à deux reprises, nous fîmes la capture de deux truites grises pesant chacune huit livres ». Les pêcheurs pratiquent aussi ce sport aux abords de la rivière aux Mulets, la rivière du Nord et le ruisseau Saint-Louis, entre autres plans d’eau. En outre, la truite saumonée se déploie avec frénésie dans le lac Rond. Elle y est présente en si grand nombre que l’on raconte dans le journal l’Avenir du Nord, paru le 17 février 1933, qu’en ouvrant le robinet, « Jean-Baptiste Groulx s’étonna de ne pas avoir d’eau. Il défit la chantepleure et à sa grande surprise, il en retira une petite truite saumonée ». Ensemencement et tournois de pêche L’activité gagne en popularité, si bien que le lac Rond devient le premier lac public de la province du Québec à faire l’objet d’une attention spéciale. L’Office de biologie débarrasse alors le lac de ses poissons nuisibles et y déverse entre septembre 1945 et septembre 1947, pas moins de 10 000 truites. Un projet parrainé par le ministère de la Chasse et des Pêcheries permit d’ajouter, à titre d’expérience, 25 000 alevins afin d’observer leur acclimatation parmi les grosses truites déjà établies dans le lac. Il va sans dire que de nombreux tournois de pêche s’organisent sur le territoire. Quelques décennies plus tard, l’Association des amis de la conservation des Pays-d’en-Haut tient toujours son tournoi annuel au lac Rond. Les Louis St-Onge, Jean-Guy Piché, Louis Kilberg, Johnny Marquis et plusieurs autres assurent la pérennité de cette activité, longtemps prise en charge par Maurice Aveline. Pour commémorer ces tournois de pêche, l’artiste Roch Therrien a réalisé, en 2016, une murale installée au parc Louis-Aubert, à l’intersection du chemin Chantecler et de la rue Morin. L’activité n’a pas perdu de son engouement et la pêche sportive ouverte au public s’est depuis déplacée au parc de la Rivière Doncaster, où un ensemencement de 10 000 truites arc-en-ciel et mouchetées est effectué chaque année. Mais attention, il faut s’informer des règles en vigueur avant d’aller y taquiner le poisson! Christiane Brault Membre du comité patrimoine La partie de pêche du docteur Wilfrid Grignon, 1907. Histoire et archives Laurentides. Le petit Didier LaPeyre au lac Rond, 1943. Bibliothèque et archives nationales du Québec - Fonds Social Chantecler. Vue du lac Rond, 1923. Bibliothèque et archives nationales du Québec - Fonds famille Papineau. Murale La vie est belle à Sainte-Adèle, de Rock Therrien.
- La rue Valiquette | VDSA
La rue Valiquette Ancienne route provinciale appelée la route du Nord, puis rue de la station, la rue Valiquette était le chemin que les charretiers - à bord de leurs carrioles tirées par des chevaux - empruntaient pour conduire les touristes à la gare. C’était en fait le principal passage entre Montréal et Mont-Laurier. La voie publique a d’ailleurs été agrandie à plusieurs reprises, c’est pourquoi les maisons semblent construites sur le trottoir. Au début des années 1950, cette route a perdu son statut de route nationale au profit du boulevard de Sainte-Adèle. La Ville de Sainte-Adèle a complètement refait cette voie publique en 2020. Les trottoirs sont maintenant surdimensionnés, afin d’y aménager des terrasses et d’encourager les déplacements à pied. Cette artère commerciale-mixte fraîchement revitalisée est vivante, conviviale et accueillante. La rue Valiquette vers de sud, depuis la rue Morin, 1910. Jean-Pierre Bourbeau. La rue Valiquette vers le nord, depuis la rue Gagné. Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut.
