La gare de Mont-Rolland (1928)
1000, rue Saint-Georges
La rivière du Nord attire de nombreux colons. En 1845, Jean-Baptiste Legault dit Deslauriers obtient 202 acres du gouvernement. S’y ajoutent 100 acres supplémentaires en 1849.
Isidore Filion, qui est déjà établi à Sainte-Adèle, rachète ces lots en 1854, qu’il cède de son vivant à son fils Magloire en 1858. Lors de la construction du chemin de fer, il dû céder 9 acres de terrain à la compagnie ferroviaire Montréal & Occidental (qui devient le Canadien Pacifique)
Le 9 février 1891, au moment où l’on posait les rails en face de la future gare et où le train faisait son apparition, le maire Wilfrid Grignon, accompagné de ses concitoyens, se rend sur le site pour rencontrer les gens du gouvernement et de la compagnie ferroviaire.
La gare prend d’abord le nom de Sainte-Adèle. Après la création de la Ville de Mont-Rolland, des pressions sont exercées pour changer le nom de la gare, ce qui fut fait en 1921.
La compagnie ferroviaire du Canadien Pacifique met en service ce qu’on appelle des « trains de neige ». En 1927, les wagons sont aménagés pour permettre aux skieurs d’entrer avec leurs skis. La gare étant devenue trop petite, elle est reconstruite en 1928.
Dans les années 1960, le transport des passagers est réduit et ce service est abandonné en 1981. Des convois de marchandise circulent jusqu’en 1990.
Outre le bâtiment de la gare et sa voie principale, dont on voit l’ancien tracé sur la pierre, on comptait aussi une voie d’évitement d’une capacité de 23 wagons de 40 pieds, deux voies secondaires, un château d’eau parce que les locomotives fonctionnaient au charbon et une cour de triage.


La gare de Mont-Rolland.
Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut - Coll. Loisirs Laurentides.