- Claude-Henri Grignon | VDSA
Claude-Henri Grignon Claude-Henri Grignon, fils du docteur Wilfrid Grignon et d’Eugénie Baker, est né à Sainte-Adèle, le 8 juillet 1894. Il fréquente le Collège Saint-Laurent. Peu motivé par les études classiques, il préfère écouter les histoires des ainés du village et les récits rapportés des visites de son père chez dans les fermes des Laurentides. Grignon amorce son métier de journaliste en publiant dans le journal L’Avenir du Nord, dès 1916, sous le pseudonyme de Claude Bâcle. Il collabore à plusieurs autres journaux et revues. Critique littéraire et pamphlétaire, ses écrits portent sur plusieurs genres qu’il public dans Les Pamphlets de Valdombre , un périodique qu’il fonde, en 1936, et qui regroupe en 1943, pas moins de 46 volumes. La publication de son roman Un homme et son péché́ C’est dans la bibliothèque de la maison de la rue Morin que Claude-Henri Grignon créé́ ses personnages du roman Un homme et son péché́ , publié en 1933 et du téléroman Les Belles Histoires des pays d’en haut. Il raconte qu’au début, dans le roman, il n’y avait que sept personnages. Pour le roman radiophonique de 1939 à 1963, l’auteur a mis en scène vingt personnages. À la télévision, le nombre passe à trente-trois. Le premier citoyen de la ville Claude-Henri Grignon est élu maire de Sainte-Adèle en 1941. Pendant une décennie, il voit aux destinées de sa ville. Préfet du comté de Terrebonne, il occupe la présidence de la Commission scolaire, celle du Syndic pour la construction de la nouvelle église.Grignon occupe également la présidence du Syndic chargé de construire la nouvelle église en 1952. Sous sa gouverne, un premier hôtel de ville, qui inclut une station d’incendie, est construit sur la rue Morin. Le maire sollicite la participation du gouvernement du Québec pour le pavage des principales rues du village, dont la côte Morin. La modernisation de la ville (Tiré de l'article de) « Sainte-Adèle est un gros village d’environ un mille carré où habitent 850 personnes qui forment le groupe résidentiel de l’endroit ; l’été il y en a bien 2,500 qui vivent dans la région, et, l’hiver, à certaines fins de semaine, on peut compter 3,500 visiteurs qui viennent de toutes les parties du Canada, des États-Unis, voire de l’Europe. Tiré de l’article de François Zalloni, « Regards sur Ste-Adèle », parue dans le journal Le Devoir, vol. XXXVIII, no 107, 10 mai 1947, p. 7. Sainte-Adèle vit donc au rythme du tourisme et les nombreux bâtiments pouvant accueillir les visiteurs poussent un peu partout dans le village. Lors d’une réunion du comté, Claude-Henri Grignon expose les difficultés financières des municipalités qui sont tenues d’améliorer les services publics d’aqueduc et d’égouts pour les constructions d’auberge, de maisons de pension et de chalets pour les touristes. Il souhaite que les autorités provinciales imposent des taxes de séjour. Sa proposition est adoptée à l’unanimité. L’installation de l’aqueduc et des égouts s’amorce en 1947, d’abord sur la côte Morin et sur quelques rues latérales, sur une longueur d’un mille et demi, au coût de 325,000$. Le village de Séraphin Pour vivifier les Belles Histoires des Pays d’en Haut , Fernand Montplaisir, Rolland Liboiron et Claude-Henri Grignon ont l’idée de recréer le Village de Séraphin. Le pharmacien, Montplaisir fait l’acquisition, en 1965, d’une terre et présente les plans au conseil municipal de Sainte-Adèle. Les maisons et le plan du village constituent une réplique du décor créé par Claude-Henri Grignon.Le village situé sur le 3e rang (aujourd’hui montée Séraphin), près de la route 11, prend place sur un vaste terrain boisé de 50 arpents. L’aventure aura duré 32 ans. Devant la désuétude des bâtiments et d’une baisse marquée de la fréquentation, le site ferme ses portes. Presque tous les immeubles sont détruits. Les meubles et objets ont trouvé preneur lors d’un encan tenu en mai 1999. Décès de Claude-Henri Grignon Claude-Henri Grignon décède le 3 avril 1976 et repose au cimetière paroissial de Sainte-Adèle. Il laisse derrière lui une œuvre littéraire colossale. En reconnaissance de son apport culturel politique et économique à sa région, la ville de Sainte-Adèle lui attribue un statut légal de personnage historique. Les héritiers de Claude-Henri Grignon lèguent à la bibliothèque municipale de Sainte-Adèle, un manuscrit original d’ Un homme et son péché. En 1988, la bibliothèque prend la dénomination de Bibliothèque Claude-Henri Grignon. Sa maison natale située au 195 sur la rue Morin, fait également partie d’une citation patrimoniale de la ville de Sainte-Adèle et figue au Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Claude-Henri Grignon dans sa bibliothèque Claude-Henri Grignon et sa femme Thérèse
- L’Hôtel des Monts (1911) | VDSA
L’Hôtel des Monts (1911) 1340, rue Saint-Joseph Tout porte à croire que le premier propriétaire du bâtiment, construit après 1911, ait été Joseph Godard, qui décède en 1926. Henri Valiquette rachète le site et rembourse à sa veuve le coût des marchandises de la taverne. Gustave Maillé achète la propriété en 1926. Une annonce parue dans le journal La Presse de 1931 fait mention de chambres à 10 $ par semaine. Jean-Paul « Eddy » Fortier s’installe à Mont-Rolland en 1945. Après avoir travaillé dans la région dans le domaine de l’hôtellerie, il acquiert l’Hôtel des Monts en 1957. Claude Grégoire, maire de Mont-Rolland de 1971 à 1975, s’associe à Fortier en 1972. Le nom d’Eddy Fortier est étroitement lié au ski de fond à Mont-Rolland. En 1975, il fonde le Club des Monts. L’année suivante, il publie sa première carte des sentiers de randonnée, qui comprend 13 pistes balisées totalisant plus de 100 kilomètres. Il n’était pas rare à l’époque de rencontrer le skieur Herman Smith-Johannsen dit Jackrabbit dans cet hôtel. Restaurant Godard, vers 1916. Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Eddy Fortier et Jackrabbit à l’Hôtel des Monts, 1975. Musée du ski des Laurentides.
- La maison d’Ernest Bertrand (1906) | VDSA
La maison d’Ernest Bertrand (1906) 1175, rue Saint-Jean Au centre, la maison Ernest-Bertrand, vers 1938. Aline Bertrand. Ernest Bertrand et Marie-Anne Courchesne, fin des années 70. Aline Bertrand. Maison Ernest-Bertrand, 2020. Originaire de Saint-Jérôme, Zéphirin Gascon emménage à Mont-Rolland et fait bâtir cette maison autour de 1906. Divers propriétaires, s’y succèdent. Ernest Bertrand, comptable à la Rolland, l’achète de la veuve d’Albert Tellier en 1938. La même année, Ernest épouse Marie-Anne Courchesne, fille du chef de gare Rosaire Courchesne et de Laura Beauchamp. À 24 ans, Marie-Anne est nommée directrice de la centrale téléphonique de Sainte-Adèle-en-Haut, ainsi que du bureau de poste adjacent. Avec un maigre salaire mensuel de 80 $, elle doit prendre soin des lieux, acquitter les frais d’électricité, acheter le mobilier, payer le personnel et chronométrer, à l’aide de la grosse horloge, les appels « longue distance ». Marie-Anne doit aussi aller collecter l’argent accumulé dans les téléphones publics dans les villages avoisinants. Tout ça pour 20 piastres par semaine!
- Le centre communautaire Jean-Baptiste-Ro | VDSA
Le centre communautaire Jean-Baptiste-Rolland 1200, rue Claude-Grégoire À l’origine, ce bâtiment était le centre de sports, que l’on appelait la salle Norbert-Morin. Une salle de quilles y était aménagée. Elle a été détruite en 1990 pour faire place au stationnement adjacent actuel. La première bibliothèque municipale de Mont-Rolland, inaugurée le 25 février 1973 avec l’aide de la Bibliothèque centrale de prêt de l’Outaouais et des Laurentides, prend d’abord place dans l’ancien hôtel de ville de Mont-Rolland. On peut y emprunter des livres et des revues, mais aussi des disques, des films et des jouets éducatifs pour enfants. En 1990, la bibliothèque déménage au 2e étage de cette bâtisse, qui abrite aujourd’hui le Service des loisirs, de la culture et de la vie communautaire. Le Musée Zénon-Alary déménage quant à lui dans l’ancien hôtel de ville. Le centre communautaire fait l’objet d’une cure de rajeunissement en 2019. En plus des améliorations locatives, la façade et les espaces intérieurs ont été bonifiés afin que le lieu soit mieux adapté aux besoins des utilisateurs, notamment les organismes et citoyens qui y pratiquent de nombreuses activités. Centre de loisirs, 1990. Ancienne salle de quilles, 1975.
- L’ancien presbytère et maison du sacristain | VDSA
L’ancien presbytère et maison du sacristain 1417, rue Saint-Jean Delphis Bélec acquiert, en 1918, un terrain sur le chemin appelé « de l’Église », qu’il revend au révérend père Joseph Gauthier, prêtre de Montréal. C’est à cet endroit que réside Adélard Duplessis - premier curé de Mont-Rolland -, la paroisse n’ayant pas les moyens de le loger. Joseph-Arthur Gauthier, curé de la paroisse Saint-Joseph de Mont-Rolland, acquiert le bâtiment en 1929 et le cède à la paroisse, représentée par Casimir Latour, pour la somme d’un dollar. Le presbytère est vendu en 2012. La maison a, depuis, trouvé une fonction multi résidentielle et la partie gauche de la galerie a été ajoutée. INTÉRÊT ARCHITECTURAL Aujourd’hui, le bâtiment conserve plusieurs éléments intéressants, dont les colonnes de bois, le fronton qui porte les motifs en bas-relief d’un soleil stylisé, un élément que l’on retrouve sur plusieurs bâtiments de Mont- Rolland, ainsi qu’une galerie protégée par un avant-toit qui court sur deux façades. Le presbytère au milieu de la rue Saint-Jean, vers 1930 Carte postale Ludger Charpentier - Coll. M-G Vallières. Ancien presbytère Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut.

